Commentaire Supervielle
Publié le 13/10/2014
Extrait du document
«
celle-ci puisqu'il fait référence à un organe, comme « le coeur » (v.4) et une parti du corps « ses mains » qui
rend ainsi la vie, humaine.
Dans le début de ce poème, on se demande si cet inconnu qui se réfère à la vie, ne
veut pas arrêter le temps, afin de rester un enfant et surtout de ne pas vieillir d'où le vers 3 « loger le temps »
qui confirme cette peur de souffrir.
On peut ressentir par transparence les liens affectifs dans les participes
passés « aimé » (v.9), « confié » (v.13) ainsi que dans le nom « familier » (v.11), ces procédés qui permettent
en quelque sorte de montrer un côté rassurant de la vie.
Néanmoins, la présence de «la terre,/ La lune et le
soleil /comme des familiers » au vers 9-10-11, témoigne d'une unité, d'une connaissance depuis toujours, que
ces trois choses existentielles sont importantes à la vie et qui sont comme des soeurs pour elle.
MA
PREMIERE PARTIE ME paraît TRES TRES COURTE.
(Phrase de transition : )
Cependant le treizième vers fait une coupure au poème, c'est là que le locuteur change et devient l'auteur
lui-même.
Au vers 14 « le monde à sa mémoire » traduit le passé et ainsi celui du poète, la comparaison qui
suit révèle le temps qui passe et représente également les moments insaisissables de la vie(Le monde à sa
mémoire/ comme un clair cavalier/ a sa monture noire) c'est la création d'un passé ainsi que d'une famille avec
les mots « femme » et « enfants ».
Le poète, ensuite, découvre la charité et se découvre lui même.
(v.21 à25)
Il évoque son rapprochement vers la religion chrétienne en personnifiant son âme, de quelqu'un de sensible
qu'il ne faut pas « effaroucher/ d'une brusque approchée » qui révèle ainsi sa conversion lente mais qui en
valait la peine.
En outre, après l'énumération des étapes de la vie, l'auteur qui dans la première partie
redoutait de vieillir, porte un regard sur sa vie tant négative avec des termes péjoratif comme « sang noir »,
« moins », « hative », « mal aimée » tantôt positive avec des termes mélioratif comme les mots qualifiés de
« clair », « beau », « doré », « fête ».
De plus, le vers 26, tente à confirmer cet opinion car « L'ombre sous le
feuillage » représente la vie oisive d'une personne à la retraite.
Par conséquent, toutes ces étapes vécues par
le poète le laisse nostalgique et dans une souffrance que l'on retrouve dans le champs lexical : « sang »,
« mémoire », « noire », « silence », « donné l'âme » qui se réfère aux conséquences de la seconde guerre
mondiale..
»
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