commentaire mademoiselle de scudéry

Commentaire composé Madeleine de Scudéry (1607-1071) est une fondatrice du mouvement littéraire, le préciosité au XVIIeme siècle. Elle a écrit notamment de nombreux romans historique, tel que l'Artamène ou le Grand Cyrus (publié entre 1649 et 1653), qui est l'un des plus long roman de la littérature française. Ici, nous nous intéresserons au portrait de Cléomire (VIIeme partie, livre 1). Derrière ce portrait, l'auteur fait allusion à la marquise de Rambouillet, dont le salon l'un des centres du mouvement précieux. Comment l'auteur fait ici le portrait élogieux d'un être idéal ? Après avoir mis en valeur l'art du portrait, il s'agira de montrer que l'auteur utilise l'art de l'éloge. Nous voyons très bien que cet est un portrait. Le portrait de Cléomire. Le texte est divisé en deux parties très distinctes : le portrait physique Cléomire et le portrait psychologique Cléomire. Pour le portait physique, nous avons comme exemple, tiré du texte : « Clémoire est grande «(L.1); ou encore :« Sa physionomie « (L.10) . Son physique est surtout décris et plus en particulier ces yeux: « éclat de ses yeux « (L.2); «  les yeux ... sont admirablement beaux « (L.4), ou encore : « ils ont purifié tous les coeurs qu'ils ont embrasés « (L.7,8). Pour le portrait psychologique : « l'esprit et l'âme « (L.15); « en générosité, en constance, en bonté, en justice et en pureté. « (L.16,17). Cela nous permet de savoir que le personnage est un simple d'esprit et ne se vante pas de ses qualités, elle reste modeste. Une information supplémentaire nous permet de nous dire que c'est un portait, il nous apprend son identité et sa situation sociale. Nous connaissons son prénom: « Cléomire « (L.1) et sa classe sociale: « la plus noble « (L.10); « par le seul usage du monde « (L.21), cela fait référence à la fréquentation de la haute société. L'éloge est un discours dans lequel ou par lequel le locuteur vante les mérites, les qualités de quelque chose ou de quelqu'un. En effet ici, l'auteur fait l'éloge de Cléomire. La tonalité de ce passage est donc une tonalité épidictique. Nous pouvons voir l'utilisation de nombreux champs lexicaux. Comme par-exemple le champ lexical de la beauté: « bien faite « (L.1); « la plus belle « (L.10); « sa beauté « (L.16). Ou encore celui de l'intelligence: « lumière « (L.17), ici fait référence à l'intelligence; « elle sait diverses langues « (L.19); « n'ignore presque rien « (L.19). L'auteur insiste énormément sur sa beauté et son intelligence. Il y a aussi la présence de quelque figures de styles. L'auteur fait de nombreuse répétition, ce sont des anaphores. Le mot « admirable « est répété de nombreuse fois: « admirable « (L.1); « admirablement « (L.4); « admiration « (L.5); « admirablement « (L.20). Mais il y a aussi le mot « beauté « qui est répété: « beaux « (L.4); « beaux « (L.6); « belle « (L.10); « belle « (L.15); « beauté « (L.16); « belle « (L.18). L'auteur insiste sur le fait que Cléomire est le plus belle, le plus intelligente et qu'elle est irrésistible pour tous les hommes qui croisent son chemin. Il a une certaine intention de nous convaincre sur se qu'il dit de Cléomire. Il utilise aussi l'exagération pour accentuer la valorisation du portrait de Cléomire, des hyperboles: « admirablement beaux « (L.4); « merveilleuse personne « (L.15). Le portrait mélioratif de Cléomire, nous renseigne sur le personnage, sur son physique, en disant qu'elle est belle et sur sa psychologie, en mettant en valeur son intelligence et sa bonté. Le registre épidictique, nous montre que l'auteur insiste sur le portrait du personnage qu'il décris. Il valorise ces qualités grâce a l'utilisation de champs lexicaux valorisants et de figures de styles tels que, des hyperboles ou des anaphores. On peut bien en conclure que l'auteur fait ici le portrait élogieux d'un être idéal, qui est Cléomire.