Commentaire Lettre guy moquet
Publié le 09/11/2014
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Albert Camus est un auteur contemporain de Sartre, Prévert et Celine. Il est né le 7 novembre 1913 et il décède le 4 janvier 1960. Il a écrit plusieurs oeuvres, Le Mythe de Sisyphe, La Chute, La Peste et L'Etranger dont nous allons étudier un extrait. Lors d'une sortie à la plage, Meursault (le personnage principal) tue un homme. Dans l'extrait que nous allons étudier, Meursault se trouve face à un juge d'instruction puis ensuite face à son avocat. Nous allons donc observer quelle perception Meursault a t-il de la situation. Dés le début de cet extrait on découvre que Meursault se trouve dans une situation grave, car il tué un homme mais aussi à cause de la description inquiétante du lieu par Meursault lui même : "Il m'a reçu dans une pièce tendu de rideau", "Il avait sur son bureau une seule lampe". Ces deux phrases nous montre que Meursault se trouve dans une situation préoccupante car la pièce dans la quelle il se trouve est trés sombre. Cette présentation du lieu devient même stéreotypée : "Il avait sur son bureau une seule lampe qui éclairait le fauteuil où il m'a fait asseoir pendant que lui-même restait dans l'ombre", "J'avais déja lu une description semblable dans des livres". Dans la première phrase on se rend compte du cliché mais dans la deuxiéme phrase, Meursault lui-même s'aperçoit du cliché. Meursault nous donne aussi un portrait angoissant et stéreotypé du juge d'instruction en décrivant ses yeux : "Aux yeux bleus enfoncés", cela nous montre que le juge a un regard menaçant. Meursault nous fait aussi le portrait la taille et la moustache du juge : "Grand", "Avec une longue moustache grise", ces deux description symbolise l'autorité. Ensuite Meursault expose une description des cheveux du juge : "D'abondants cheveux presque blancs", ce qui évoque la sagesse. Enfin Meursault termine son portrait en nous parlant des tics nerveux du juge qui exprime le stress : " Malgré quelque tics nerveux". Après avoir observé la gravité de la situation dans laquelle Meursault se trouve, nous allons désormais chercher comment s'établit l'inconscience de Meursault face à la gravité de la situation. Effectivement, Meursault ne s'aperçoit aucunement de son inquiétante situation. Lors de sa description du lieu, Meursault remarque que le cliché concorde effectivement avec ce qu'il a lu dans certains livres. Mais plutôt que de se soucier de son sort, Meursault trouve la situation amusante : "J'avais déja lu une description semblable dans des livres et tout cela m'a paru un jeu". Malgré la gravité de la situation Meursault continu dans l'absurdité, en effet lors de son portrait du juge d'instruction, Meursault va avoir un raisonnement opposé à celui du lecteur. Avec cette description du juge d'instruction, qui semble être quelqu'un de menaçant, nerveux, et d'autoritaire on peut penser que Meursault est angoissé mais, au contraire il trouve le juge d'instruction sympathique : "Il m'a paru trés raisonnable et, somme toute, sympathique". Puis à la fin de l'entretien avec le juge d'instruction, on se doute bien que Meursault ne se préoccupe pas de son avenir car il semble ne pas avoir écouté le juge car il dit : "En sortant, j'allais même lui tendre la main, mais je me suis souvenu à temps que j'avais tué un homme". Meursault a oublié qu'il a tué un homme, cela nous montre qu'il n'a pas conscience de la gravité de la situation dans laquelle il se trouve et qu'il n'a aucun regret de son acte. Nous venons d'étudier l'absurdité de Meursault face à la situation, nous allons dorénavant voir comment l'absurdité de l'avocat se met en place. Grâce à la description de l'avocat par Meursault, on remarque rapidement que l'avocat est absurde. En effet dés son arrivé l'avocat se fait remarquer par son aspect physique : "Il était petit et rond, assez jeune, les cheveux soigneusement collés". Dans cette phrase Meursault dit de l'avocat qu'il est "assez jeune" cela peut peut être nous indiqués un manque d'expérience de l'avocat. Par la suite Meursault va décrire le style vestimentaire de l'avocat : "Il avait un costume sombre, un col-cassé et une cravate bizarre à grosse raies noires et blanches". Juste avant Meursault précise qu'il faisait chaud ce jour là et qu'il était en manche de chemise, ce qui augmente l'aspect ridicule car l'avocat devait surement transpirer. L'avocat de Meursault tombe même dans l"excès de confiance : "Mon affaire était délicate, mais il ne doutait pas du succès,si je lui faisais confiance ". Cela nous fait encore douté de son expérience. Puis finalement l'avocat déclare à Meursault : "Entrons dans le vif du sujet", cette phrase nous montre encore que l'avocat doit manquer d'expérience ce qui nous fait pensé au cliché de l'avocat commis d'office incompétent. Nous avons découvert un avocat qui semble manqué d'expérience et incompétent ce qui nous inquiète encore plus sur le sort de Meursault. Finalement, en étudiant la perception qu'a Meursault de la situation, on se rend compte que Meursault se trouve dans une situation difficile avec un juge nerveux et autoritaire et un avocat inapte. Malgré cela Meursault ne se rend pas compte de sa situation en oubliant même qu'il a tué un homme et en ne se préoccupant pas de son sort.
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