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Commentaire du dormeur du val

Publié le 23/03/2011

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 Christophe Auber

Français : Commentaire

Le Dormeur du Val

 

Grand poète du 19èeme siècle, Arthur Rimbaud, publia en 1870 son recueil Poésie, d’ou provient l’un de ses plus célèbres poèmes : Le Dormeur du Val.  En effet, dans ce dernier,  Rimbaud oppose la tranquillité et la gaité de la nature aux ravages de la guerre et la mort. Nous étudierons tout d’abord la tranquillité et la gaité de la nature puis, dans un deuxième temps les ravages de la guerre et de la mort.

 

            Tout d’abord Rimbaud dépeint la « nature » en tant que tranquille et gaie.  Effectivement il décrit la « verdure », « une rivière », une « montagne » et un « petit val ». Nous pouvons ainsi remarquer le champ lexical de la nature, qui la met en valeur. Qui plus est, Rimbaud décrit un « trou de verdure où chante une rivière ».  Cette personnification de la rivière lui donne non seulement une gaité mais aussi une sérénité, due au chant.  De plus, lorsqu’il personnifie la « montagne » à travers l’utilisation de l’adjectif épithète lié « fière » il  lui donne un aspect gai. En outre, Rimbaud représente la nature en tant qu’illuminé par une « mousse de raillons ». Cette métaphore non seulement donne un matérialité à la lumière mais donne un aspect gai a la nature. De plus,  Rimbaud accroit la gaité de cette nature en décrivant des « glaïeuls », donnant une image très colorée de la nature. En somme de ce premier axe nous pouvons dire que dans ce sonnet, Rimbaud  fait une représentation très vivante mais sereine de la nature.

 

            En second lieu, Rimbaud décrit dans ce sonnet les ravages de la guerre et de la mort afin d’en donner une image péjorative.  En effet,  Rimbaud nous dépeint un « soldat jeune »  qui est « étendu dans l’herbe ». En utilisant l’adjectif épithète lié « jeune » l’auteur donne une certaine innocence au soldat afin de pouvoir toucher le lecteur plus profondément quand ce dernier en apprendra la mort.  De plus, le soldat est dit d’avoir « les pieds dans les glaïeuls ».  Rimbaud fait donc allusion a la mort, en mettant des fleurs au pied du soldat puisque ceci évoque les fleurs au pied d’une tombe. En outre l’auteur dit que le soldat souri « comme sourirait un enfant malade ». Cette comparaison fait elle aussi allusion a la mort. D’autre part Rimbaud insinue que le soldat est mort a travers l’allitération du f et du s dans le premier vers du deuxième tercet. En effet en utilisant ces allitérations il fait allusion à un sifflement  qui indique que la respiration ne passe plus. Finalement Rimbaud confirme les doutes du lecteur en indiquant qu’il y « a deux trous rouges au cote droit » sur la « poitrine » du jeune soldat. En indiquant le coté droit l’auteur suggère que le soldat n’est pas mort directement après les deux tirs qu’il a reçu mais qu’il a agoniser pendant quelques instants avant de mourir. Nous pouvons donc conclure pour ce deuxième axe que Rimbaud dépeint les atrocités de la mort a travers les figures de style.

 

            En guise de conclusion nous pouvons dire que dans ce sonnet Rimbaud oppose la gaité de la nature et les ravages de la guerre et de la mort afin de choquer le lecteur et accroitre l’aspect sombre de la mort.

Christophe Auber

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