Commentaire de texte Les caprices de Marianne
Publié le 13/01/2021
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Louna Benchaad 2nd2 Commentaire de texte – Les caprices de Marianne Les caprices de Marianne est une pièce de théâtre en deux actes d'Alfred de Musset. Appartenant au mouvement romantique, elle est qualifiée de « comédie » par Alfred de Musset, cependant elle s’apparente plus en réalité au genre dramatique. Elle paraît le 15 mai 1833 dans la Revue des deux Mondes. Alfred de Musset est né le 11 décembre 1810 à Paris et y est mort le 2 mai 1857. C'est un poète et un dramaturge français de la période romantique. Ses œuvres ont souvent été influencées par ses liaisons avec de nombreuses femmes, dont l'écrivaine George Sand. Musset aujourd’hui considéré comme un génie de la littérature aura eu une vie de débauche, il mourra oublié, dépressif et alcoolique. Nous allons analyser dans cette œuvre un passage de l'acte II, Scène 3 et allons répondre à la question « Quelles images de l'amour Musset nous donne-t-il ? » Nous allons donc parler de l'amour pouvant être douloureux, si il n'est pas réciproque ou si il est utilisé a de mauvaises fins. Puis de l'amour pouvant être compliqué si il n'est pas clair et si il n'est pas de la même importance pour les deux personnes. Alfred de Musset nous montre dans un premier temps que l'amour peut servir à blesser : Ce passage se déroule après une dispute entre Marianne et Claudio, son mari. Marianne après ça alla rejoindre Octave, c'est à ce moment la leur quatrième rencontre. Marianne déclara « Je veux prendre un amant ! ». Elle dit aussi vouloir prendre le premier venu comme le montre cet extrait : « Celui qui aura la fantaisie de chanter sous mes fenêtres, trouvera ma porte entrouverte » cela montre que Marianne ne veut pas vraiment d'amant mais qu'elle veut juste blesser Claudio. Nous comprenons alors que Marianne à pour but, et par esprit de contradiction, de prendre un amant pour se venger et faire souffrir son mari. Nous assistons ensuite a une répétition, Marianne répète sans cesse « amant », « je prend un amant » ce qui montre qu'elle est déterminée a se venger de Claudio, et rapidement comme le montre cette gradation croissante : « dès demain, dès ce soir ». Tout cela montre que l'amour peut servir à des fins mauvaises et peut faire souffrir. Un autre exemple très parlant qui montre que l'amour peut être douloureux est le cas de Coelio qui lui souffre d'un amour qui n'est pas réciproque. Comme le dit Octave à Marianne : « Je ne vous parle pas de sa souffrance, de cette douce et triste mélancolie qui ne s'est jamais lassée de vos rigueurs » Octave s'en sert comme argument pour prouver la sincérité de Coelio à Marianne pendant leur discussion. Alfred de Musset nous montre aussi que l'amour n'est pas si simple et est même très compliqué. Cela peut être a cause d'une mauvaise communication, nous avons l'exemple de Marianne qui exprime à Octave son attirance que par des insinuations et des métaphores. Marianne déclare « Je veux prendre un amant, […] du moins un cavalier » la définition d'un ''cavalier'' dans le terme amoureux signifie : ''homme qui s'astreint à faire en tout les volontés d'une dame par amour '' en utilisant ce terme elle essaye de montrer à Octave qu'elle le veut lui comme amant car en acceptant Octave marcherai sur les liens de famille qu'il a avec Claudio et deviendrai donc le cavalier de Marianne. Elle essayera aussi de lui montrer qu'elle s’intéresse à lui en lui montrant qu'elle lui fait confiance et qu'elle compte sur lui pour lui trouver un bon amant « votre choix », « qui me conseillez vous ? », « qui vous voudrez » et en lui faisant comprendre que Coelio ne l’intéresse pas comme le montre cette phrase : « Coelio ou tout autre, peu m'importe ». Dans notre cas Octave comprend les insinuations de Marianne mais ce n'est pas tout le monde qui pourrai comprendre une conversation amoureuse si peu claire. L'amour peut aussi se montrer compliqué car parfois certaines personnes priorisent d'autres liens, comme les liens d'amitié dans le cas d'Octave. Octave est fidèle a Coelio et priorise donc leur amitié à Marianne, il le montre en essayant de ''vendre'' Coelio à Marianne quand, elle, essaye de lui faire comprendre qu'elle le veut en amant. Octave comprend ses insinuations mais il veut la dissuader de le vouloir comme amant, comme le montre cette phrase : « je n'ai jamais valu grand chose » tout en disant que Coelio est l'homme fait pour elle, en utilisant une métaphore pour la persuader : « Regardez dans vôtre âme, c'est elle qui peut vous parler de la sienne ». Il insiste en utilisant une anaphore « Si jamais homme au monde a été digne de vous comprendre, digne de vivre [...] ». Puis on apprend aussi au fil de l'histoire qu'Octave n'est pas vraiment intéressé a l'amour, contrairement a Marianne qui elle veut d'une véritable histoire d'amour. Les images de l'amour donnés par Alfred de Musset dans cet extrait de texte et dans toute l'histoire en générale sont négatives. Alfred de Musset montre dans son œuvre que l'amour est douloureux et complexe. Compte tenu de ses propres expériences souvent mauvaises, c'est compréhensible qu'il ait maintenant une mauvaise image de l'amour. Ou bien c'est une certaine expérience qu'il a voulu retranscrire dans cette pièce.
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