commentaire de texte: Le portrait de Jeanne
Publié le 22/10/2011
Extrait du document
Séance n°3 : Le portrait de Jeanne.
Objectifs : Comprendre les fonctions du portrait d’un personnage dans le roman.
Identifier l’aspect réaliste et naturaliste de la description.
Comprendre la notion d’implicite.
S’initier au commentaire
Problématique : Montrer les effets réalistes dans le portrait de Jeanne et comprendre en quoi il complète l’exposition du roman.
Ecriture : Recherche d’un axe et des sous-axes d’une partie de commentaire à partir de questions de lecture analytique. .
Langue : Les champs lexicaux.
Les expansions du nom.
L’article défini
Oral : Intervention des élèves
Lecture complémentaire : le portrait de Mme Arnoux dans l’éducation sentimentale.
Texte :
Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses cheveux d'un blond luisant qu'on aurait dit
avoir déteint sur sa chair, une chair d'aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d'un léger
duvet, d'une sorte de velours pâle qu'on apercevait un peu quand le soleil la caressait. Ses
yeux étaient bleus, de ce bleu opaque qu'ont ceux des bonshommes en faïence de Hollande. Elle avait, sur l'aile gauche de la narine, un petit grain de beauté, un autre à droite, sur le
menton, où frisaient quelques poils si semblables à sa peau qu'on les distinguait à peine. Elle
était grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille. Sa voix nette semblait parfois trop aiguë ;
mais son rire franc jetait de la joie autour d'elle. Souvent, d'un geste familier, elle portait ses
deux mains à ses tempes comme pour lisser sa chevelure.
*Quelques questions à se poser lors d’une première lecture :
Position du narrateur et points de vue utilisés :
Premières impressions ressenties / à l’image du personnage (justifiez) :
*Après une deuxième lecture : tentez d’affiner votre analyse en comparant ce texte avec par exemple un texte du même type que vous avez étudié.
*Faîtes émerger des pistes de lecture et débutez votre relevé :
Pistes de lecture :
I/ Une jeune fille séduisante.
II/ Quelques détails réalistes qui empêchent l’idéalisation.
Relevé :
I/ Je relève tous les éléments qui révèlent l’aspect séduisant de la jeune fille.
II/ Je relève les détails réalistes.
III/ Le tableau à réaliser au brouillon.
I/ Je relève tous les éléments qui révèlent l’aspect séduisant de la jeune fille.
Relevé |
Procédés |
Interprétation. |
Elle semblait un portrait de Véronèse l.1
Conclusion partie I :
Pourtant :
|
|
|
Correction :
Relevé |
Procédés |
Interprétation. |
Elle semblait un portrait de Véronèse l.1
Cheveux d’un blond luisant
Ses yeux étaient bleus
Elle était grande ondoyante de taille mûre de poitrine.
Conclusion partie I : Une héroïne qui correspond aux canons de la beauté de l’époque.
Pourtant : ( transition) certains détails nous empêchent de la con sidérer comme une beauté parfaite.
|
V d’état + Assimilation peinture de Véronèse peintre italien connu pour la beauté et la richesse de ses coloris clairs
Présence de l’expansion du nom « d’un blond luisant « composé d’un c du nom et d’un adj qual
Adj qual
Attributs du sujet « elle «
|
Allusion à la carnation parfaite de la jeune fille teint pâle canon de la beauté de l’époque.
Mise en valeur de la couleur des cheveux par le choix de l’expansion rejoint la remarque précédente. Cf la couleur.
Canon de la beauté : la blonde aux yeux bleus au teint pâle.
Mettent en valeur la beauté de la jeune fille Rythme ternaire qui crée un effet d’insistance , de régularité et de perfection.
|
II/ Un portrait réaliste.
Relevé |
Procédés |
Interprétations. |
« Avoir déteint sur sa chair «
Une chair d’aristocrate à peine nuancé de rose
Ombré d’un léger duvet
Bleu opaque
Qu’on ceux des
bonshommes de Hollande
Où frisaient quelques poils
Si semblable à la peau qu’on les distinguait à peine
|
Complément de l’adj luisant
C du nom
Expansion du nom chair
Adj qual
Comparaison grotesque
Expansion du nom menton
Comparaison + adverbe |
Nous amène à reconsidérer le compliment. Uniformité dans les couleurs pas de contraste.
Renforce cette uniformité. Pâleur = fadeur. Sans relief ?
Détail qui nous amène à reconsidérer tous les éléments précédents de la description. Nous ne sommes plus dans l’idéalisation mais dans la description réaliste. M. Tue le rêve.
Sans couleur+ contraire au cliché yeux limpides miroir de l’âme. S’éloigne du traditionnel. Eloigne de nous tout sentiment d’admiration. Faïence peu précieux bon marché= ordinaire.
Détail réaliste même phénomène.
Absence de contraste Pâleur fadeur. |
*A présent vous devez être en mesure de proposer un plan et une problématique en reprenant les remarques faîtes au brouillon.
I/ Une belle jeune fille.
Relevé |
Procédés |
Interprétation. |
Elle semblait un portrait de Véronèse l.1
Cheveux d’un blond luisant
Ses yeux étaient bleus
Elle était grande ondoyante de taille mîre de poitrine.
Conclusion partie I : Une héroïne qui correspond aux canons de la beauté de l’époque.
Pourtant : ( transition) certains détails nous empêchent de la con sidérer comme une beauté parfaite.
|
Comparaison peinture de Véronèse peintre italien connu pour la beauté et la richesse de ses coloris clairs
Présnence de l’expansion du nom « d’un blond luisant « composé d’un c du nom et d’un adj qual
ADj qual
Attribut du sujet « elle « |
Allusion à la carnation parfaite de la jeune fille teint pâle canon de la beauté de l’époque.
Mise en valeur de la couleur des cheveux par le choix de l’expansion rejoint la remarque précédente. Cf la couleur.
Cano de la beauté : la blonde aux yeux bleux au teint pâle.
Mettent en valeur la beauté de la jeunne fille Rythme ternaire qui crée un effet d’insitance , de régularité et de perfection.
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II/ Une portrait réaliste.
Relevé |
Procédés |
Interprétations. |
« Avoir déteint sur sa chair «
Une chair d’aristocrate à peine nuancé de rose
Ombré d’un léger duvet
Bleu opaque
Qu’on ceux des bonshommes de Hollande
Où frisaient quelques poils
Si semblable à la peau qu’on les distinguait à peine
|
Complément de l’adj luisant
C du nom
Expansion du nom chair
Adj qual
Comparaison grotesque
Expansion du nom menton
comparaison |
Nous amène à reconsidérer le compliment. Uniformité dan les couleurs pas de contraste.
Renforce cett uniformité. Paleur = fadeur. Sans relief ?
Détail qui nous amène à reconidérer tous es éléments précédents de la description. Nous ne sommes plus dans l’idéalisation mais dans la description réaliste. M. Tue le rêve.
Sans couleur+ contrait au cliché yeux limpide miroir de l’ame. S’éloigne du traditionnel. Eloigne de nous tout sentiment d’admiration. Faîence peu précieux bon marché= ordinaire.
Détail réaliste m^me phénomène.
Absence de contraste Pâleur fadeur. |
A partir de votre relevé trouvez trois points à développer dans cette partie :
1/ L’importance accordée aux détails.
- grains de beuaté ;
- poils, léger duvet.
2/ La fadeur de l’héroïne.
Pas de contraste : avoir déteint.
Pâleur : bonshommes de hollande, à eine nuancée de rose..
2/ Un physique banal.
faîence
Au terme du relvé possibilité de procédér à des ajustements pour éviter les redites. Ex : jeune fille ordinaire/ Description réaliste. Mais possibilité de consacrer une petite partie au regard de l’auteur par le choix du narrateur. Omniscient qui semble connaître l‘héroîne + critique implicite de l’aristocratie sur le déclin
Méthode :
A partir du relevé 1 : trouver 3 paragraphes distincts et rédiger.
Méthode de rédaction d’un axe de lecture.
Séance de jeudi : après correction de l’axe 2
a/ Tenter de délimiter des sous axes :
1/ La fadeur de l’héroïne :
L’absence de contraste, l’uniformité
« avoir déteint, à peine nuancée de rose, si semblable à sa peau «
Paleur : sang bleu «chair d’aristocrate «…
Yeux opaque
2/ De nombreux détails réalistes qui viennent contrbalncer l’amge positive du début :
L’importance accordée aux détails.
- grains de beuaté ;
- poils, léger duvet.
- Petit défauts :voux un peu trop aigu
3/ Finalement : Un physique banal.
Comparaison avec les bonshommes de Hollande
Faîence diférent de porcelaine bibelot sans valeur.
b/ Première ébauche de rédaction.
Pl1 qui annonce l’axe II et qui fait transition avec l’axe I
Transition Axe 2
Rédaction de l’axe II du portrait de Jeanne.
Pl2Cependant, certains éléments du portrait nous empêchent de considérer Jeanne comme une beauté à première vue parfaite.
En effet, M parsème son portrait de détails qui crée des effets de réel et dévalorise quelque peu la description
Pa1Tout d’abord, Jeanne nous apparaît comme une jeune fille fade et sans relief. En effet Maupassant insiste sur l’absence de contraste dans la carnation de la jeune fille. On le voit à la ligne X : « cheveux d’un blond luisant … déteint sur sa chair « : ici l’expansion du nom « cheveux « montre qu’il n’y a pas de contraste bien défini entre la couleur des cheveux et de la peau de la jeune fille. Jeanne semble être d’une seule teinte. De plus l’adverbe « à peine « : « une chair d’aristo à peine nuancée de rose « contribue à accentuer cette impression d’absence de relief. Jeanne est une jeune fille pale au sang bleu une « chair d’aristocrate « à la ligne X semblable à tous ceux de son rang.
Pa2 : Par ailleurs M s’emploie également à dévaloriser la jeune fille par l’emploi de nombreux détails réalistes qui viennent banaliser sa description : En effet, la référence au légers duvet ou au poils qui frisent sur son menton ancre le portrait de Jeanne dans le réalisme et interdit tout sentiment admiratif .
Le choix de l’adj « opaque « qui signifie ici sans couleur participe du m^me effet. Nous sommes loin du regard bleue limpide miroir de l’âme de la jeune fille parfaite.
Pa3 :Enfin, la comparaison incongrue aux bonshommes de faïence révèle l’aspect ordinaire, banale de la jeune fille par opposition au teint de porcelaine des belles jeunes filles.
Ainsi, M dresse le portrait réaliste d’une jeune fille ni belle ni laide, une jeune fille ordinaire comme le sera sa vie.
Méthode de rédaction de l’introduction
1/ Deux ou trois lignes générales sur l’auteur, le mouvement littéraire auquel il appartient :
Ex :
2/ Présenter l’œuvre :
Ex :
3/ présentation de l’extrait :
Ex :
4/ Annonce de la problématique et des deux axes.
Ex :
Correction
1/ Deux ou trois lignes générales sur l’auteur, le mouvement littéraire auquel il appartient :
Ex : M écrivain du XIX s’est beau coup penché sur le réalisme et en a tiré une théorie qu’il expose dans la Préface de Pierre et Jean : le réaliste est avant tout un illusionniste de talent. Selon lui, l’écrivain ne peut pas représenter le réel tel qu’il est, il doit accomplir des choix.
2/ Présenter l’œuvre :
Ex : Dans Une vie, roman à mi- chemin entre le réalisme et le naturalisme, M choisit de retracer l’itinéraire d’une jeune aristocrate du XIX siècle. Pour cela, il met en avant l’aspect particulièrement monotone de sa vie, laissant transparaître un certain pessimisme.
3/ présentation de l’extrait :
Ex : Dans l’extrait que nous avons à étudier, M entreprend de nous décrire Jeanne l’héroïne du roman. Elle apparaît au lecteur pour la première fois dès les premières lignes du roman.
4/ Annonce de la problématique et des deux axes.
Ex : De quelle manière M dresse-t-il le portrait de l’héroïne ? Nous répondrons à cette question en étudiant dans un premier temps la valorisation du personnage par la narration et dans un deuxième temps les effets de réel mis à l’œuvre dans la description.
Correction
M écrivain du XIX° siècle s’est beaucoup penché sur le réalisme et en a tiré une théorie qu’il expose dans la Préface de Pierre et Jean : « le réaliste est avant tout un illusionniste de talent «. Selon lui, l’écrivain ne peut pas représenter le réel tel qu’il est, il doit accomplir des choix.
Dans Une vie, roman à mi- chemin entre le réalisme et le naturalisme, M choisit de retracer l’itinéraire d’une jeune aristocrate du XIX siècle. Pour cela, il met en avant l’aspect particulièrement monotone de sa vie, laissant transparaître un certain pessimisme.
Dans l’extrait que nous avons à étudier, M entreprend de nous décrire Jeanne l’héroïne du roman. Elle apparaît au lecteur pour la première fois dès les premières lignes.
De quelle manière M dresse-t-il le portrait de l’héroïne ?
Nous répondrons à cette question en étudiant dans un premier temps la valorisation du personnage par la narration et dans un deuxième temps les effets de réel mis à l’œuvre dans la description.
Rédaction d’un axe de lecture :
Introduction de l’axe I
Dans cet extrait Jeanne correspond aux canons de la beauté de l’époque. En effet, elle apparait comme une belle jeune fille comme le prouve l’emploi de nombreuses expressions mélioratives qui renvoient l’image d’un personnage attachant et sympathique.
Pa1 : A première vue, Jeanne apparaît aux yeux du lecteur, de prime abord comme une belle jeune fille.
En effet, son portrait correspond aux canons de la beauté de l’époque comme la blondeur à la ligne 2 : « blond luisant «, les yeux bleus à la ligne 6 : « ses yeux étaient bleus « et le teint clair : « chair à peine nuancée de rose « à la ligne 3. Par ailleurs, la comparaison à la peionture de Véronèse ligne 1, peintre connu pour la richesse de ses coloris claird,
Pa 2 : De plus, l’emploi de nombreuses expressions mélioratives contribuent à donner de Jeanne une image favorable :
Pa 3 : Enfin, La description donne l’image d’un personnage attachant et sympathique.
Conclusion partielle : Malgré tout, nous sommes loin d’un portrait idéalisant. En fait, ce sont certains détails de la description qui nous amènent à reconsidérer ce portrait
Axe II :
Intro d’axe : En effet, M parsème son portrait de détails qui crée des effets de réel et dévalorise quelque peu la description
1/ Tout d’abord, Jeanne nous apparaît comme une jeune fille fade et sans relief.
2/ Par ailleurs M s’emploie également à dévaloriser la jeune fille par l’emploi de nombreux détails réalistes
3/ Enfin, la comparaison incongrue aux bonshommes de faïence révèle l’aspect ordinaire,
Conclusion partielle
Jeanne se révèle donc être une jeune fille ordinaire ……
Rédaction du paragraphe : Des détails réalistes.
Pl1Cependant, certains éléments nous empêchent de la considérer comme une beauté parfaite.
En effet, Maupassant insise sur certains détails réaliste qui nous empêchent d’admirer la jeune fille.
Tout d’abord, l’emploi des participes déteints et nuancée associé à l’advebe à peine accentue la fadeur de la jeune fille. Dès lors J, nous apparaît comme une j f sans relief. Le cdn : d’aristocrate : contribue à créer le m^me effet.
De plus, la référence au légers duvets ou au poils qui frise sur son menton ancre le portrait de Jeanne dans le réalisme et interdit tot sentiment admiratif . Le choix de l’adj opaque qui signifie ici sans couleur participe du m^me effet. Nous somms loin du regard blue limpide miroir de l’ame de la jeune fille parfaite. La comparaison incongure aux bonshomme de faîence révèle l’aspect ordinaire, banale de la june fille par opposition au tenti de porcelaine des belles jeunes filles.
On en arrive à la conclusion que Jeanne n’est ni belle ni laide mais ordinaire comme le sera sa vie.
Ainsi, M dresse le portrait réaliste d’une jeune fille ni belle ni laide, une jeune fille ordinaire comme le sera sa vie.
Pourquoi selon vous, M privilégie l’aspect physique du personnage et non l’aspect moral ?
Lecture du portrait du baron.
Quel type de portrait : essentiellement moral par opposition à celui de J
Pourquoi : car c’est le père qui décide le père qui tinet les rennes de l’éduation de sa fille c’est lui qui a décidé de son entrée au couvent, lui qui va décider de sa sortie. Les jeunes filles de l’époque n’ont rein à die elles n’ont qu’à être belle et agéable, c’est le cas de Jeanne. Elles passent ds bras du père à clui du mari.
CF la place des cod :voulant la faire, il la tteant, J : rôle d’objet
Manière également de montrer que J sort du couvent qu’elle a tout à apprende de la vie, quelle n’a pas vraiment de personnalité, elle est là comme une plastique, une matière prête à être modelée.
Ordre des portrait : pk celui du père puis celui de la fille ?
Ordre de la descendance : contrat naturaliste : voir autre photocop
l
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