Commentaire de l'extrait de Le Père Goriot de Balzac
Publié le 15/09/2006
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Honoré de Balzac, écrivain du XIXe siècle, est parmi les grands auteurs durant le mouvement littéraire du réalisme. Il publie en 1835 Le Père Goriot qui fait parti aussi de La comédie humaine, collection des œuvres de Balzac. Cette œuvre en effet relate l'ambition d'un jeune étudiant Eugène de Rastignac qui cherche à s'introduire dans la haute société. La vicomtesse de Beauséant est prête à aider Eugène pour parvenir à ces ambitions, et c'est chez elle qu'il parvint à connaître les relations du Père Goriot et ses filles. Le père Goriot avait fait sa fortune étant vermicellier. Ses filles se marient à des personnes de haute classe. Il est ensuite abandonné par ses propres filles qu'il aime tant. A la fin du roman, il est condamné à mourir à cause de ses filles qui ne s'intéressent qu'à l'argent de leur père. En effet, le présent extrait se situe à la fin du roman. Il met en scène le père Goriot qui parle à Eugène. Le père Goriot admet que ses filles ne regardaient rien en lui que sa poche. Il est malheureux et au point de mourir. Le thème de paternité associé au père Goriot est aussi observé dans l'extrait présent. Dans ce travail, nous montrerons en premier lieu le changement d'attitude des filles du père Goriot. Ceci est causé principalement par la société dans laquelle elles vivent que nous étudieront en second lieu. Enfin, nous soulignerons la souffrance du père Goriot causé généralement par ses propres filles, Anastasie et Delphine. Le changement d'attitude est remarqué dans cet extrait chez les filles du père Goriot. Juste après le mariage de ses filles, le père Goriot est respecté et considéré. Comme il est riche et a donné en héritage une somme considérable (« près de huit cents mille francs «, l. 4-5) à chacune de ces filles, il jouit de la présence de ses filles (« elles étaient aux petits soins pour moi «, l. 1-2). Il va au spectacle (« l'ont me menait en voiture au spectacle «, l. 15-16), et il a le droit de rester chez ses filles comme il le souhaite (« je restais comme je voulais aux soirées «, l. 16-17). Le père Goriot s'entend bien avec ses beaux-fils de haute classe (« l'on me recevait : « Mon bon père, par-ci ; mon cher père, par-là. «, l. 6-7). Il dîne même avec eux (« je dînais avec leurs maris «, l. 8-9). Ses filles lui considère encore comme leur père (« elles m'avouaient pour leur père «, l. 17-18). L'emploi du temps passé dans les phrases du père Goriot met en évidence que ce ne sont que des actions du passé. Le père Goriot est contemplé car « il [je] n'avait[s] rien dit de ses [mes] affaires «, l. 11. Ses filles changent peu à peu (« je voyais bien que c'était des frimes «, l. 20-21). Après quelque temps, ses filles commencent à le traiter comme s'il n'était pas leur père (« le premier regard par lequel Anastasie m'a fait comprendre que je venais de dire une bêtise qui l'humiliait «, l. 33-35) ; (« je suis allé chez Delphine (…) voilà que j'y fais une bêtise qui me l'a mise en colère «, l. 38-39), avant de franchir l'apogée de leur changement (« Et me voilà à la porte de mes filles «, l. 42-43). Ce changement d'attitude vis-à-vis de leur père peut s'attribuer à la haute société dans laquelle elles vivent. En effet, nous remarquons que cet extrait présente des traits associés à la haute société de l'époque. Cette société est désagréable (« le monde n'est pas beau, l. 14-15) comme le dit le père Goriot. Le matérialisme est éminemment attribuer à cette société. Le fait que le père Goriot a donné en héritage une grande somme à ses filles, lui permet d'être convenablement traiter par ses filles et leur maris (« je venais de leur donner à chacune près de huit cent mille francs, elles ne pouvaient pas, ni leur maris non plus, être rudes avec moi «, l. 4-6). Il « est [était] un homme à soigner «, l. 13). En outre, l'argent va de face à face avec l'attention et le respect. Le père Goriot est respecté par toute la société car il possède une fortune (« et l'on me regardait avec le respect dû aux écus «, l. 27). Il est bien combler grâce à son argent (« et l'on était aux petits soins, mais c'était pour mon argent «, l. 13-14). Nous voyons en effet que cette société se concentre surtout sur l'argent avant toute autre relation (« c'est le père aux écus, il est riche «, l. 25-26). Le fait que même ses propres filles parlent ainsi montre que l'argent est un outil essentiel pour survivre et rester dans cette société. Néanmoins, le père Goriot est abandonné et souffre gravement à cause de ses filles. La souffrance de père Goriot dans cet extrait peut s'attribuer à deux cas : une souffrance physique et une souffrance morale. Nous apprenons que durant cette phase du roman, le père Goriot est en train de mourir. Il est au chevet de la mort. Par conséquent, il exprime des douleurs physiques à travers des mots en parenthèses (« (oh ! je souffre un cruel martyre !) «, l. 3) ; (« Ma tête est une plaie ! «, l. 29-30). L'emploie des exclamations à la fin de chacune des ces phrases montre que le corps de père Goriot est en train de souffrir sévèrement. Le père Goriot arrive même à évoquer la mort (« il faut souffrir pour mourir «, l. 30-31). Le champ lexical de la souffrance et la douleur physique peut être déduit dans cet extrait (« martyre «, l. 3 ; « plaie «, l. 30 ; « souffre «, l. 30 ; « mourir «, l. 31). De plus, le père Goriot souffre moralement à cause de ses filles. Il a une passion pour ses filles, mais ces dernières ne l'aiment pas. La souffrance physique que le père Goriot est en train de traverser est minuscule en comparaison avec celle que ses filles lui ont affligée. (« ce n'est rien en comparaison de la douleur que m'a causée le premier regard par lequel Anastasie «, l. 32-34). Le père Goriot exprime des douleurs sentimentales (« m'a percé le cœur «, l. 20 ; « son regard m'a ouvert toutes les veines «, l. 35-36). Nous pouvons remarquer une corrélation entre sa souffrance physique et sa souffrance émotionnelle par les noms des organes du corps « le cœur «, « les veines «. Le père Goriot est au point d'être fou à cause de ses filles (« j'en suis devenu comme fou «, l. 40). Tout le long de l'extrait, le père Goriot est malheureux. Le père Goriot aime beaucoup ses filles mais celles-ci le rejette et elles sont insouciantes. Elles oublient l'amour de leur père à cause de la haute société. Par contre, elles se montrent agréables et accueillantes après avoir reçu leur héritage. Nous pouvons ainsi conclure que ses filles sont juste matérialiste comme la plus part des gens de cette haute société. Sans argent pas de respect ni de considération. Le thème de la paternité est remarquable dans ce roman de Balzac par le personnage du père Goriot. Et aussi dans cet extrait, nous apercevons que le père Goriot a été grièvement blessé par ses filles. Cet extrait relate d'une façon réelle la vie des gens de cette époque. L'argent est la clef aux atouts.
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