Commentaire composé : Voltaire : Zadig : Chapitre 1 : Le borgne
Publié le 10/10/2010
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CHAP. I. — Le borgne.
Du temps du roi Moabdar, il y avait à Babylone un jeune homme nommé Zadig, né avec un naturel renforcé par l’éducation. Riche et jeune, il savait retenir ses passions; Il ne simulait jamais; il ne voulait pas toujours avoir raison, et respecter la faiblesse des hommes. On était étonné de voir qu’avec beaucoup d’esprit il n’insultera jamais par des railleries à ces propos si vagues, si rompus, si tumultueux, à ces diffamations téméraires, à ces décisions ignorantes, à ces turlupinades grossières, à ce vain bruit de paroles qu’on appelait conversation dans Babylone. Il avait appris dans le premier livre de Zoroastre, que l’amour-propre est un ballon gonflé de vent, dont il sort des tempêtes quand on lui a fait une piqûre. Zadig surtout ne se vantait pas de mépriser les femmes et de les subjuguer. Il était généreux; il ne craignait point d’obliger des ingrats, suivant ce grand précepte de Zoroastre: Quand tu manges, donne à manger aux chiens, dussent-ils te mordre. Il était aussi sage qu’on peut l’être; car il cherchait à vivre avec des sages. Instruit dans les sciences des anciens chaldéens, il n’ignorait pas les principes physiques de la nature, tels qu’on les connaissait alors, et savait de la métaphysique ce qu’on en a su dans tous les âges, c’est-à-dire fort peu de chose. Fermement persuadé que l’année était de trois cent soixante et cinq jours et un quart, malgré la nouvelle philosophie de son temps, et que le soleil demeurait au centre du monde; et les principaux mages lui exprimaient, avec une hauteur injurieuse, qu’il possédée de mauvais sentiments, et que cela avait être ennemi de l’État que de croire que le soleil tournait sur lui-même, et que l’année avait douze mois, il se taisait sans colère et sans dédain.
Zadig, avec de grandes richesses, et par cohérent avec des amis, ayant de la santé, un visage aimable, un esprit juste et modéré, un cœur sincère et noble, supposa qu’il pouvait être heureux. Il envisager de se marier à Sémire. Sa beauté, sa naissance et sa fortune redonnaient le premier parti de Babylone. Pour elle un attachement solide et vertueux, et Sémire l’aimait avec passion. Ils touchaient au moment fortuné qui allait les unir, lorsque, se promenant ensemble vers une porte de Babylone, sous les palmiers qui agrémentaient le rivage de l’Euphrate, et vinrent à eux des hommes armés de sabres et de flèches. C’étaient les satellites du jeune Orcan, neveu d’un ministre, à qui les courtisans de son oncle avaient fait accroire que tout lui était permis. Il n’avait aucune des grâces ni des vertus le Zadig; mais, croyant valoir beaucoup mieux, il était désespéré de n’être pas préféré. Cette jalousie, qui ne venait que de sa vanité, lui fit penser qu’il aimait éperdument Sémire. Il souhaitait l’enlever. Les ravisseurs la saisirent, et dans les emportements de leur violence ils la blessèrent, et firent couler le sang d’une personne dont la vue aurait attendri les tigres du mont Imaüs. Elle perçait le ciel de ses plaintes. Elle s’écriait: « Mon cher époux! On m’arrache à ce que j’adore. « Elle n’était point préoccupée de son danger; elle ne pensait qu’à Zadig. Celui-ci, la défendait avec toute la force que donnent la valeur et l’amour. Aidé seulement de deux esclaves, il mit les ravisseurs en fuite, et ramena chez elle Sémire évanouie et sanglante, qui en ouvrant les yeux vit son sauveur. Elle lui dit. : « O Zadig! Je vous aimais comme mon époux, je vous aime comme celui à qui je dois l’honneur et la vie. « Jamais il n’y eut un cœur plus pur que celui de Sémire; jamais bouche plus ravissante n’exprima des sentiments plus touchants par ces paroles de feu qu’inspirent le sentiment du plus grand des bienfaits de l’amour le plus légitime. Sa blessure était impalpable; elle guérit bientôt. Zadig était blessé plus sérieusement; un coup de flèche reçu près de l’œil. Sémire ne suppliait a dieu la guérison de son amant. Ses yeux étaient nuit et jour baignés de larmes: elle attendait le moment où Zadig pourraient savourer de ses regards; mais un abcès survenu à l’œil blessé. On envoya jusqu’à Memphis chercher le grand médecin Hermès, qui arriva avec un nombreux cortège. Il examina le malade et déclara qu’il perdrait l’œil; il prédit même le jour et l’heure que cela arrivera. « Si c’eût été l’œil droit, dit-il, je l’aurais guéri; mais les plaies de l’œil gauche sont incurables. « Tout Babylone, , admira la profondeur de la science d’Hermès. Deux jours après l’abcès perça de lui-même; Zadig fut guéri parfaitement. Hermès écrivit un livre où il lui prouva qu’il n’avait pas dû guérir. Zadig ne le lut point; mais, dès qu’il put sortir, il se prépara à rendre visite à sa bien aimée, et pour qui seule il voulait avoir des yeux. Sémire était à la campagne depuis trois jours. Il apprit en chemin que celle-ci, avait une répugnance insurmontable pour les borgnes, venait de se marier à Orcan la nuit même. A cette nouvelle il s’effondra sans connaissance; sa douleur le mit au bord du tombeau; il fut longtemps malade, mais enfin la raison l’emporta sur son chagrin; et l’atrocité le consoler.
« Puisque j’ai essuyé, dit-il, un si cruel caprice d’une fille élevée à la cour, il faut que j’épouse une citoyenne. Il choisit Azora, la plus sage et la mieux née de la ville; il l’épousa et vécut un mois avec elle dans les douceurs de l’union la plus tendre. Seulement il contemplait en elle un peu de légèreté, et beaucoup de penchant à trouver toujours que les jeunes gens les mieux faits étaient ceux qui avaient le plus d’esprit et de vertu.
Commentaire :Littéraire :
Sur Zadig de Voltaire (le borgne)
«Histoire orientale« de François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), Zadig ou la destinée fut publiée en 1747. Zadig s’appela d’abord Memnon, qui ne comportait que quinze chapitres. Selon Longchamp, secrétaire de Voltaire, ce conte aurait été composé chez la duchesse du Maine, à Sceaux où le philosophe s’était réfugié à la suite d’un incident au jeu de la reine à l’automne 1747. Longchamp a sans doute confondu ce séjour à Sceaux avec celui de l’année précédente. Mais il n’a aucune raison de se tromper lorsqu’il raconte que Voltaire lisait à la duchesse des chapitres de ses contes, en particulier de Zadig. Encouragé par les applaudissements, Voltaire décide de le publier en limitant l’impression à mille exemplaires. Il recourt à une ruse étonnante, donne la première moitié de son manuscrit à Prault et la seconde à Machuel. Chaque libraire doit lui abandonner sa moitié d’ouvrage. Il fait brocher les deux parties ensemble, qui paraissent en septembre 1748. Il révise le texte en 1752 et en 1756.Ce récit comporte de nombreux rebondissements et sera riche en découvertes et en rencontres pour le héros éponyme. Nous sommes ici au premier chapitre de ce conte, le chapitre où le lecteur va apprendre à sa familiariser avec les personnages, les lieux et l’intrigue qu’il va lui être donné de suivre. Il s’agira de s’interroger sur la potentialité romanesque qu’ouvre ce récit. Nous verrons pour cela dans une première partie la fonction de cet incipit ; puis, dans une seconde partie, nous nous pencherons sur la possibilité pour un philosophe d’être « au monde « ; enfin, dans une dernière partie, nous verrons que l’ironie voltairienne se développe ici entre référence à l’intrigue sentimentale et référence à l’épopée chevaleresque.
Zadig : archétype du héros voltairien. Il conjugue en sa personne l’ensemble des qualités désignées comme étant les qualités de l’homme idéal au XVIII°s, et associe à sa vertu une curiosité philosophique, une inclination à l’amour de l’autre et un goût pour la découverte et le voyage. En cela il rejoint les personnages de Candide ou de Micromégas.
Sémire est un personnage ambigu tant psychologiquement que littérairement. On s’attend à y voir une héroïne et on comprend à la fin du chapitre qu’on ne la reverra plus. C’était de fait une « fausse héroïne «, sans être non plus une anti-héroïne. Cela relève des jeux de Voltaire sur les codes du récit romanesque.
Les personnages secondaires sont légions dans cet incipit, comme généralement dans les incipit des contes voltairiens. On trouve ici le sage Zoroastre qui s’il ne figure pas physiquement dans le récit la marque de sa sagesse (et on le retrouvera plus tard dans le récit), les brigands qui tentent d’enlever Sémire avec Orcan à leur tête ; les deux esclaves qui aident Zadig à se débarrasser des brigands ; Hermès, le médecin ; Azora, la femme de Zadig… Frénésie de personnages qui défilent dans cet incipit.
Babylone est le lieu central du conte, du moins dans sa première partie avant que le personnage éponyme ne la quitte pour courir le monde. Babylone est un lieu presque traditionnel au XVIII°s, et fonctionne principalement comme symbole de l’Orient et de l’exotisme. C’est dans le récit un lieu de sécurité : à l’intérieur de Babylone, Zadig vit un parfait bonheur et s’apprête à épouser Sémire. Lorsqu’il sera en danger, il devra quitter la ville. C’est aux portes de Babylone en effet que se situe le danger, et notamment dans ce chapitre 1 la tentative d’enlèvement. On notera les précisions géographiques de cet événement dans le récit, alors que Babylone est totalement dépourvue d’annotations : ici on se trouve sur les rivages de l’Euphrate, on trouve des palmiers… Se sont encore des signes de l’exotisme, liés à tout un imaginaire occidental. Memphis est une ville annexe, dans laquelle ne se situe pas l’action mais qui est donnée comme contre-lieu à Babylone. C’est là que l’on trouve la résidence du « grand médecin. Cette nouvelle ville fait perdurer l’éloignement du récit pour le lecteur occidental positionné dans un univers qu’il ne maîtrise pas et qui a surtout pour fonction de désigner l’ailleurs.
De multiples rebondissements ont lieu dans cet incipit : la vie de Zadig promet d’être agitée et mouvementée. En un chapitre, il doit se marier, il sauve une jeune fille, il frôle la mort, il perd tout, il se marie avec une autre jeune femme… Beaucoup d’illusions et de désillusions, comme un jeu de miroirs : Zadig ne fait que connaître des moments de bonheur et des moments de malheur. La fin du chapitre ouvre encore vers de nouveaux rebondissements. Le lecteur connaisseur de Voltaire se doute que tout cela va finir par des voyages et un parcours initiatique du globe, car rien à Babylone ne semble pouvoir le satisfaire. C’est ici que se situe toute la richesse du récit voltairien, dans cet élan vers l’ailleurs et vers l’autre, ce besoin de mobilité qu’éprouvent tous les personnages. En cela l’incipit programme une certaine lecture du récit.
Voltaire un philosophe et le monde, un héros accompli. « Un beau naturel « est le premier groupe nominal à valeur adjectivale d’une longue série qui va caractériser le protagoniste. Voltaire désigne par-là une qualité physique du personnage, et l’ordre dans lequel apparaissent ces groupes nominaux a son importance. En commençant par la caractéristique physique, Voltaire privilégie la prosopographie et non l’éthopée ce qui nous oriente vers le conte plus que vers le traité philosophique. S’il y a interprétation philosophique chez Voltaire, celle-ci est toujours subordonnée au récit. On le croise également « riche et jeune. « L’éducation « complète cette première ébauche du portrait de Zadig. On sait l’importance que les penseurs du XVIII°s ont donnée à l’éducation, notamment Rousseau (cf. l’Emile), mais également Voltaire, chez qui on peut lire à travers les divers récits initiatiques qui composent son œuvre autant de récits « fictionnelles « de traités d’éducation. L’éducation de Zadig, comme il se doit, est aboutie et réussie à étudier dans le texte. Un parangon de mesure : Zadig rejette la « conversation. Par ce terme, Voltaire désigne tous les faux bavardages et les discussions oiseuses qui peuplent l’élite babylonienne, et on ne peut s’empêcher évidemment d’établir un parallèle avec les salons qui foisonnent dans le Paris de cette époque. L’usage de l’italique sur ce terme est d’ailleurs symptomatique de la distance que prend le narrateur vis-à-vis de ce qu’il désigne comme étant la « conversation « : l’italique met en valeur dans le texte par le tremblement de Un(l’écriture. Zadig synthétise ainsi toutes les vertus de l’homme éclairent produit de la civilisation des Lumières. Un homme de science : une grande partie du paragraphe introductif est dédicacé à ce déploiement de connaissances scientifiques dont fait preuve Zadig. On analysera les références scientifiques utilisées par Voltaire, sous l’idée que ces éléments scientifiques doivent constituer le sommet de la science en 1750. Zadig, en homme de science, maîtrise donc les systèmes, et ne peut se laisser envahir par ses passions. Un progressiste : Voltaire dans cette évocation des avancées scientifiques de son temps, fait le procès d’une certaine pensée scientifique de son temps, et notamment de la prégnance des valeurs ecclésiastiques (cf. le débat sur le Soleil et la Terre pour savoir qui tourne autour de qui. Voltaire se situe dans la lignée des progressistes, et tout naturellement son personnage aussi. La recherche du bonheur constitue un des buts fondamentaux de Zadig, si ce n’est le premier : il « crut qu’il pouvait être heureux. Cette quête du bonheur constitue l’enjeu fondamental de la philosophie des Lumières qui, en établissant le meilleur système politique, vise au bonheur de la civilisation Ce qui caractérise Zadig, c’est qu’il recherche à la fois son bonheur mais également le bonheur le bonheur des autres. Zadig est, en somme, un homme parfait.
Orcan constitue un double inversé de Zadig : dans le bref portrait qui en est fait, tout ce qu’il nous est donné de savoir sont des valeurs totalement contraires à celles de Zadig : « il n’avait aucune des grâces et des vertus de Zadig. « Il est ainsi jaloux, méchant, orgueilleux, violent…
Orcan constitue en outre un obstacle au parcours idéal de Zadig. Son intervention forme un événement romanesque, une « péripétie. On étudiera toute l’emphase qui caractérise cet événement, et comment celui-ci bouleverse, révolutionne au sens propre la destinée de Zadig (et « Destinée « est le sous-titre de l’œuvre.
Orcan pousse néanmoins le récit à s’écrire, et c’est de fait en contrevenant au bonheur parfait de Zadig dans Babylone qu’il va provoquer l’errance intellectuelle et géographique du personnage et permettre par-là même au récit de se développer. Orcan va situer la destinée de Zadig sous le joug du malheur. Il est également une image de la difficulté pour le philosophe à intégrer la communauté des hommes, et nous rappelons que l’homme bon et vertueux qu’est Zadig se heurtera toujours aux jalousies de ses pairs.
Zadig comme héros parfait socialement, physiquement, intellectuellement, humainement, rejoint en quelle sorte les héros de conte, proches de l’archétype du « prince charmant. Il constitue dans le schéma actantiel une position ultime dans la perfection.
Sémire est le « premier parti de Babylone. Elle rejoint également les princesses de conte. Zadig et Sémire ne peuvent que s’unir, et ce récit possible semble déjà écrit. Mais on apprend dans cet incipit que cette princesse n’en a que les apparences : elle a « une aversion insurmontable pour les borgnes «, et pleurant d’amour elle oublie son amant en quelques jours pour une blessure qui en fait s’effacera quelque temps plus tard. Significativement, elle épouse Orcan, l’ennemi de Zadig : c’est pour ce dernier une défaite et un échec.
Le discours amoureux : on examinera dans ce chapitre la parole amoureuse qui émane tant de Zadig que de Sémire, notamment la ponctuation expressive, la lyrique de la poésie médiévale qui est empruntée, ou du roman sentimental (cf. l’immense succès de La Nouvelle-Héloïse de Rousseau au XVIII°s) : « Elle perçait le ciel de ses plaintes «…
Un épisode hautement épique : cf. l’héritage du Roland à Roncevaux ou de la légende de Tristan et Yseult. Ce chapitre a pour spécificité d’opposer, selon un schéma binaire et manichéen, un héros juste et bon à une coalition d’hommes fourbes et cruels (schéma archétypique du récit occidental. Zadig se retrouve seul contre tous, aux limites d’une image christique. L’exploit de Zadig : il réussit à vaincre ses ennemis ; il frôle la mort (cf. également le parcours du Christ. Zadig fait physiquement don de sa personne pour la femme aimée. Le chapitre introductif consacre une ouverture finale vers l’épopée. On comprend que Zadig n’est pas heureux dans son mariage avec Zamora, et qu’il ne pourra plus être heureux à Babylone. Il y a pour le personnage, et pour la continuité du récit, nécessité d’un départ. Le portrait de Zadig est, outre d’être pour le lecteur le moyen de se familiariser avec le personnage, un prétexte pour Voltaire à railler les hommes de son temps. Il raille ainsi la métaphysique, qui de tout temps n’a jamais produit aucune connaissance, mais également les sages qui tentent de faire croire des absurdités scientifiques. Il raille la Cour également avec la réflexion de Zoroastre sur l’amour-propre… Le médecin lui rejoint plutôt les sphères de la comédie et de la farce. C’est un personnage hautement ridicule, infatué de sa science et persuadé qu’il ne peut se tromper. On analysera les procédés de l’ironie voltairienne qui invite à sourire dans un double-discours : en prétendant que l’œil gauche est incurable contrairement à l’œil droit, ce médecin induit une distinction qui même pour le XVIII°s relève de l’absurde. La médecine se trouve être ici une fausse science, dans la tradition moliéresque. Le personnage de Sémire comporte également une potentialité comique dans le récit. Voltaire y reprend peu ou prou le personnage de la « précieuse ridicule « de Molière. Elle pousse de hauts cris, elle semble mourir pour son amant, pour, quelques lignes plus loin, le rejeter et épouser son ravisseur et l’homme qui a failli tuer celui qu’elle aimait quelques lignes plus hautes. Ce revirement aussi soudain qu’imprévisible laisse penser que Sémire a une fonction comique plus qu’une fonction actantielle réelle dans le récit.
Cet incipit de Zadig met en lumière l’orientation du conte : entre intrigue sentimentale et trame épique, l’ironie voltairienne va trouver une voie pour amuser le lecteur. L’inclination philosophique tend néanmoins à nuancer cette verve comique. Zadig est au sens propre un héros, c'est-à-dire un être pris entre l’humanité et la divinité, qui, tel Œdipe, va être le jouet d’un fatal destin et ne fera que rencontrer la méchanceté humaine dans son parcours sur le globe, comme sur un chemin de croix.
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