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Commentaire composé : le meurtre du trafiquant d'armes par Tchen

Publié le 04/09/2012

Extrait du document

 

Introduction :

 

L'histoire débute avec le meurtre du trafiquant d'armes par Tchen, qui s'établit dans une action historique collective : les insurgés sont en manque d'armes.Le meurtre de Tchen a pour but de dérober à la victime, un courtier, le document qui va lui permettre d'en acquérir.

Mais il faut se mettre dans la peau d'un lecteur, qui ne connait pas du tout la suite et essaye de juger ce début du roman avec la candeur de celui qui l'aborde pour la première fois.

Le texte a un mouvement simple. Il n'y a pas de structure rigoureuse puisqu'il s'agit de la retranscription d'un état mental, celui d'un terririste qui accomplit son premier meurtre. Le texte suit les méandres et les hésitations de l'exprit en proie à l'angoisse.

 

Dans un premier temps, nous allons abordé la technique narrative au service de l'action et de l'atmosphère présente dans ce texte.

Nous continuerons avec la transcription originale d'un univers mental pour enfin en dénoudre avec la réfléxion moral et métaphysique où nous parlerons d'un incipit inclassable.

 

Paragraphe 1 :

 

Le cadre spatio-temporel a souvent un certain contexte.

La date et l'heure enracine la fiction dans la chronologie de l'Histoire collective (effet de réel), mais n'est pas très éclairant pour le lecteur (contexte seulement allusif ; ne sera élucidé que plus tard).

La date "21 mars 1927" précise presque journalistiquement, qui contraste avec la notion d'intemporalité suggérée par le titre.

Malraux veut donner l'impression d'un compte-rendu, donné sur le vif (comme par un journaliste), avec absence de pathos. Il veut en réalité projetté le lecteur dans le feu de l'action, et donc ainsi donné un sentiment de vécu.

Il décide de déroulé son texte en mars car c'est le temps de l'eoir (du succès de la révolution, mais elle se terminera dans un bain de sang).

L'actualité est aussi très proche de la rédaction du roman. Pourle montrer, il utilise l'éclatement e l'insurrection communiste de ShangaÏ avec la révolution chinoise.

Pour Malraux, l'heure "minuit e demi" est une valeur symbolique. Cela transjette l'histoire dans un contexte nocturne avec un fort potentiel d'angoisse pour le lecteur.

Malraux met en scène une décor donné de façon fragmentaire et progressive. Cela signifie qu'il détaisucceffivement, comme au cinéma, des éléents séprés :"moustiquaires, plafond, pied".

Il utilise aussi des gradations avec le rétrécissement puis l'élargissement du champ visuel, vers l'extérieur (building).

Tout cela forme un va-et-vient de l'intérieur à l'extérieur. A l'intérieur, centré sur le lit, un homme et une moustiquaire sont mis à lécart du reste. Tandis qu'à l'extérieur, c'est le contexte urbain vague et bruyant qui reigne. Et au milieu, la frontière représente le symbole de l'enfermement (barreaux, comme en prison).

Le décor joue un rôle majeur. Cependant, il reste mystérieux avec peu de précisions. On utilise donc une certaine figure de style appellé énallage. Celle-ci consiste à employer une autre forme que celle qu’on attendait :"building, klaxons, quelques embarras de voitures" est utilisé pour parler du contexte urbain, des grandes villes européennes ainsi que des concession française de ShangaÏ. L'absence de pécisions su les bruits et les éclairages pousse le lecteur à entrer dans le héros, ainsi que sa conscience.

 

La brusquerie du début par l'intermédiaire de l'organisation du récit et le climat d'inquiètude n'a pas de préambule. On se pose la question dès la première phrase.

Au coeur de l'action angoissante règne une atmosphère de violence. L'idée de meurte, de clandestinité ainsi que l'évocation de risques courus par le personnage renforce le climat d'inquiète.

Même par la suite dans le texte, tout reste sous forme d'intérogation. Les circonstances ne sont pas tout de suite précisées, les questions se pressent : meurtre, mais mobile ? Identité de la victime  du meurtrier (on ne sait que le prénom) ? Lieu ? Date, heure précise mais bien vague.

Pour dévoiler une présence humaine, Malraux décide de décrire certaines parties du corps, notament les pieds. Le terme revient trois fois dans le texte. La première fois, il est précédé d'un adjectif démonstratif "ce". Cela signifie qu'il est inconnu pour le lecteur, mais pas pour Tchen. Le caractère obsessionnel du pied est ensuite associé à la vie puis à la mort. Rien n'existait à par ce pied, de la chair d'homme.

Le jeu des oppositions crée un climat d'inquiètude. Tout d'abord, il utilise les couleurs, le noir et blanc pour désigner l'ombre et la lumière avec "mousseline blanche". Et il fini avec le contraste de l'intérieur et l'extérieur. Ce raportant à cette opposition, l'idée d'emprisonnement et d'une inégalité entre le héro et les autres personnages.

 

Conclusion :

On peut donc conclure en montrant que Tchen est surtout en proie à un questionnement intérieur  qui fait écho à celui des autres personnages du roman, dont l'un des thèmes principaux est le rapport de l'homme à l'action.De plus, l'incipit annonce le suicide de Tchen : avec la blessure qu'il se fait lui-meme, symbole du sacrifice et des remords.

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