Commentaire composé extrait de la nausée de sartre
Publié le 30/01/2011
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Jean-Paul Sartre émerge probablement comme la personnalité littéraire et intellectuelle la plus marquante du 20e siècle. Romancier, dramaturge, philosophe, auteur d’essais et d’ouvrages critiques, militant politique, Jean-Paul Sartre est un point par rapport auquel on se situe. C’est un modèle de l’écrivain engagé, après Hugo, Zola et Malraux. La Nausée (1938), quelque peu autobiographique, représente le début du processus de réflexion dans l’ensemble de l’œuvre romanesque de Sartre [Huis clos(1944), Les mains sales(1948), Les mots (1964)].
Le livre est écrit sous la forme d’un journal, d’un long monologue intérieur où l’on perçoit les sentiments, les impressions et les pensées d’Antoine de Roquentin, le personnage principal, au cours duquel il remarque un changement qui s'empare de lui : ses sensations sont faussées, il éprouve un sentiment d'étrangeté et de dégoût. Le monde inanimé des choses provoque en lui une impression d'écœurement « douceâtre de nausée «.
Dans cet extrait de La Nausée (1938), Antoine de Roquentin, avant de quitter Bouville, monte sur une colline qui surplombe la ville, où il observe « les petits bonshommes noirs «. Il leur reproche de croire qu’ils peuvent maitriser leur existence. Le texte à la première personne est narratif, c’est un monologue intérieur où l’on perçoit les sentiments, les impressions et les pensées du personnage principal devant le panorama de Bouville.
Nous pouvons nous demander si la nature est vue de la même manière par le narrateur et les Bouvillois et comment les différents aspects de la nature sont évoqués dans cet extrait. Nous verrons alors, la façon dont ils sont émis dans ce passage.
Dans ce passage, on remarque deux différentes natures: la vrai nature, l’imprévisible et la rassurante et paisible, celle que les hommes croient maitriser.
Dans cet extrait, Antoine de Roquentin, prêt désormais à abandonner la ville, contemple du haut de la colline le panorama urbain qui s’étend à pieds. Ce n’est qu’au moment de la quitter que celui-ci s’interroge sur cette ville et qu’il la voit du dehors : auparavant, il était trop proche pour prendre ses distances et la percevoir comme un tout. La vision d’ensemble permet à Roquentin de constater
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