Commentaire composé acte 5 scène 5 et 6, Dom Juan
Publié le 15/09/2006
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Molière est un des représentants du classicisme du XVII ème siècle. Il commence à connaître un grand succès avec Les Précieuses ridicules en 1659 et L'École des Femmes, en 1662 ; mais dès ce moment il se heurte au clan dévot, mené par de grands personnages de la cour tel la Reine-mère, Marie de Médicis, qui l'accusent d'irrespect à l'égard du mariage, donc de la religion. Se croyant fort de la protection du Roi Louis XIV, Molière contre-attaque par une comédie féroce contre l'hypocrisie, en 1664 Le Tartuffe ; les dévots l'accusent alors d'athéisme, une accusation très grave pouvant mettre sa vie en danger, et fait interdire Le Tartuffe. Molière écrit alors, à partir d'août 1664, Dom Juan, destiné à remplacer Le Tartuffe à l'affiche. Cet auteur a voulu créer un grand seigneur libertin athée, Don Juan qui défie le Ciel et prend le masque de l'hypocrisie des votes. Dom Juan a un grand succès mais après quinze illustrations, les représentations s'arrêtent subitement suite à des pressions. Le thème est donc la religion comme il en est question dans le passage étudié, qui est la fin de la pièce : l'acte V scène 5 et 6. Après avoir invité la statue du Commandeur à souper dans la fin de l'acte III, Don Juan est à la campagne non loin de la ville. Dans les deux dernières scènes étudiées, plusieurs représentations de Dieu remettent en question l'athéisme et le mode de vie de Don Juan. La fin de la pièce est bien plus qu'un simple dénouement, la fin donne tout le sens à l'œuvre qui ne cesse de converger vers ce rendez-vous et la confrontation entre Don Juan et la statue du Commandeur, en pierre. De plus, cette scène a pour titre Dom Juan ou le festin de pierre. Donc, quelle est la fin de la scène vu les représentations du Ciel face à un athée ? Tout d'abord, la réponse sera étudié par les avertissements placés sur la route de Don Juan puis ensuite, le défie de Don Juan vers le Ciel. Enfin, la fin de la scène se caractérise par un double registre. Pour commencer, Don Juan est réprimandé par trois fois lors de ces deux scènes par le Ciel. Avant tout, un spectre fait son apparition au début de la scène 5 de l'acte V. Un spectre est un être humain mort dont on a l'image du corps. Il arrive et se présente à Don Juan en disant ces paroles « Don Juan n'a plus q'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde du Ciel ; et s'il ne se repent pas ici, sa perte est résolue. « Cette personne est mandatée par le Ciel car il y a une présence du champ lexical de la religion « miséricorde « « repent « « perte « et cette pression à le but d'une repentance immédiate avec la présence du complément d'objet direct « n'a plus q'un moment «. Cependant Don Juan croît reconnaître la voix, il à déjà rencontré cette voix au paravent don c'est un signe que représente le passé. C'est le rappel d'une femme bafouée, déshonorée « Qui ose tenir ces paroles ? Je crois connaître cette voix «. Cette dernière s'adresse à Don Juan à la troisième personne d'où l'effet d'un aspect solennel, l'étrangeté surnaturelle. Même si le spectre fait une remontrance à Don Juan, ce dernier peut encore se repentir en vertu de la « miséricorde du Ciel «, générosité entraînant le pardon, l'indulgence pour le coupable qui est Don Juan. En fin de compte, ce premier avertissement de Dieu est chargé de toucher la conscience de l'aristocrate pour son mode de vie libertin. Cependant ave l'entêtement de Don Juan « Spectre, fantôme, ou diable, je veux voir ce que c'est. «, l'ectoplasme change subitement de figure et représente le Temps avec sa faux à la main. Cette image est de plus en plus précise sur le futur de Don juan s‘il ne change pas sa vision de la vie. Le spectre révèle une allégorie du temps qui passe et qui conduit à la mort avec la représentation du Temps avec sa faux à la main. Plus Don Juan attend pour se repentir, plus la mort avec la faux se rapproche inéluctablement. Cette allégorie peint une notion morale par une image où les éléments reproduits correspondent trait pour trait aux éléments de l'idée représentée. De plus, ce fantôme reste très peu de temps « Le spectre s'envole dans le temps avant que Don Juan le veut frapper « et s'envole dans le temps. Cette apparition fugitive représente des notions abstraites avec aucun mot prononcé lors de sa transformation du Temps avec sa faux à la main. Don Juan reste sans relâche fidèle à sa vison car le spectre est impalpable et changeante, il ne veut toujours pas se repentir « Non, non, rien n'est capable de m'imprimer de la terreur, et je veux éprouver avec mon épée si c'est un corps ou un esprit «. Enfin, dans la scène 6, le dernier avertissement de Dieu fait son entrée avec la statue du Commandeur. Il est semblable au spectre, il est chargé d'arrêter Don Juan dans ses mauvaises décisions. Les deux personnages sont de volontés contraires, la statue donne des ordres au séducteur avec l'emploi de l'impératif « Donnez-moi la main. « qui soulignent l'affrontement entre le Ciel et ce bourreau des cœurs. Contrairement à l'ectoplasme, le Commandeur n'a rien d'immatériel, sa consistance de pierre contraste avec la vulnérabilité de l'être de chair. La statue caractérise l'insensibilité de Don Juan par ces paroles « Don Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre. «. La « grâce « évoqué par la statue rappelle la « miséricorde « cité par le spectre que Don Juan a jusqu' au bout rejeté. Cependant le Commandeur ne délivre pas un ultime avertissement mais prononce directement le jugement de Dieu avec ses péchés qui va lui entraîner la mort. Le châtiment est exécuté par le geste de Don Juan qui lui offre sa main, c'est le contrat que Don Juan a repoussé pendant toute la pièce et qui, littéralement, va l'entraîner. La dernière réplique de la statue citée au-dessus, est l'ordre cérémonieux avec le présent de vérité général. Malgré toutes les recommandations du Ciel, Don Juan reste obstiné. Don Juan en contrariant le Ciel, le défie. Il reste fidèle à lui-même depuis le début de la pièce. Par rapport aux avertissements du spectre, il met en avant son rationalisme avec tout d'abord son obstination pour voir le spectre et non l'entendre « je veux voir ce que c‘est «. Cette phrase rappelle la croyance de Don Juan qui croit que ce qu'il voit comme à l'acte III, scène 1 « Je crois que deux et deux sont quatre «. En effet, lors de l'apparition du Temps, il essaye d'engager un combat physique avec le spectre pour caractérisé une foi de plus son athéisme. Il cherche des preuves concrètes mais est trompé par le surnaturel avec sa défaite contre le Temps qu'il ne veut pas admettre « Non, non il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir. « De plus, il est déterminé à ne pas céder car il ne réagit pas sur le contenu des paroles du spectre mais surtout sur le fait que quelqu'un ose lui adresser la parole « Qui ose tenir ces paroles ? « Le début de cette phrase démontre l'orgueil de Don Juan qui est dans l'affrontement et le défi, il se refuse de se soumettre à la moindre autorité. Il emploie le champ lexical de la volonté inflexible, sourd à tout appel à repentance « vouloir « « non « « capable «, les négations appuyées « non, non « et des impératifs. Malgré l'apparition du spectre puis du Temps, Don Juan refuse de se rendre à l'évidence et continu de repousser les avertissements du Ciel car il ne supporterait pas de donner une image négative de lui d'où une fierté, un orgueil irréductible. Il y a d'importante négation « Non, non il ne sera pas dit «, Don Juan a conscience du mal mais cette phrase prononcée approfondit son endurcissement. Donc, il commence déjà à envisager et accepter les conséquences de ces actes avec la phrase « Non, non, il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir. «, il refuse de se repentir pour braver l'au-delà. De plus, Don Juan ne se soumet toujours pas à la religion avec l'arrivée de la statue du Commandeur. Plus rien ne semble pouvoir arrêter Don Juan, bien décidé à aller jusqu'au bout « Oui. Où faut-il aller ? «. Il n'a point peur car il fait un geste d'engagement en donnant sa main à la state sans hésitation « La voila «. Cette force lui maintient sa grandeur, sa fierté ; Don Juan reste fidèle à ses convictions même quitte à se perdre. Devant le jugement du Commandeur, il garde sa vision athéiste et libertine. Avec l'apparition de ces différents avertissements placés sur le chemin de Don Juan et surtout par le refus de ce dernier de se repentir, cette dernière scène pourrait s'avérer tragique mais Molière en a décidé autrement et mélange donc habilement deux registres opposés. Molière par le biais de Sganarelle, insère le registre comique, contrepoint à la grandeur de Don Juan. La noblesse de ce dernier est ressortie par le comique de Sganarelle avec un nombre considérable d'antithèses avec d'un côté le valet poltron et de l'autre l'aristocrate « grand seigneur «. Ce dernier est de nature courageux, il est prêt à affronter son destin alors que le domestique est peureux. En effet, il est superstitieux, matériel et d'une bassesse à toute épreuve. Don Juan reste libre penseur, son rationalisme est d'autant plus important que Sganarelle avec sa peur veut lui inculquer sa vision de la religion. Il est spirituel, il cherche le défi avec Dieu. A travers la crainte de Sganarelle, la hauteur et l'audace de Don Juan est mise en évidence. Lors de l'arrivée de la statue du Commandeur, le registre bascule vers le registre tragique même si la noirceur de la fin de la pièce est tempérée. Il y a également le registre fantastique avec la présence du surnaturel très inquiétant, quand Don Juan disparaît dans le centre de la Terre. Cependant, il reste des traces de farces car Sganarelle est fidèle à lui-même avec sa peur, ses superstitions envers les avertissements du Ciel « Entendez-vous, Monsieur ? «. Néanmoins, le valet est constamment en second plan, il n'est pas intégré au cœur de la scène. Après une brève apparition du tragique, le registre comique revient à la fin de la scène qui se termine par une tirade de Sganarelle. Molière ne termine pas son œuvre sur la mort de Don Juan telle quelle, il atténue le tragique. Le verdict de Sganarelle est comme celui du Commandeur, sentencieux. Il le redouble néanmoins par l'énumération des fautes de Don Juan et peut apparaître comme une victime exclusive. Il se donne sottement de l'importance avec la farce du refrain matérialiste comique « Mes gages, mes gages «. Même si le comique est présent jusqu'au bout de la scène, il y a une irruption brutale du tragique constaté par des éléments propre à ce registre. La donnée la plus visible est la mort du héros par le châtiment du Ciel à travers la statue « Don Juan, l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre «. Pour cela, Molière emploie les techniques théâtrales du « deus ex machina «. Cette locution latine signifie « dieu sort de la machine «, c'est-à-dire l'auteur désigne au sens propre la simple représentation sur scène d'une divinité. L'évènement inattendu et improbable qui vient régler les problèmes du protagoniste à la dernière minute par la statue du Commandeur. De plus, il y a le compte à rebours donné par Dieu jusqu'au moment fatidique avec de brèves répliques qui créées des tensions dramatiques. L'homme est face au divin avec des forces supérieures au naturel « Ô Ciel ! que sens-je ? un feu invisible me brûle, je n'en puis plus, et tout mon corps devient un braisier ardent. Ah ! «. Dom Juan est une tragédie car elle s'achève mal pour le héros et le lecteur n'a nulle pitié envers le héros tragique, sans compter que la fin peut s'entendre comme des éclats de rie grinçant avec la tirade de Sganarelle. La fin de la scène est donc tragique même si le comique est présent par l'intermédiaire de Sganarelle. Cette œuvre est ainsi finie par un déroulement chronologique, aucune étape n'est négligée. Molière a envisagé la dernière scène avec le déroulement des enchaînements par séquence avec tout d'abord les avertissements placés sur la route de Don Juan par le Ciel. Cependant le libertin reste fidèle à lui-même, il défie encore Dieu avec un rationalisme et une détermination à toute épreuve. Enfin, la sentence du Ciel tombe avec l'apparition du tragique à cause de la mort de Don Juan mais une partie du comique reste présent au travers du valet Sganarelle. Don Juan finit comme il a toujours vécu, dans l'éclat d'un moment. Les derniers moments donnent une dimension mythique avec la rencontre où le héros est en face de la mort, de l'au-delà, l'histoire acquiert une porté plus profonde, symbolique. Cette pièce met la question du héros en jeu, elle dépasse la dimension philosophique. Cette scène est une comédie de mœurs avec l'inconstance et le libertinage qui consiste à mettre en scène un travers de la société ; ici l'athéisme comme dans Le Tartuffe. Cette dernière entraîne les foudres de la censure. En effet dans Le Tartuffe, Molière s'attaque aux dévots et à l'hypocrisie de certains religieux: le parti des dévots fait interdire la pièce. Dom Juan est donc créé dans un contexte particulier. La fin de Dom Juan peut donc apparaître comme l'élimination du marginal, sa mort représentant dès lors le rétablissement de l'ordre divin et monarchique tel qu'il y a dans l'arrestation de Le Tartuffe. La transformation du personnage en vrai libertin qui défend des thèses impies n'est pas sans faire penser à celui de Le Tartuffe, notamment par l'ambiguïté du personnage de Sganarelle, bouffon défendant la religion mais se lamentant sur la perte de ses gages. Donc, Est-ce que Dom Juan est le reflet, l'image de Le Tartuffe ?
«
que c‘est ».
Cette phrase rappelle la croyance de Don Juan qui croit que ce qu'il voit comme à l'acte III, scène 1 « Je crois quedeux et deux sont quatre ».
En effet, lors de l'apparition du Temps, il essaye d'engager un combat physique avec le spectre pourcaractérisé une foi de plus son athéisme.
Il cherche des preuves concrètes mais est trompé par le surnaturel avec sa défaite contrele Temps qu'il ne veut pas admettre « Non, non il ne sera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir.
» De plus,il est déterminé à ne pas céder car il ne réagit pas sur le contenu des paroles du spectre mais surtout sur le fait que quelqu'un oselui adresser la parole « Qui ose tenir ces paroles ? » Le début de cette phrase démontre l'orgueil de Don Juan qui est dansl'affrontement et le défi, il se refuse de se soumettre à la moindre autorité.
Il emploie le champ lexical de la volonté inflexible,sourd à tout appel à repentance « vouloir » « non » « capable », les négations appuyées « non, non » et des impératifs.
Malgrél'apparition du spectre puis du Temps, Don Juan refuse de se rendre à l'évidence et continu de repousser les avertissements duCiel car il ne supporterait pas de donner une image négative de lui d'où une fierté, un orgueil irréductible.
Il y a d'importantenégation « Non, non il ne sera pas dit », Don Juan a conscience du mal mais cette phrase prononcée approfondit sonendurcissement.
Donc, il commence déjà à envisager et accepter les conséquences de ces actes avec la phrase « Non, non, il nesera pas dit, quoi qu'il arrive, que je sois capable de me repentir.
», il refuse de se repentir pour braver l'au-delà.De plus, Don Juan ne se soumet toujours pas à la religion avec l'arrivée de la statue du Commandeur.
Plus rien ne semble pouvoirarrêter Don Juan, bien décidé à aller jusqu'au bout « Oui.
Où faut-il aller ? ».
Il n'a point peur car il fait un geste d'engagement endonnant sa main à la state sans hésitation « La voila ».
Cette force lui maintient sa grandeur, sa fierté ; Don Juan reste fidèle à sesconvictions même quitte à se perdre.
Devant le jugement du Commandeur, il garde sa vision athéiste et libertine.Avec l'apparition de ces différents avertissements placés sur le chemin de Don Juan et surtout par le refus de ce dernier de serepentir, cette dernière scène pourrait s'avérer tragique mais Molière en a décidé autrement et mélange donc habilement deuxregistres opposés.
Molière par le biais de Sganarelle, insère le registre comique, contrepoint à la grandeur de Don Juan.
La noblesse de ce dernierest ressortie par le comique de Sganarelle avec un nombre considérable d'antithèses avec d'un côté le valet poltron et de l'autrel'aristocrate « grand seigneur ».
Ce dernier est de nature courageux, il est prêt à affronter son destin alors que le domestique estpeureux.
En effet, il est superstitieux, matériel et d'une bassesse à toute épreuve.
Don Juan reste libre penseur, son rationalismeest d'autant plus important que Sganarelle avec sa peur veut lui inculquer sa vision de la religion.
Il est spirituel, il cherche le défiavec Dieu.
A travers la crainte de Sganarelle, la hauteur et l'audace de Don Juan est mise en évidence.
Lors de l'arrivée de lastatue du Commandeur, le registre bascule vers le registre tragique même si la noirceur de la fin de la pièce est tempérée.
Il y aégalement le registre fantastique avec la présence du surnaturel très inquiétant, quand Don Juan disparaît dans le centre de laTerre.
Cependant, il reste des traces de farces car Sganarelle est fidèle à lui-même avec sa peur, ses superstitions envers lesavertissements du Ciel « Entendez-vous, Monsieur ? ».
Néanmoins, le valet est constamment en second plan, il n'est pas intégréau cœur de la scène.
Après une brève apparition du tragique, le registre comique revient à la fin de la scène qui se termine parune tirade de Sganarelle.
Molière ne termine pas son œuvre sur la mort de Don Juan telle quelle, il atténue le tragique.
Le verdictde Sganarelle est comme celui du Commandeur, sentencieux.
Il le redouble néanmoins par l'énumération des fautes de Don Juanet peut apparaître comme une victime exclusive.
Il se donne sottement de l'importance avec la farce du refrain matérialistecomique « Mes gages, mes gages ».Même si le comique est présent jusqu'au bout de la scène, il y a une irruption brutale du tragique constaté par des élémentspropre à ce registre.
La donnée la plus visible est la mort du héros par le châtiment du Ciel à travers la statue « Don Juan,l'endurcissement au péché traîne une mort funeste, et les grâces du Ciel que l'on renvoie ouvrent un chemin à sa foudre ».
Pourcela, Molière emploie les techniques théâtrales du « deus ex machina ».
Cette locution latine signifie « dieu sort de la machine »,c'est-à-dire l'auteur désigne au sens propre la simple représentation sur scène d'une divinité.
L'évènement inattendu et improbablequi vient régler les problèmes du protagoniste à la dernière minute par la statue du Commandeur.De plus, il y a le compte à rebours donné par Dieu jusqu'au moment fatidique avec de brèves répliques qui créées des tensionsdramatiques.
L'homme est face au divin avec des forces supérieures au naturel « Ô Ciel ! que sens-je ? un feu invisible me brûle,je n'en puis plus, et tout mon corps devient un braisier ardent.
Ah ! ».
Dom Juan est une tragédie car elle s'achève mal pour lehéros et le lecteur n'a nulle pitié envers le héros tragique, sans compter que la fin peut s'entendre comme des éclats de rie grinçantavec la tirade de Sganarelle.La fin de la scène est donc tragique même si le comique est présent par l'intermédiaire de Sganarelle.
Cette œuvre est ainsi finiepar un déroulement chronologique, aucune étape n'est négligée.
Molière a envisagé la dernière scène avec le déroulement des enchaînements par séquence avec tout d'abord les avertissementsplacés sur la route de Don Juan par le Ciel.
Cependant le libertin reste fidèle à lui-même, il défie encore Dieu avec un rationalismeet une détermination à toute épreuve.
Enfin, la sentence du Ciel tombe avec l'apparition du tragique à cause de la mort de DonJuan mais une partie du comique reste présent au travers du valet Sganarelle.
Don Juan finit comme il a toujours vécu, dans l'éclatd'un moment.
Les derniers moments donnent une dimension mythique avec la rencontre où le héros est en face de la mort, de.
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