comment expliquer le comportement électoral?
Publié le 06/09/2014
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Comment expliquer le comportement électoral ? Notion du pogramme : Participation et abstention électoral- variable lourdes du comportement électoral-vote sur enjeu. Notion complémentaire : Votalité électorale-vote de classe. I/ Quels sont les ressort de la participation électoral ? A/ Les principaux modèles explicatifs du vote. Variable lourdes du comportement électoral B/ La montée de la votalité électorale. Votalité électoral-vote sur enjeu-vote de classe II/ Vers une democratie de l'abstention ? A/ L'absence de participation électorale. Abstention électorale-participation électorale B/ Expliquer l'absence de participation électorale. III/ Comment les médias influencent-ils la vie politique ? A/ Médias et compagnes électorales. B/ Le rôle des sondages. INTRODUCTION : En France,les premiers travaux d'analyse des comportements électoraux datent de 1913 avec la publication par André Siegfried du Tableau politique de la France de l'Ouest. Mais ces travaux restent très géographiques et fondés sur des comportements collectifs. Il faut attendre le développement des sondages d'opinion pour que la sociologie électorale commence à appréhender les comportements individuels. I/ Quels sont les ressort de la participation électoral ? A/ Les principaux modèles explicatifs du vote . DOC 2 P 84 Traditionnellement stables,les comportements électoraux étaeint caractérisés par deux grands modèles explicatifs. L'explication sociologique du vote remonte aux enquêtes de l'université de Columbia,le vote est expliqué par l'appartenance des individus à un mileu social,un groupe social. L'individu vote conformément à la pratique politique de son groupe social. Le statut social que confère cette appartenance,le niveau d'intégration regligieuse, le lieu de résidences sont les principaux explicatifs ex : le vote de droit serait plus le fait des pratiquants catholiques notamment au E.U. «Une personne pense politiquement comme elle est socialement ». L'explication individualiste de l'université de Michigan fait appel à des facteurs psychologiques. Le citoyen se détermine en fonction d'une identification partisane,il vote pour le candidat présenté par le parti politique auquel il s'identifie, pour lequel il ressent un attachement affectif. Ce modèle explique l'existence de « famille » partisane:Famille républicaine,famille démocrate. L'individu reste finalement fidèle à sa famille,vote comme ses parents. Ces modèles ne s'opposent pas nécessairement,ils expliquent une relative stabilité du comportement électoral. DEF :Variables lourdes du comportement électoral:varibles identifiées par la sociologie électorale comme étant les plus prédictives du vote. En France,les travaux de Cevipof s'inspirant du modèle de Michigan démontrent l'existence de variables lourdes du comportement électoral :la religion et la classe sociale. Aujourd'hui encore,la pratique catholique,un statut d'indépendant et la possession d'un patrimoine diversifé augmentent nettement la probabilité de vote à droite, être sans religion et avoir un statut de salarié,en particulier du secteur public, inclinent à voter à gauche. Le vote féminin s'est aligné sur celui des hommes,leurs situation domestique,économique et sociale ayant évolué. L'âgenenfin, n'a qu'un effet indirect sur le vote.- B/ La montée de la votalité électorale. DEF:Votalité électorale : Fait pour l'électeur de modifier son vote,voie son comportement électoral (passage de la participation à l'abstention ou inversement) d'un scrutin à l'autre. Doc 3 p 87 Depuis les années 60, cette stabilité du comportement électoral s'effrite et les observateurs notent une montée de la votalité électorale. Sur la base de l'indice d'Alford, certains auteurs concluent au déclin du vote de classe. Pourtant,loin de disparaître,les clivages de classe se transforment. Avec le recul de la pratique religieuse et le brouillage des classes,on observe le retour en force de l'individualisme méthodologique. DEF : Vote de classe : idée que les choix électoraux des individus seraient principalement déterminée par leur appartenance à une classe sociale donnée (dimension objective) et à leur identité de classe (dimension subjective). Pour Downs (1957) l'homo politicus ,tel un consommateur rationnel,choisit sur le ''marché politique'' l'offre qui maximise son utilité (calcul coûts-avantages). L'indiférent aux différences socioculturelles, ce modèle suppose le vote guidé par la seule rationnalité instrumentale. Or la croissance de la votalité électorale(mesurée par l'indice de votalité) s'explique surtout par la montée de l'abstention intermittente et de la mobilité interne à chaque camp (gauche ou droite). Le passage d'un camp à l'autre reste marginal. La votalité a toujours existé et reste plus fréquente chez les individus «hors-jeu ». La proportion d'électeurs qui ne votent pas systématiquement pour le même parti politique s'accroît Ces ''nouveaux'' électeurs se déterminent en fonction des propositions du candidat par rapport à ce qu'ils considèrent comme étant les principaux enjeux politiques (immigration,chômage,réforme des systèmes de retraite...) Les politistes parlent alors de vote sur enjeu, son émergence conforterait les théories de l'électeur stratégie. Mais des enquêtes récentes montrent que les enjeux semblent avoir peu d'impact sur le vote:leur perception reste structurée par le clivage gauche-droite. Les variables lourdes dessinent donc toujours les contours du paysage électoral français. DEF : Vote sur enjeu : idée selon laquelle les électeurs plus attenfifs à 'l'offre politique'' du momment et moins sujets au vote de classe. Plus pragmatiques,plus sensibles au contexte,ils voteraient en fonction des positions des candidats sur des enjeux précis. Do 4 p°87 II/ vers une démocratie de l'abstention ? A/ l'absence de participation électorale. DEF : Participation électorale : comportement d'un électeur inscrit excerçant son droit de vote. DEF : Abstention électorale : décision d'un électeur régulièrement inscrit sur les électorales de ne pas se rendre aux urnes à l'occasion d'un scrutin légalement organisé. Doc 1p°83 - doc 4p°83 Depuis les années 90,l'abstention progresse en France quelques soient les types d'élection (locales,européennes,présidentielles,législatives) et quelques soient les modes de scrutin (proportionnel ou majoritaire). L'absence de participation recouvre deux aspects principaux : la non inscription sur les listes électorales et l'abstention électorale. Cette abstention réguilère résulte d'un ''cens caché''(Gazie) : le sentiment d'incompétence écarte les plus démunis de toute participation électorale. Le retrait devient même la norme dans certains quartiers de banlieue. Le taux de mobilisation électorale, qui un meilleur indicateur que le taux de participation électorale,montre ainsi qu'un Français sur 5 n'exerce jamais son droit de vote. Mais l'abstention peut être le fruit de stratégies ou de convictions utilisant la défection pour protester:les abstentionnistes ''dans le jeu'', plus politisés, pratiquent une abstention intermittente selon l'offre élecorale. L'abstentionnisme militant (celui des anarchistes) exprime la critique radicale du principe représentatif. L'abstention dépend enfin du contexte et des enjeux : certaines élections mobilisent davantage, le brouillge des clivages idéologiques et identitaires favorise le retrait, la défiance vis-à-vis de la classe politique détourne des urnes. Les usages et les significations du vote changent,modifiant son rôle au sein d'un répertoire d'action élargi. Cette abstention remet en cause le fondement même de la démocratie représentative. L'autorité et la légitimité des représentants élus reposent sur la participation et l'implication des citoyens dans les scrutins. B/ Expliquer l'absence de participation électorale. En majorité expliqué dans le A L'absence de participation électorale peut s'expliquer par l'influence de multiples variables sociologiques : -l'âge en particulier les plus jeunes -le sexe,plutôt les femmes -le niveau de diplôme ,plutôt les moins diplômés -La PCS en général ouvrier ou employé. Ces catégories d'individus auraient un rapport différents à la politique : -soit non intégrés à la culture politique (abstentionnistes ''hors jeu politique''). L'abstention serait décroissante en fonction de l'intégration politique. -Soit des individus politisés expriment par l'abstention une sanction des différents candidats ou programmes présentés au suffrage (abstentionnistes ''dans le jeu'' politique). III/ Comment les médias influencent-ils la vie politique ? A/ Médias et campagnes électorales. Les médias constitueraient un instrument de la manipulation et de propagande. A partir des années 1970,nombres d'études critiquent l'impact négatif des médias : la logique de l'instantanéité et du divertissement , l'usage abusif des sondages feraient de la vie politique un spectacle. La médiatisation croissante et le marketing politique transformeraient la scènes politique en un théâtre de l'apparence et de l'émotion. Dès les années 1940,les enquêtes de Lazarsfeld relativisent l'influence des médias. L'électeur suit souvent ceux dont il partage les points de vue (exposition sélective) et n'écoute que les messages qui renforcent ses convictions (perceptionn et mémorisation sélectives). Ce sont les intéractions au sein des groupes primaires qui pèsent le plus:des leaders d'opinion filtrent les messages et les adpatent aux normes du groupe. Loin de les modifier,les médias renforcent donc les préférences des électeurs politisés. Des analyses plus récentes pointent les effets indirect de médias. Ils disent à l'électeur ce à quoi il faut penser,plutôt que ce qu'il faut penser en définissant le calendrier des événements (effet d'agenda). La façon dont ils présentent un fait affecte sa signification (effet de cadrage). Ils contribuent à sélectionner les enjeux politiques (effet d'amorçage). Doc 1 p°88-doc 4 p°89 B/ Le rôle des sondages. Les sondages peuvent améliorer le fonctionnement démocratique : -en apportant une information politique supplémetaire ( étét de l'opinion publique) -en renforçant le contrôle des citoyens sur les candidats potentiels,les élus (côte de popularité) -en maintenant l'expression d'une opinion souvent ''minoritaire'' face à la majorité politique dégagée des urnes. Les sondages cependant créent,orientent,l'opinion publique : -les instituts de sondage ont la maîtrise des questions posées:ils font apparaître tel ou tel thème plutôt qu'un autre. Ils maîtrise la formulation même des questions posées. -Les sondage obligent a formuler des réponses. Ces réponses ne constituent pas un débat,un échange d'argument entre citoyens éclairés ou tout simplement intéressés. Ils affaiblissent l'éxpression des arguments des groupes constitués (partis politiques,syndicats,associations). EXEMPLE : 2 sondages sur l'bandon du programme nucléaire français donnent 2 représentations différentes de l'opion publique Le premier, TNS-SOFRES pour EDF indique que 55% des interviewés ne sont pas favorables à la demande des écologistes d'abandonner la production de nucléaire. Le second, IFOP pour les verts indique que 51% des interviewés souhaitent que la France arrête progreessivement son programme nucléaire... Le premier demande une réponse buite par rapport à une position des écologiste et agrége les réponses ''pas du tout'' et ''plutôt pas''. Le second interroge une position personnelle par rapport à une proposition nuancée dans le temps. Les clients des instituts de sondages influencent donc très largement l'émergence d'une ''opinion publique'' qui satisfasse leur propre stratégie. De même que le candidat à une élection peut avoir tendance à se prévoir de telle ou telle expression de l'opinion publique qui lui est favorable (ou défavorable à son adversaire),faisant oublier au passage qu'un élu est aussi vecteur de changement social.
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