Collodi, les Aventures de Pinocchio (extrait).
Publié le 07/05/2013
Extrait du document
«
— Parce que je trouve ça fatigant, de travailler.
— Mon enfant, dit la fée, les gens qui parlent comme toi finissent presque toujours soit en prison soit à l’hospice.
Dis-toi bien que chaque homme, qu’il naisse riche ou pauvre, est obligé de faire quelque chose ici-bas, d’avoir une
occupation, un travail.
Malheur à ceux qui se laissent gagner par l’oisiveté ! L’oisiveté est une maladie tout à fait pernicieuse, et c’est tout de suite, dès l’enfance, qu’il faut s’en guérir ; sinon, quand on est grand, on ne s’en guérit plus.
Pinocchio, tout remué par ces paroles, releva vivement la tête et dit à la fée :
— Je travaillerai bien à l’école, j’aurai un métier, je ferai tout ce que tu me diras de faire.
J’en ai assez, de cette vie de pantin ; je veux à tout prix devenir un enfant.
Tu me l’as promis, n’est-ce pas ?
— Je te l’ai promis.
Maintenant, tout dépend de toi.
Source : Collodi (Carlo), les Aventures de Pinocchio , trad.
par Nicolas Cazelles, Arles, Actes Sud, coll.
« Babel », 1995.
Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.
Tous droits réservés..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Aventures de Pinocchio, les [Carlo Collodi] - Fiche de lecture.
- Aventures de Pinocchio, les [Carlo Collodi] - fiche de lecture.
- Carlo COLLODI: Les Aventures de Pinocchio (Résumé & Analyse)
- COLLODI Pinocchio
- PINOCCHIO de Carlo Collodi (résumé)