cochon (faune & Flore).
Publié le 21/04/2013
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En 2006, les principaux pays producteurs étaient la Chine, avec près de 511 millions de porcs, les États-Unis avec plus de 61 millions et le Brésil avec 34 millions, venaientensuite l'Allemagne, l’Espagne, le Viêt Nam, la Russie, la Pologne, l’Inde, le Mexique, la France, les Pays-Bas, le Canada, le Danemark et les Philippines.
Le nombre de porcsdans le monde est estimé à plus de 823 millions.
En France en 2000, on comptait, selon le ministère de l’Agriculture, 14 869 720 porcins, 1 210 208 truies mères, 205 853 jeunes truies et 8 027 028 porcs àl’engraissement.
55 p.
100 des porcs sont élevés en Bretagne et 12 p.
100 en Pays de la Loire.
5 SYMBOLIQUE ET UTILISATION PAR L’HOMME
5.1 Un animal tabou ou valorisé
Les plus anciennes traces connues de cochons domestiques remontent à 10 500 av.
J.-C environ, dans l’est de la Turquie ; un deuxième centre de domestication a été misen évidence en Chine, ultérieur de quelques millénaires.
Cependant, des études génétiques récentes ont montré que la domestication du porc s’est en fait produite de façonindépendante dans des foyers de domestication multiples (Europe centrale, Europe du Sud, Inde, Asie du Sud-Est, etc.), à des dates qui ne sont pas encore précisées.
Dès le III e millénaire avant notre ère, le cochon est répandu sur tout le pourtour méditerranéen (sauf dans le Maghreb).
En Égypte, il est d’abord réservé au culte d’Osiris, seigneur du royaume des morts, auquel il est sacrifié.
Dans le monde grec, il est à la fois un animal sacrificiel et un aliment courant.
Les Romains apprécient également sachair et lui consacrent une cuisine raffinée (tétines de truie par exemple).
Très valorisé dans la mythologie celtique, le porc représente la force spirituelle et l’énergiecréatrice.
Les forêts de la Gaule antique abritent d’innombrables troupeaux à demi-sauvages (les célèbres sangliers d’Obélix).
Au fil des siècles cependant, le porc est touché par le discrédit chez de nombreux peuples du Proche-Orient.
Sa viande, réputée impure, n’est plus consommée.
Dans lesgrandes religions monothéistes, il est objet de mépris, rejet ou tabou.
L’usage de sa viande est ainsi interdit aux Israélites par la loi mosaïque.
Le tabou s’étend à l’animalvivant, qu’il est interdit de toucher, et jusqu’à son nom, qu’il est interdit de prononcer.
Chez les musulmans, la consommation de sa chair est également interdite (« Voussont interdits / la charogne, le sang, la viande de porc », Coran, V, 3).
Plusieurs sourates du Coran parlent du porc, en faisant un animal à part.
Une des raisons pourexpliquer ces tabous serait d’ordre historique : le porc serait l’animal propre aux fermiers sédentaires et donc rejeté par les peuples nomades, éleveurs de moutons, dechèvres et de chameaux.
L’attitude du christianisme à l’égard du porc est liée aux traditions bibliques.
Il devient l’une des figures favorites du diable, un pilier du bestiaire satanique.
Dans l’artmédiéval et moderne, il personnifie la saleté, la gloutonnerie, la luxure, la colère.
Il existe néanmoins un bon porc chez les chrétiens ; c’est le cochon compagnon et attributdes saints tel saint Antoine.
Dans l’Occident médiéval, le porc est l’animal le plus consommé.
Son goût pour les rebuts et les ordures rend possible son élevage en ville où il joue un rôle d’éboueur.
Àpartir de la Renaissance, il s’installe dans des porcheries.
Au milieu du XVIIIe siècle, on voit apparaître le souci d’améliorer les races et la production de la viande.
Petit à petit, un élevage porcin industriel se développe, d’abord en Angleterre, puis sur le continent.
Il y a encore peu de temps, on élevait dans les fermes un ou deux animauxtous les ans.
La fête du cochon (le jour où on tuait le cochon) constituait une manifestation communautaire importante.
5.2 Utilisations
Là où elle est consommée, la viande de porc fournit à l’homme une partie non négligeable de son alimentation.
En France, sont consommés environ 35 kg par an et parpersonne.
Comme l’assure le vieux dicton (« dans le cochon, tout est bon »), toutes ses parties peuvent être valorisées : on en tire jambons, rôtis, boudins, saucissons,rillettes, andouilles et andouillettes, pâtés, fromage de tête, etc.
La méthode traditionnelle de la salaison est le procédé de conservation le plus efficace.
Le fumage estégalement une pratique ancienne.
Mais l’utilité du porc ne se réduit pas à l’alimentation.
Sa peau tannée se transforme en cuir résistant qui sert à la fabrication de bagages, de chaussures, de gants.
Les poilsdeviennent pinceaux ou brosses.
Dès l’Antiquité, le porc a été dressé pour trouver les truffes dans le sol.
La recherche médicale lui a trouvé également de nombreux atouts(chirurgie cardiaque, greffes de grands brûlés, etc.).
6 ÉLÉMENTS DE CLASSIFICATION
Le porc domestique, comme le sanglier, appartient à la famille des suidés de l’ordre des suiformes.
Il a pour nom latin Sus scrofa..
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