climat 1 PRÉSENTATION climat, ensemble des phénomènes météorologiques terrestres caractéristiques d'une région et moyennés sur plusieurs décennies.
Publié le 15/04/2013
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puis désertiques.
C’est à ce niveau que l’on rencontre les grands déserts de la planète, que ce soit au niveau du tropique Nord (Sahara en Afrique, désert mexicain) ou dutropique Sud (Kalahari en Afrique, Grand Désert Victoria en Australie).
Les précipitations y sont extrêmement faibles (inférieures à 250 mm par an), avec des températuresdiurnes toujours élevées (maximales de 40-50 °C) et des températures nocturnes relativement froides en raison de l’importante perte de chaleur sous un ciel clair.
3.2 Zones tempérées
Les zones de moyennes latitudes sont associées au climat tempéré.
Ces régions sont soumises à l’affrontement des masses d’air froides et sèches venues des hauteslatitudes et des masses d’air chaudes et humides venues des tropiques.
Une ascendance dynamique se produit, au cours de laquelle l’air chaud est soulevé par l’air froid ausein d’une colonne d’air tourbillonnant dans le sens cyclonique, provoquant des précipitations.
Ce phénomène engendre un temps instable avec des saisons bien marquées(étés chauds, hivers humides), mais caractérisées par une faible amplitude au niveau des températures et des précipitations.
Cette zone climatique, relativement douce,contient la majorité de la population de la planète.
Par exemple, la France se positionne dans ce type de climat tempéré, avec la confrontation entre l’anticyclone des Açoreset la dépression d’Islande.
3.3 Zones polaires
Les régions polaires, comprises entre les cercles polaires et les pôles, sont associées au climat polaire, caractérisé par des températures extrêmement basses et de trèsfaibles précipitations.
En effet, sous des conditions anticycloniques, les masses d’air froides peu chargées en vapeur d’eau empêchent la formation nuageuse et donc lesprécipitations.
De plus, du fait de la faible inclinaison des rayons solaires aux pôles, l’énergie reçue dans ces régions est toujours faible, entraînant une températureextrêmement basse — rarement au-dessus de 0 °C.
Le climat polaire est limité par l’isotherme 10 °C pour la moyenne des températures du mois le plus chaud.
Deux grands ensembles polaires se retrouvent sur le globe : l’Arctique dans l’hémisphère Nord et l’Antarctique dans l’hémisphère Sud.
Ces deux régions aux latitudesextrêmes sont en permanence recouvertes de neige et de glace.
L’Arctique, centré sur le pôle Nord, englobe l’océan Arctique, le continent groenlandais, le nord du Canada,ainsi que la Sibérie.
Quant à la calotte Antarctique, elle est formée de plusieurs kilomètres d’épaisseur de glace centrés sur le pôle Sud.
La température terrestre la plusbasse y a été enregistrée (- 88 °C).
4 L’INFLUENCE DE LA CIRCULATION GÉNÉRALE OCÉANIQUE
La proximité et la circulation océaniques modifient la carte des climats qui résulterait du seul effet de la différence d’intensité du rayonnement solaire suivant la latitude.Tout d’abord, l’inertie thermique des océans — qui couvrent environ 70 p.
100 de la surface de la Terre — joue un rôle majeur sur la carte climatique.
En effet, les surfacesocéaniques mettent beaucoup plus de temps à se réchauffer (ou à se refroidir) que les surfaces continentales.
La chaleur emmagasinée par les océans est lentementrestituée à l’atmosphère par évaporation et, dans une moindre mesure, par conduction.
Les climats maritimes sont donc caractérisés par des étés frais et des hivers doux.
Les océans constituent également les plus grands fournisseurs de vapeur d’eau, induisant et alimentant les masses nuageuses.
Lorsqu’elles abordent les continents, cesmasses d’air chargées en vapeur d’eau déchargent leurs masses d’eau sous forme de précipitations.
Les climats maritimes sont ainsi caractérisés par de nombreusesprécipitations, tout au long de l’année.
Ce schéma général est également amplifié par la direction des vents.
Dans l’hémisphère Nord, au niveau des moyennes latitudes où se situent la plupart des zonescontinentales, les vents dominants sont d’ouest, ce qui entraîne des bords occidentaux davantage soumis à l’influence maritime.
Les bordures atlantique européenne etpacifique américaine sont donc plus influencées par cet effet marin.
Ce phénomène peut également progresser loin dans les terres, comme aux États-Unis où seules lesmontagnes Rocheuses stoppent l’avancée de ce flux d’ouest.
Le courant océanique chaud du Gulf Stream, provenant du sud-ouest de l’océan Atlantique, régule cette partie du globe en engendrant des hivers doux sur la façadeatlantique de l’Europe de l’Ouest.
En revanche, l’absence de ce courant chaud sur les côtes américaines et canadiennes entraîne des hivers plus rigoureux, avec de fortesprécipitations sous forme de neige.
Selon certains scientifiques, le changement climatique actuel pourrait engendrer le ralentissement, voire l’arrêt de ce courant océanique,provoquant ainsi un refroidissement du climat dans les régions concernées.
5 L’INFLUENCE DES CONTINENTS OU CONTINENTALITÉ
Les surfaces continentales évoluent thermiquement de manière extrêmement rapide.
Elles se réchauffent très vite la journée, avant de perdre tout aussi vite leur chaleurdurant la nuit.
À leur contact, les masses d’air s’échauffent et se refroidissent rapidement, ce qui engendre des différences de température et de pression importantes etdurables sur de grandes étendues.
Par conséquent, en ces endroits précis du globe, des zones de basses pressions (ou dépressions) et des zones de hautes pressions (ouanticyclones) se stabilisent.
Par exemple, le très vaste continent asiatique, qui s’étend à des latitudes élevées, subit pendant l’hiver un fort refroidissement, responsable de la formation de l’anticyclonede Sibérie.
Celui-ci détermine des hivers extrêmement rigoureux (les températures extrêmes les plus froides après celles enregistrées en Antarctique), dont les effets sefont sentir jusqu’en Chine méridionale.
En été, règnent au contraire des basses pressions et des températures élevées qui favorisent des pluies orageuses.
6 L’INFLUENCE DU RELIEF : L’EFFET DE FŒHN
Les reliefs, qui accidentent la surface des continents, perturbent la circulation générale atmosphérique, introduisant une cause supplémentaire de différenciation des climats.En effet, tous les massifs montagneux exposés à des masses d’air dominantes connaissent une dissymétrie climatique.
Les versants « au vent » (exposés face au vent) sontplus arrosés compte tenu de l’ascendance orographique des masses d’air.
Ce phénomène entraîne la condensation de la vapeur d’eau, qui se traduit par des précipitationsau sol.
Au contraire, sur les versants « sous le vent » (face abritée), les masses d’air se compriment et se réchauffent en descendant.
Ce phénomène autrichien bien connudans les Alpes (le fœhn) a son équivalent dans les Rocheuses canadiennes (le chinook) ou dans les Andes méridionales (la zonda).
Ce processus d’effet de fœhn est ainsi àl’origine d’un climat froid et humide sur les versants exposés, puis chaud et sec sur le versant abrité.
Le cas de la Cordillère des Andes en Amérique du Sud illustre parfaitement ce phénomène.
En effet, les masses d’air chargées en vapeur d’eau provenant du Pacifique Sudsont confrontées aux hauts massifs montagneux andins.
Le phénomène de zonda (équivalent du fœhn alpin) entraîne alors un versant ouest humide et un versant estextrêmement sec, à l’origine notamment du désert d’Atacama au Chili.
7 L’INFLUENCE DE L’HOMME SUR LE CLIMAT
Les activités humaines perturbent le climat.
Les rejets atmosphériques anthropiques sont la principale cause d’accentuation de l’effet de serre, qui tend à augmentersignificativement la température moyenne terrestre.
Une augmentation de 0,6 °C a d’ailleurs été relevée au cours du XXe siècle ( voir changement climatique).
Les simulations climatiques tendent à prédire une augmentation encore plus forte d’ici la fin du XXIe siècle (entre 1,4 et 5,8 °C).
Ces probables augmentations de température entraîneraient une élévation conséquente du niveau des mers (de 9 à 88 cm d’ici 2100), de graves problèmes de santé (paludisme notamment), ainsi que desphénomènes extrêmes plus intenses et plus fréquents (sécheresse, tornade, cyclone, inondation)..
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