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Clara Mouret - Etude de personnage

Publié le 11/03/2011

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Clara (Prunaire) Vendeuse du rayon de confections Au Bonheur des Dames. A été jadis débauchée par les valets de chambre du château de Mareuil. Est venue plus tard d’un magasin de Langres et se venge à Paris, sur les hommes, des coups de pied dont le père Prunaire lui bleuissait les reins. Grande et mince, la tête trop longue ornée d’un chignon de cheveux roux, elle a une allure de cheval échappé Clara est un scandale, on assure qu’elle a des entreteneurs, sans compter la queue d’amants de hasard, traînée derrière elle; si elle ne quitte pas le magasin, où elle travaille le moins possible, dans le dédain d’un argent gagné plus agréablement ailleurs, c’est pour se couvrir aux yeux de sa famille. Octave Mouret a eu un court caprice pour Clara. Cette fille pervertie est à la fois envieuse et malfaisante. Longtemps hostile à Denise Baudu, qu’elle ne pouvait souffrir au rayon, la poursuivant de ses sarcasmes, elle a la méchanceté de débaucher Colomban, pour frapper Denise dans les siens. Mademoiselle Prunaire disparaît un jour, enlevée selon les uns par le mari d’une acheteuse, tombée à la débauche de la rue, selon les autres. (Au Bonheur des Dames.) Plan & Scénario : Clara Prunaire, vendeuse dans un rayon de confections dans le magasin, ’’Au bonheur des Dames’’ s’emporte assez vite d’Octave Mouret, propriétaire du magasin. Blanche, meilleure amie de celle-ci. Octave : Bonjour, les filles ! Blanche ; Bonjour,  Monsieur Clara ; Bonjour ( énervé ) Octave : Clara, que faites-vous ici ? Vous discutez encore ? Vous devriez être au comptoir !! Clara : Tout de suite MONSIEUR ( grimace, ironie ), Oh il m’énerve, il donne toujours des ordres ( Le regarde et ait des gestes ) Octave : Qu’avez-vous dit ? Clara : Non rien ! ( elle sort à la porte ) Octave ; Bien, Et vous Blanche avez-vous finies les créations ? Blanche : BIEN SUR, les voilà ! J’ai fait au mieux. Octave : Merci Blanche, Heureusement que je peux compter sur vous ! J’ai l’impression que Clara ne travaille plus ! J’espère que cette collection plaira ! Blanche : J’en suis sure ! Vous voulez que j’aille les mettre en rayons ? Octave ; Non , Clara vas faire de la place dans les rayons ! CLARA ? Pouvez-vous faire de la place dans les rayons ? Quel désordre. Clara : ( dehors )  Oui ! Monsieur ( crie ) Jamais content celui là ! Octave : Bon, j’y retourne ! Plutard, au comptoir. Blanche : Octave, Je voulais vous demander quelque chose, je sais que cela ne me regarde pas vraiment mais j’aurais voulu savoir ce qu’il se passait avec Clara ? Octave : Cette fille est à la fois envieuse et malfaisante. Elle a la méchanceté à redonner. Ne fais pas ce qu’on lui demande. Elle est source de scandale. Blanche : Vous étés si dur avec elle. Octave : Elle travaille le moins possible, et tout cela pour se couvrir aux yeux de sa famille. Blanche : Aurez telle un secret a caché ? Octave : Vous ne saviez pas ?   Blanche : Mais quoi , Dites-moi ! Octave : Elle change d’amants tous les semaines ! Blanche : Ohhh Clara : ( Dehors ) Vite, Venez, Je n’arrive pas à gérer, il a trop de cliente. Blanche et Octave : On arrive. Au comptoir. Clara : Bonjour, Madame ! Octave : Oui, oui, d’accord ! Venez avec moi ! Clara : (rumine) Blanche : T’arrêtes de ruminer, oui ! On dirait un cheval ! Clara : (boude) Blanche : Au faite, comment sa se passe en ce moment ? Clara : Moyen Blanche : Plus précisément ? Clara : Tout m’énerve, c’est terrible ! J’en est assez de se travail. Je crois que je vais faire de ma passion, les garcons, mon nouveau travail. Blanche : Je vois ! Clara : Au revoir ! Blanche : Au revoir, Madame ! Octave : Il est l’heure, rentré chez vous ! Blanche et Clara : D’accord ! Monsieur, a Demain Clara : Haha haha Si seulement … Le lendemain. Octave ( rentrant dans le magasin ) : Bonjour, Blanche ! Blanche : Bonjour ! Octave : Clara, n’est pas la ? Blanche : Je ne l’est vu ni hier, ni ce matin ! Octave : Et vous savez pourquoi ? Blanche : Pas la moindre idée ( rire sur le coté ) Mademoiselle Prunaire disparaît un jour, enlevée selon les uns par le mari d’une acheteuse, tombée à la débauche de la rue, selon les autres.

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