Clair de femme, Romain Gary
Publié le 12/09/2006
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1. Développement problématisé 2. La conception de l’existence : a) La vision particulière de l’existence b) D’autres composantes ? c) Confrontation au projet existentialiste d’Albert Camus et au propos des exposés précédentes. 3. Explication de texte Clair de femme est un magnifique roman qui nous parle de l’importance de la vie en couple. Michel, un des personnages principaux, est face au futur suicide de son grand amour, Yannick, car celle-ci a une maladie la conduisant vers la mort. Courageuse et confiante, elle préfère sombrer dans le sommeil le plus profond en solitaire. Exhortant ainsi l’homme de sa vie à en aimer une autre. Trouver l’oubli dans l’amour, et affranchir leur histoire au-delà de la mort. La problématique qui Romain Gary nous présente est le fait qu’on ne puisse pas vivre sans amour, plus précisément, si on ne vit pas en couple. « La seule valeur humaine de l’indépendance est une valeur d’échange. Quand on garde l’indépendance pour soi, tout seul, on pourrit à la vitesse des années de solitude. (...) Le couple, cela signifie un homme qui vit une femme et une femme qui vit un homme « , l’homme est à moitié homme et à moitié innommable. Donc il parvient à substituer une autre moitié à cette moitié innommable qu’il porte en lui. «… un homme libre de femme, une femme libre d’homme soufflent dans leur moitié de vie jusqu’à ce que ça s’enfle et prenne toute la place « Romain Gary tente de nous indiquer qu’en dehors du couple l’homme et la femme ne cesseront jamais de vouloir trouver leur moitié le Tout de ce qu’ils sont individuellement. L’auteur aime nous raconter des histoires d’amour entre un homme est une femme, parce qu’il s’y retrouve. Le couple dont il parle n’a pas à être hétérosexuel, ni homosexuel. Car dans le roman on trouve aussi le couple de Señor Galba est son chien Matto Grosso. Donc la question n’est pas là. Le couple n’est pas fondé sur une différence ou similitude sexuelle, mais sur l’existence d’une dichotomie propre à l’être humain en général. « Le couple, Lydia, et tout le reste n’est qu’accouplement. « , ça nous dit que pour Gary le couple est un attachement spirituel qui a priori n’a rien de sensuel ou de physique. C’est la reconnaissance de deux âmes sœurs, l’unification de deux moitiés de personnes. On dit que dans l’amour on donne quelque chose que l’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas, dans le couple par contre, on donne quelque chose que l’on n’est pas à quelqu’un qui ignore alors ce qu’il n’a pas, c’est- à -dire ce qui lui manque et qu’il veut. On voit ici Michel qui tente d’offrir à Lydia ce que lui-même n’est pas mais aspire à devenir : un homme heureux, qui ne souffre plus de la disparition de la femme qu’il aimée et vécue, son épouse Yannick. Il voudrait même donner à Lydia l’inspiration nécessaire pour qu’elle aspire enfin elle-même et par elle-même à ce qu’elle n’est pas encore, à savoir une femme heureuse, ne souffrant plus ni d’avoir perdu sa fille ni de la culpabilité de ne plus aimer son mari. Leur attachement mutuel tien à cette source d’aspiration. Romain Gary ne veut rien savoir de la réalité de la séparation, de la disparition ou de la mort possible de l’aimé(e). Il dit que « aimer, est la seule richesse qui croît avec la prodigalité. Plus on donne et plus il nous reste. « . Le don d’amour n’est pas un don de mort, mais un don de vie. En tant que don de vie, le don d’amour donne à l’aimé, qui est un individu vivant, la possibilité d’éprouver d’avantage la vie qu’il porte en lui, et cela de telle sorte que ce don ne fait qu’accroître en lui son goût ou son appétit de vivre. Le don d’amour est vivifiant. La vie est infinie et le don d’amour inépuisable. C’est pour ça que Yannick envoie Michel trouver une autre femme pour qu’il puisse continuer a vivre. « Mais si un jour je cesse d’aimer, c’est que je n’aurai plus de poumons. Vous êtes là, il y a clair de femme, et le malheur cesse d’être une qualité de la vie. « , par cette citation Romain Gary nous transmet le message que sans amour il est impossible de vivre. Le titre du livre « Clair de femme « fait référence au fait que la femme (l’amour) éclaircit la vie de l’être humain. Cela me fait penser au clair de lune, la lune n’est complète que lorsque le couple est réuni, lorsque chacun a trouvé sa moitié, et la lumière émanant de ce phénomène permet alors d’avancer dans l’obscurité qu’est la vie. De plus c’est un bouleversant hommage d'un homme pour la femme de sa vie, la célébration passionnée de la patrie du couple, « d'une bienheureuse absence d'originalité, parce que le bonheur n'a rien à inventer «. Trois citations importantes représentant bien le roman « Il ne suffit pas d'être malheureux séparément pour être heureux ensemble. « « Un désespoir d'amour qui désespère de l'amour est une bien étrange contradiction « « Les hommes oublient toujours que ce qu'ils vivent n'est pas mortel. « Romain Gary serait plus ou moins d’accord avec la philosophie d’Albert Camus. Car pour Camus la vie est absurde et on a deux choix : soit on se suicide, soit on arrive à tendre à la « tendre indifférence du monde «. Pour Gary, la vie est absurde quand il n’y a pas l’amour d’une femme, quand on n’a pas trouvé notre âme soeur.Aussi, la vie devient absurde lorsqu’on perd la personne aimée et la solution pour se relever d’un tel événement serait de retrouver quelqu’un à aimer pour qu’on ait de nouveau une raison de vivre. Par contre il ne serait pas d’accord avec la philosophie de Céline qui prétend que la vie est aussi noire que la mort, puisqu’elle se termine de toute façon toujours de la même manière. C’est ce qu’on appelle le fatalisme. En ce qui concerne Gide, son propos diffère beaucoup de celui de Romain Gary. Selon lui, la seule façon d’arriver à ses fins et atteindre le bonheur est de s’élever au-dessus des autres, quitte à les mépriser et les tromper. Il prône l’individualisme et l’égoïsme alors que Gary au contraire soutient la dualité de couple et l’importance du partage dans la vie à deux. Explication de texte : p.27-28 « - …Je ne veux pas être un jouet que l’on met en pièces, Michel. C’est dégradant. A partir d’un certain point, il se pose une question de dignité. Pars, va-t’en loin, comme tu l’as promis. Là. Mets ta tête ici, chez toi. Ne t’enfonce pas dans le malheur, ne pense pas à moi tout le temps, je ne veux pas devenir rongeuse…Je suis obligé de te quitter. Je te serai une autre femme. Va vers elle, trouve-la, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure. Sans féminité, tu ne pourras pas vivre ces heures, ces années, cet arrachement, cette bestialité que l’on appelle si flatteusement, si pompeusement : « le destin «. J’espère de tout mon amour que tu vas la rencontrer et qu’elle viendra au secours de ce qui, dans notre couple, ne peut pas, ne doit pas mourir. Ce ne sera pas m’oublier, ce ne sera pas « trahir ma mémoire «, comme on dit pieusement chez ceux qui réservent leur piété à la mort et au désespoir. Oh non ! Ce sera au contraire une célébration, une permanence assurée, un défi à tout ce qui piétine. Une affirmation d’immortalité. Il faut qu’elle t’aide à profaner le malheur : nous lui avons témoigné, depuis des millénaires, assez de « respect «. Nous baissons trop humblement, trop facilement la tête devant ce qui nous traite avec tant d’indifférence et de barbarie. C’est pour moi une question de fierté féminine. Presque de survie. Une révolte, une sorte de lutte pour l’honneur, un refus d’être bafouée. Cette sœur inconnue, va à sa rencontre, dis-lui combien j’ai besoin d’elle. Je vais disparaître, mais je veux rester femme… « Contextualisation et analyse du passage : Ce passage ce trouve au début du roman, Michel rencontre Lydia, la femme qui doit l’aider à prolonger son amour pour Yannick à travers elle afin qu’elle continue à vivre. Michel se trouve à l’aéroport et pense partir loin pour ne pas être près de Yannick au moment de sa mort, comme ils l’avaient planifié. Mais il ne sait pas exactement où s’en aller. Pendant le passage, il commence à penser aux paroles de Yannick avant qu’il ne la quitte. Et se souvient de son envie de continuer à vivre à travers une autre au simple nom de l’amour et afin de « rester femme « même après la mort. Après ce passage Michel décide ne pas partir et va retrouver Lydia. Elle l’aide à « tuer le temps «, comme Michel le répète à plusieurs reprises, jusqu’après le suicide de Yannick. Michel tentait de trouver cette nouvelle incarnation de la femme vers laquelle Yannick l’incitait à se tourner. Mais à la fin du roman Lydia s’en va. 1e partie : La douloureuse mais inévitable séparation (l. 1 à 5) 2e partie : Résurrection à travers une autre pour sa propre survie (l. 6 à 10) 3e partie : Une autre femme n’est pas une tromperie mais une célébration (l. 10 à 13) 4e partie : Exorcisation du malheur (l. 14 à 16) 5e partie : La révolte de la féminité (l. 16 à 19) Les thèmes abordés sont « l’amour intemporel « et « le combat contre le malheur «. Dans la première partie commence avec une phrase qui nous introduit directement dans une triste ambiance. Yannick explique dès le début qu’elle ne veut pas mourir dans la douleur en se dégradant avec cette métaphore qui compare le corps humain à un jouet« un jouet que l’on met en pièces «l.1, aussi elle ne veut pas que son esprit se dégrade. C’est un moment très durs, car elle lui demande de partir. Il y a une accélération de ponctuations, de phrases très courtes, cela donne un style télégraphique. C’est pour mieux faire passer la pilule que représentent ces mots si difficiles à entendre pour un homme amoureux et pour le lecteur. De plus, il y a une répétition de la négation à partir de la ligne 3. Cela montre quand même une non acceptation de l’idée de cette mort de la part de Michel ou même par rapport à elle au moins au niveau spirituel. Ensuite, on voit l’importance qu’à la continuité de cet amour. Il faut que Michel aime la présence de cet esprit à l’intérieur d’une autre femme autant qu’il aime sa femme mourante comme on peut le voir avec le changement de style avec de longues phrases qui donne une sensation d’éternité à leur couple. Un vocabulaire strict donnant des ordres est employé avec l’emploi de l’impératif « Va vers elle, trouve-la, donne « l.5 et l’utilisation de « il faut « l.6. Cela montre que la femme veut absolument que Michel ne baisse pas les bras et continues à aimer ou tout simplement à vivre sans douleur, c’est assez militaire aussi, comme pour lui donner du courage. Il y a une double amplification du temps aux lignes 6 et 7 « tu ne pourras pas vivre ces heures, ces années, cet arrachement, cette bestialité «, on passe des heures aux années, cela exprime une grande durée que peut représenter cette solitude et la 2e amplification exprime sa dureté. Aussi, à la fin de cette partie il y a de nouveau une répétition de la négation « ne peut pas, ne doit pas mourir « l.8. Cela insiste sur le fait qu’il ne doit pas baisser les bras. L’utilisation du conditionnel et du futur permet la création de l’imaginaire dans la tête de Michel pour qu’il ne sombre pas. Dans la troisième partie, l’auteur utilise à nouveau une répétition de la négation, « Ce ne sera pas m’oublier, ce ne sera pas « trahir ma mémoire «l.10 mais dans ce cas-là, c’est pour insister sur le fait que s’il aime une autre c’est pas grave. Yannick veut à tout prix lui faire comprendre cela et à nous lecteurs. La phrase à la ligne 13 «Une affirmation d’immortalité « issue d’une amplification de la ligne précédente «une célébration, une permanence assurée, un défi à tout ce qui piétine «, montre très clairement l’objectif de faire perdurer cet amour, le fait de mettre deux mots très forts affirmation et immortalité, cela donne beaucoup de force et d’espoir. Aussi, dans cette partie, le futur est utilisé pour déculpabiliser Michel dans son avenir avec une autre «Ce ne sera pas m’oublier, ce ne sera pas « trahir ma mémoire « «l.10. Ensuite, on remarque que les mots « il faut que « sont de nouveaux utilisés, cela donne un côté prémonitoire à sa femme. De plus, on peut constater une personnification du malheur comme-ci c’était un être contre qui il faut arrêter de se rabaisser, on le remarque très bien avec « devant ce qui nous traite avec tant d’indifférence et de barbarie « l.15. Cela permet de diminuer le pouvoir du « malheur « afin de donner de la confiance à le combattre. En plus de l’espoir, il faut que Michel pense que ce n’est pas difficile. Pour finir, Yannick parle de la révolte vis-à-vis de la situation. On voit dans cette partie qu’un champ lexical du combat est utilisé pour montrer ce combat face à sa disparition dans sa mémoire et dans son coeur «survie, révolte, une sorte de lutte, l’honneur «. On peut penser que les femmes ne restent pas dans les mémoires des hommes comme les hommes restent dans les leurs. Il y a une généralisation de son problème à toute la gente féminine, l’oxymore « sœur inconnue « montre cela, elle considère la future rencontre de son mari comme une sœur, mais on connaît sa sœur, celle-ci est inconnue donc Yannick considère les femmes comme ses sœurs. Pour conclure, ce passage montre clairement l’envie de la femme de Michel de perdurer dans sa mémoire et dans son cœur. Cela doit se faire à travers une autre, car sans une femme, un homme ne peut survivre longtemps mais dans ce cas-là, elle veut qu’il survive et qu’il continue de l’aimer. Pour elle, c’est un combat aux noms des femmes que de garder immortellement l’amour de son mari on le voit avec le champ lexical de la fierté (dégradant, dignité, fierté, honneur). Aussi, elle pense à Michel et à son bonheur, cette solution est la meilleure pour les deux pour lutter contre la souffrance on le remarque avec le champ lexical de la souffrance (malheur, rongeuse, cet arrachement, bestialité, désespoir, indifférence, barbarie, bafouée). Ce champ lexical est opposé à un autre plus puissant, celui de la victoire (espère, l.8, célébration, affirmation, immortalité) cela montre que Yannick souhaite à tout prix que Michel ne baisse pas les bras. De plus, précision intéressante, tout le passage se passe à la focalisation interne au niveau de Yannick, on ne voit pas l’avis de Michel. On dirait qu’elle ne lui laisse pas le choix, il doit en trouver une autre.
«
Romain Gary serait plus ou moins d'accord avec la philosophie d'Albert Camus.
Car pour Camus la vie est absurde et on a deuxchoix : soit on se suicide, soit on arrive à tendre à la « tendre indifférence du monde ».
Pour Gary, la vie est absurde quand il n'y apas l'amour d'une femme, quand on n'a pas trouvé notre âme soeur.Aussi, la vie devient absurde lorsqu'on perd la personneaimée et la solution pour se relever d'un tel événement serait de retrouver quelqu'un à aimer pour qu'on ait de nouveau une raisonde vivre.Par contre il ne serait pas d'accord avec la philosophie de Céline qui prétend que la vie est aussi noire que la mort, puisqu'elle setermine de toute façon toujours de la même manière.
C'est ce qu'on appelle le fatalisme.En ce qui concerne Gide, son propos diffère beaucoup de celui de Romain Gary.
Selon lui, la seule façon d'arriver à ses fins etatteindre le bonheur est de s'élever au-dessus des autres, quitte à les mépriser et les tromper.
Il prône l'individualisme et l'égoïsmealors que Gary au contraire soutient la dualité de couple et l'importance du partage dans la vie à deux.
Explication de texte : p.27-28
« - …Je ne veux pas être un jouet que l'on met en pièces, Michel.
C'est dégradant.
A partir d'un certain point, il se pose unequestion de dignité.
Pars, va-t'en loin, comme tu l'as promis.
Là.
Mets ta tête ici, chez toi.
Ne t'enfonce pas dans le malheur, nepense pas à moi tout le temps, je ne veux pas devenir rongeuse…Je suis obligé de te quitter.
Je te serai une autre femme.
Va verselle, trouve-la, donne-lui ce que je te laisse, il faut que cela demeure.
Sans féminité, tu ne pourras pas vivre ces heures, cesannées, cet arrachement, cette bestialité que l'on appelle si flatteusement, si pompeusement : « le destin ».
J'espère de tout monamour que tu vas la rencontrer et qu'elle viendra au secours de ce qui, dans notre couple, ne peut pas, ne doit pas mourir.
Ce nesera pas m'oublier, ce ne sera pas « trahir ma mémoire », comme on dit pieusement chez ceux qui réservent leur piété à la mort etau désespoir.
Oh non ! Ce sera au contraire une célébration, une permanence assurée, un défi à tout ce qui piétine.
Uneaffirmation d'immortalité.
Il faut qu'elle t'aide à profaner le malheur : nous lui avons témoigné, depuis des millénaires, assez de «respect ».
Nous baissons trop humblement, trop facilement la tête devant ce qui nous traite avec tant d'indifférence et debarbarie.
C'est pour moi une question de fierté féminine.
Presque de survie.
Une révolte, une sorte de lutte pour l'honneur, unrefus d'être bafouée.
Cette sœur inconnue, va à sa rencontre, dis-lui combien j'ai besoin d'elle.
Je vais disparaître, mais je veuxrester femme… »
Contextualisation et analyse du passage :Ce passage ce trouve au début du roman, Michel rencontre Lydia, la femme qui doit l'aider à prolonger son amour pour Yannickà travers elle afin qu'elle continue à vivre.
Michel se trouve à l'aéroport et pense partir loin pour ne pas être près de Yannick aumoment de sa mort, comme ils l'avaient planifié.
Mais il ne sait pas exactement où s'en aller.Pendant le passage, il commence à penser aux paroles de Yannick avant qu'il ne la quitte.
Et se souvient de son envie decontinuer à vivre à travers une autre au simple nom de l'amour et afin de « rester femme » même après la mort.Après ce passage Michel décide ne pas partir et va retrouver Lydia.
Elle l'aide à « tuer le temps », comme Michel le répète àplusieurs reprises, jusqu'après le suicide de Yannick.
Michel tentait de trouver cette nouvelle incarnation de la femme vers laquelleYannick l'incitait à se tourner.
Mais à la fin du roman Lydia s'en va.
1e partie : La douloureuse mais inévitable séparation (l.
1 à 5)2e partie : Résurrection à travers une autre pour sa propre survie (l.
6 à 10)3e partie : Une autre femme n'est pas une tromperie mais une célébration (l.
10 à 13)4e partie : Exorcisation du malheur (l.
14 à 16)5e partie : La révolte de la féminité (l.
16 à 19)
Les thèmes abordés sont « l'amour intemporel » et « le combat contre le malheur ».
Dans la première partie commence avec une phrase qui nous introduit directement dans une triste ambiance.
Yannick expliquedès le début qu'elle ne veut pas mourir dans la douleur en se dégradant avec cette métaphore qui compare le corps humain à unjouet« un jouet que l'on met en pièces »l.1, aussi elle ne veut pas que son esprit se dégrade.
C'est un moment très durs, car elle luidemande de partir.
Il y a une accélération de ponctuations, de phrases très courtes, cela donne un style télégraphique.
C'est pourmieux faire passer la pilule que représentent ces mots si difficiles à entendre pour un homme amoureux et pour le lecteur.
De plus, il y a une répétition de la négation à partir de la ligne 3.
Cela montre quand même une non acceptation de l'idée de cettemort de la part de Michel ou même par rapport à elle au moins au niveau spirituel.Ensuite, on voit l'importance qu'à la continuité de cet amour.
Il faut que Michel aime la présence de cet esprit à l'intérieur d'une.
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