Cité interdite - architecture.
Publié le 15/05/2013
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Cité interdite - architecture. Cité interdite, palais impérial chinois, construit à Pékin entre 1407 et 1420, sous la dynastie Ming. La Cité interdite a été édifiée au coeur de la capitale Ming, sur les ruines du palais mongol de Kubilaï Khan. Lorsque Yongle, troisième empereur Ming, transfère sa cour de Nankin à Pékin, il choisit cet emplacement pour y construire son palais. À la chute des Ming, en 1644, la dynastie mandchoue Qing décide de l'occuper plutôt que de bâtir une nouvelle résidence. La Cité est dite « interdite «, car seuls les fonctionnaires attachés à la cour, les eunuques, les membres de la famille impériale et les domestiques peuvent y pénétrer. Contrastant avec la finesse des architectures Tang et Sang, la Cité interdite se présente comme un ensemble de constructions robustes, bâti suivant une composition rigoureusement symétrique, autour d'un axe nord-sud qui s'étend jusqu'à la ville intérieure, centre administratif de la dynastie Ming. Le palais reprend, à une échelle monumentale, le plan des maisons chinoises traditionnelles : des pavillons ordonnés autour de plusieurs cours successives, comportant les salles de réception à l'avant, les appartements à l'arrière et les pavillons secondaires à l'est et à l'ouest. De larges douves et une muraille de couleur rouge, haute de 10 m, protègent la Cité. Cette enceinte délimite un domaine de 72 ha, accessible depuis des portes percées aux quatre points cardinaux, les deux principales étant situées au sud et au nord, suivant le grand axe de la ville. Sur cette ligne centrale se succèdent trois larges cours. La première est baignée par la rivière aux Eaux d'or qui serpente sous cinq ponts de marbre blanc. À l'extrémité de la cour s'ouvre la porte de l'Harmonie suprême permettant d'accéder à la cour extérieure, centre politique de la Cité qui abrite également les trois grandes salles d'apparat. Plus au nord, la cour intérieure dessert les appartements de l'empereur et les jardins. L'édifice le plus remarquable de la Cité Interdite est certainement le premier palais d'apparat, ou salle de l'Harmonie suprême, haute de 28 m, symbole du pouvoir impérial où se déroulaient les grandes cérémonies. Ses trois terrasses de marbre blanc supportent -- sur vingt-quatre colonnes -- la double toiture de tuiles vernissées jaunes. Les colonnes centrales, à l'intérieur, sont dorées, tandis que les colonnes latérales sont laquées de rouge. Le plafond à caissons présente un riche décor peint en bleu et vert. La Cité interdite a abrité la famille impériale jusqu'en 1924, c'est-à-dire douze ans après l'abdication du dernier empereur, Puyi. Elle est inscrite depuis 1987 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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