Cherubini, Luigi - compositeur de musique.
Publié le 17/05/2013
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Cherubini, Luigi - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Cherubini, Luigi (1760-1842), compositeur, théoricien et pédagogue italien dont l'oeuvre, essentiellement lyrique, témoigne du passage entre classicisme et romantisme. 2 LES DÉBUTS Né à Florence, fils d'un claveciniste du Teatro della Pergola, Luigi Cherubini reçoit une éducation religieuse et musicale rigoureuse dans sa ville natale puis à Milan. Guidé par le compositeur Giuseppe Sarti, il compose d'abord de la musique sacrée puis se tourne vers l'opéra. Invité à Londres à l'automne 1787 puis engagé au service du roi pendant un an, il compose, pour le King's Theatre, la Finta Principessa (créée le 2 avril 1785) puis Giulio Sabino (30 mars 1786). 3 UNE CARRIÈRE PARISIENNE Après un premier séjour à Paris en 1785, il s'installe dans la capitale française en 1786, tout en composant Ifigenia in Aulide pour le Teatro Regio de Turin (12 janvier 1788). En 1789, il est nommé directeur musical du Théâtre de Monsieur, où se produisent les troupes italiennes. Il y dirige les oeuvres de ses compatriotes Pasquale Anfossi, Giovanni Paisiello et Domenico Cimarosa, et crée avec grand succès son opéra Lodoïska, le 18 juillet 1791, au Théâtre Feydeau. Après la dissolution de l'Opéra italien en 1792, Luigi Cherubini revient à Paris en 1793 pour exercer des fonctions d'inspecteur à l'Institut national de musique (Conservatoire en 1795). Les dernières années du XVIIIe siècle voient naître ses plus grandes oeuvres : Médée (Théâtre Feydeau, 13 mars 1797), les Deux Journées ou le Porteur d'eau (Théâtre Feydeau, 16 janvier 1800). Tombé en disgrâce au début de l'Empire, il part pour Vienne (1805) où il compose Faniska, créée au Kärnthnerthortheatre, le 25 février 1806. Son succès lui vaut bientôt les faveurs napoléoniennes et un retour en France. Il partage alors son temps entre la botanique, la peinture et la composition de musique religieuse. Au terme d'une lente mais solide ascension, il devient directeur du Conservatoire en 1822, charge qu'il occupe quasiment jusqu'à sa mort. Lors de ses funérailles nationales, le 23 mars 1838, on joue son Requiem en ré mineur, composé en 1836. 4 UNE RÉCENTE RÉHABILITATION En 1959, la poignante Médée de Maria Callas réhabilite l'oeuvre de Luigi Cherubini tombée dans l'oubli en raison de l'austérité du personnage. Son Cours de contrepoint et de fugue (1835) fait autorité longtemps dans ce Conservatoire marqué par sa rigueur, voire son intolérance puisqu'il refuse totalement les licences beethovéniennes et berlioziennes, privilégiant le respect des règles strictes de l'écriture, en particulier dans ses oeuvres religieuses ( Messe en la majeur, 1808 ; Messe en ut majeur, 1816 ; Requiems en ut mineur, 1817, et en ré majeur, 1836). Toutefois son apport est déterminant dans le domaine de l'opéra qu'il concourt à humaniser, développant également un sens consommé des effets, aussi bien à l'orchestre que dans le traitement des choeurs. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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