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Chapitre sur la conscience

Publié le 05/04/2015

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conscience
ETYMOLOGIE : Cum = avec  / scientia = science, savoir -> Cum-scientia = avec savoir, avec science. Etymologie renvoie à idée d'accompagnement, je n'ai accès au monde que par le prisme de ma conscience. Etre conscient de soi implique de s'accompagner sois même. Le monde est une idée de la raison, il a besoin d'une conscience pr exister. Ms le monde, renvoyant à une synthèse de l'ens des êtres vivants et des objets existants sur terre, n'existe que parce qu'il existe une conscience pr le penser comme tel. DEFINITIONS : Conscience : connaissance qu'à l'homme de ses pensées, de ses sentiments & de ses actes. Etre conscient : c'est posséder simultanément une connaissance de ses actes, sensations et réflexions. La conscience = redoublement à l'intérieur de ns-même de ce que ns faisons ou pensons. Les êtres conscients ne st pas que « ds » le monde ms ils ont le monde « en eux ». (monde rpz par conscience) On accède au monde par la conscience, elle ns éveille à ns-même en tant que subjectivité ms aussi au monde en tant qu'extériorité. Brentano (philosophe all) dit : « la conscience est un rapport au monde dt ns sommes que l'un des termes ». Ça renvoie à l'idée que la conscience peut pas être indépendante de tte relation à une extériorité : je suis à moi-même mon propre sujet. «  Tte conscience est conscience de quelque chose » selon Husserl (philosophe autrichien). Pr lui la conscience ne tourne pas à vide, elle vise tjs qq chose qu'elle va chercher à s'approprier. Conscience n'est pas une boîte où rentrent des images, elle est donneuse de sens. La conscience c'est «  se sentir soi-même », c'est avoir la capacité de se saisir soi-même comme une conscience et d'agir en tte conscience, tte connaissance. L'homme a la capacité de réfléchir sur lui-même, et lorsqu'il perd cette capacité, il perd en quelque sorte son humanité. On trouve le sens 1er de la conscience chez Cicéron (philosophe et empereur romain). Au 17ème s, la conscience psychologique est svt évoquée comme une « lumière », la conscience morale comme une « voix ». Conscience morale désigne le sentiment intérieur d'une norme du bien et du mal qui ns « dit » comment apprécier la valeur des conduites humaines. Conscience ? Inconscient. Inconscient : le fait d'être privé de conscience comme ds le cas du comma, où notre niveau de conscience est au + bas. Freud définit l'Inconscient comme une partie de l'esprit humain dt on ignore l'existence et qui agit sur le « moi » sans que le « moi » le sache, sans qu'on en est conscience. LES DIFERENTES FONCTIONS DE LA CONSCIENCE : Réfléchir -> reflectere (latin) signifie renvoyer, reporter son esprit sur qq chose. Conscience réflective ns renvoi à l'idée de relation ac l'extérieur. La conscience serait comme un miroir qui ns renverrait notre image et celle du monde. La conscience donne aux êtres un pouvoir + ou - égal selon les °C de conscience. Elle s'inscrit ds une « épaisseur de durée », c-a-d une mémoire & une capacité à anticiper, ns permettant de tirer des leçons de nos expériences & de faire des choix. Pouvoir de décision de conscience lié à son pouvoir de réflexion. Pr choisir il faut être capable de comprendre le monde qui ns entoure. Acquérir des connaissances nécessite la conscience. La conscience ns met en présence de notre liberté & de notre responsabilité. Conscience morale implique des connaissances. Cette conscience est une voix qui parle en ns et qui ns permet de distinguer le bien du mal, d'en fournir des normes, de mesurer la valeur des actions, de juger de notre conduite et de celle des autres. La conscience permet au sujet de faire la continuité entre ses ? moi, engageant la responsabilité du sujet. La conscience fait de moi le « sujet de moi-même », m'offrant la possibilité de n'être le jouet ni du monde ni des préjugés qui l'habitent. Conscience fait de moi un sujet libre. Chaque conscience fait sa propre expérience du monde, subit le temps de ? manières. Ns sommes ts des sujets ? les uns des autres, ns ne pouvons jamais totalement comprendre autrui. LES DIFERENTS DEGRES DE CONSCIENCE : Conscience passive : + bas °C de conscience. Ts les vivants possède cette conscience. Pr les végétaux, c'est la seule forme de conscience qu'ils possèdent. Conscience passive : conscience sans connaissance de soi, sans réflexion, sans cogito. La conscience passive est une capacité à ressentir des sensations, une capacité à réagir à des stimuli (excitation sensorielle). La conscience passive c'est la réaction des sens aux excitations. Les végétaux possèdent une conscience passive. Ds la conscience passive il y a une ? de °C. La conscience des animaux et des hommes est sensori-motrice (n'exclue pas le mvt). La conscience passive des hommes se confond ac l'instinct ms aussi ac les reflexes et les automatismes. Elle est aussi associée ac la rêverie. Conscience passive : moment ou la conscience perd son pouvoir de réflexion. Conscience spontanée (=conscience perceptive) : 2nd °C de niveau de conscience, elle est propre aux hommes (les animaux semblent l'avoir). La conscience perceptive est une forme d'intelligence. Conscience spontanée est immédiate, sans méditation, sans réflexion, sans connaissance d'elle-même et la signification de ce qui ns entoure. Les animaux possèdent la conscience spontanée car ils possèdent une perception du monde qui les entoure, une forme d'intelligence et ce même s'ils ne st pas capables de réflexion. La conscience spontanée est celle que ns éprouvons ds l'enfance, surtt ds la petite enfance. Les sensations, les images, les illusions, les expériences confuses et floues prédomine ds la constitution des 1ère expériences., appelé « syncrétisme primitif » par les psychologues de l'enfant. L'étape du miroir est formatrice de la fct sujet. Cette fct peut se mettre en place que par la présence de l'autre. Le sujet est social il a besoin de l'autre pr se constituer, ainsi l'enfant ne possède pas encore la réflexivité. Conscience réflexive : lorsque la conscience spontanée accède à la réflexion de soi comme existence et comme connaissance. Cette conscience semble être propre à l'homme. La conscience réflexive suppose : - conscience du réel (conscience passive), - conscience de soi comme ? du réel perçu (conscience spontanée) - la perception d'une signification, la compréhension & le sens. Philosophie fait appelle à notre réflexivité en pausant la question du pourquoi dc la question du sens. Conscience réfléchie est le + haut °C de conscience que seuls les hommes semblent pouvoir atteindre. Notre réflexivité progresse tout au long de notre vie. La conscience donne une supériorité hommes sur les autres vivants. Ms aucun homme n'est supérieur à un autre car ts possèdent la réflexivité. LA PRISE DE CONSCIENCE DE SOI ET DU MONDE :  Nos qualités, nos défauts, notre caractère, nos humeurs, etc..et même notre ADN st ce que ns sommes ms pas qui ns sommes. Descartes pensait pouvoir déduire de l'expérience du « je pense » que je suis une chose pensante. Hobbes objectait à Descartes ceci : la déduction du sujet à partir de l'expérience de pensée n'est pas si certaine que Descartes semble le démontrer. Je ne doute jamais de l'expérience intime et personnelle que j'ai de mon existence, je sais que j'existe, je n'ai pas de doute non plus sur la continuité de mon « je ». Pr Kant la conscience n'est plus une expérience de pensée ms une condition à ttes pensée. Il parle du « sujet » transcendantal (en-dehors de tte expérience), comme un pouvoir préalable de synthèse des nos représentations. Seuls les hommes disent « je » car ils st les seuls capables de réflexivité, cette conscience de nous fait que ns sommes des perso et non pas des animaux. Il n'y a pas de conscience isolée contrairement à ce qu'affirmait Descartes. Hegel (philosophe all) symbolise la formation de la conscience de soi et du mondre à travers la figure du maître et de l'esclave. Il y a 3moments de conscience, ils forment la dialectique. Formation de conscience humaine se fait ds la durée. C'est en faisait l'épreuve de la résistance du réel que je prends conscience de ce réel et que je me l'approprie. Ns devons travailler pr que quelque chose existe, ce qui ns fais prendre conscience de ns et du monde. Autrui est aussi une condition essentielle au dvt de ma conscience. La structure de la conscience réflexive semble résulter d'une intériorisation de la confrontation ac le pt de vue d'autrui. L'enfant accède à la réflexivité de sa conscience lorsqu'il comprend que ses parents st une autre conscience et qu'il ne peut pas avoir tt tout de suite comme il le voudrait. Cela engage des questions d'éducation : donner des limites à un enfant c'est essentiel. Un enfant qui n'a pas de limites, qui n'est pas confronté à la résistance du réel ne peut pas se construire et accéder à la réflexivité, il en reste à l'immédiateté et la spontanéité. Il ne sera jamais un sujet libre et autonome. Alors que si on lui fixe des limites il va comprendre que le réel n'est pas magique, qu'il faut travailler, peiner pr arriver à ce que l'on veut. Il devient dc une personne libre et autonome qui conquiert sa liberté par son travail. La conscience est dc tjrs relation à l'extériorité, soit cette extériorité est objective soit elle est subjective (autrui). C'est grâce à elle que ns devenons une conscience réflexive de soi et du monde, qui accède à la connaissance et au sens. VOIR SCHEMA FICHE 2. LES LIMITES DE LA CONSCIENCE : Question de transparence & d'unité de la conscience ne fait pas l'unanimité. Les philosophes du soupçon (Marx, Nietzsche, Freud) ont infligé au sujet pensant et transparent à lui-même plusieurs blessures narcissiques, difficiles à accepter. C'est ce qui explique en parti les critiques de ces systèmes de pensée. Avec ces 3 philosophes l'humanité est atteinte ds sa prétention à la souveraineté & à la supériorité. Ts 3 portent leurs coups sur ? plans ms qui vont faire mal à nos certitudes. LES CRITIQUES DE LA CONSCIENCE : La conscience morale ne fait pas non plus l'unanimité. Montaigne dit que celle-ci ne consiste en des règles quasi arbitraires, relevant d'opinions ou de préjugés inculqués dès la plus tendre enfance à l'enfant, qui devenue adulte ne se souvient plus comment il a acquis ces conceptions. Cette conscience est une sorte de formatage de l'esprit en vue de policier les hommes. Bergson conçoit cette conscience comme l'effet d'un conditionnellement social. Amoralisme : ne veut pas reconnaître qu'il y a une morale, il s'en fou. Immoralisme : sait qu'il y a une morale ms il s'y oppose. Machiavel a une pensée amorale, pr lui l'action politique ne nécessite pas une conscience morale. Chez Sade, on est ds immoralisme total. Sade affirme que conscience morale n'est qu'illusion, la nature ne ns enseigne que les vices & les débordements de la sexualité & de la violence. Nietzsche envisage la conscience morale comme les interprétations & évaluations d'un homme esclave qui craint la puissance de la vie. Pr Spinoza ns subissons l'action des choses extérieures, ce qui provoque des affects (=ens de mécanismes psychologique qui influencent le comportement). Pr Spinoza avoir conscience de ce quia arrive n'empêche pas que cela arrive. Ce que le communisme & l'URSS ont fait de la pensée de Marx st des contre-sens. Michel Henry disait : « Le Marxisme est l'ens des contre-sens sur Marx » (philosophie marxienne) Marx dénonce les illusions de la conscience à travers sa théorie de l'idéologie. Au sens « marxien » du terme, une idéologie est l'ens des représentations commune à une collectivité, à un groupe social, non en raison de leur valeur ou de leur vraisemblance ms parce qu'elles correspondent à ses intérêts réels ou imaginaires. Ce st les conceptions essentielles à la survie du groupe. L'idéologie de la classe dominante est partagée même par des individus dt elle ne sert pas les intérêts, parce qu'elle s'impose à eux à leur insu, à travers la publicité, les médias... Ms selon Marx, les conditions matérielles d'existence qui détermine la conscience et non l'inverse. La conscience n'est dc pas libre. Ns ne créons pas le monde notre conscience n'a dc aucun pouvoir. Selon la thèse Nietzschéenne, l'unité du moi, du sujet n'est qu'une illusion liée au langage : dire « je » ne signifie pas qu'un sujet libre & autonome existe. Le moi est l'effet, la résultante d'une multiplicité de forces ou d'instincts qui st en lutte ds le corps. La conscience n'est qu'une vision partielle & déformante du monde. Le « je » n'est qu'un effet de langage résultant de la lutte de nos instincts, il y a qq chose qui travaille en ns & dt ns n'avons pas conscience. Cette conscience que ns croyons avoir de ns-même se réduit le + svt à l'image que, ds notre esprit moutonnier, ns allons chercher ds le regard d'autrui : notre « je » ns échappe. Ns en sommes en ce sens ce que Nietzsche nomme dernier homme : ns croyons qu'il y a un sens. Pour Schopenhauer rien n'a de sens, tt est absurde & la conscience n'est qu'une illusion, ce qu'on nomme nihilisme. Ce nihilisme conduirait à la mort. Il faut privilégier la vie à l'existence. Vivre sa vie pleinement sa vie, et ce même s'i elle n'a as de sens. Il faut s'efforcer d'être heureux alors même que la pensée s'effondre : c'est une philosophie de la joie. Le surhomme vit sans avoir besoin de rechercher le pouvoir, qui ns aliène tjrs, il est libre parce qu'il ne se soucie que de lui. Si nos pensées & nos comportements st déterminés par des pulsions échappant à notre conscience, cela signifie que « le moi n'est pas maître ds sa propre maison ». Notre étude de la question de la conscience a amené à remettre en cause la souveraineté & l'autonomie de la conscience. Ns étions sûrs d'avoir une conscience & d'en être le maître. Cela a été mis à mal par les philosophes du soupçon. Ttefois, dénoncer les illusions de la conscience ne ns donne pas le droit d'en conclure que la conscience n'existe pas & qu'elle est totalement impuissante à agir sur le monde. Il semble que les philosophies de remise en cause de la conscience ns incitent à un renoncement qu'à une vigilance vis-à-vis de nos prétentions. Il convient de rester humble à la manière de Socrate qui répétait « tt ce que je sais, c'est que je ne sais rien ». Il s'agit d'être conscient que notre conscience n'est pas absolue & il faut prendre acte de la question de l'inconscient. Rimbaud disait que « je est un autre » et cette petite phrase ns renvoie à tte la question de la conscience ms aussi à celle de l'inconscient. + VOIR FICHE AUTOPORTRAIT A LA BOULE ESCHER.

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