changement climatique (faune & Flore).
Publié le 21/04/2013
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Par ailleurs, le réchauffement affecterait de très nombreuses espèces animales comme végétales.
On constate d’ores et déjà des modifications de la répartition denombreuses espèces, ainsi qu’un décalage temporel dans les cycles de migration de divers oiseaux.
Selon une étude parue dans la revue Nature, le réchauffement du climat pourrait entraîner la disparition de millions d’espèces qui n’auraient pas la possibilité de s’y adapter ou de changer de localisation.
Les principales questions sont donc de connaître avec précision le degré d’augmentation de la température qui entraînerait des conséquences d’ampleur différente, ainsi quela réaction du système climatique qui tendra rapidement vers un équilibre ou au contraire continuera à diverger de sa position actuelle (impacts des rétroactions positives).Dans tous les cas, le « déséquilibre » engendré par les activités humaines ne fait que débuter.
Cette modification se poursuivra sur une durée inconnue mais sans douterelativement longue, et ceci même si les rejets anthropiques étaient stoppés rapidement, ce qui ne sera probablement pas le cas dans un proche avenir.
6 L’ACTION INTERNATIONALE DE PRÉVENTION DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
L’Organisation des Nations unies (ONU) place pour la première fois la question environnementale sur le devant de la scène internationale en 1972, lors de la conférence deStockholm — à l’issue de laquelle est créé le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
Cette prise de conscience des incidences des activités humainessur l’environnement aboutit à la première conférence mondiale sur le climat à Genève en 1979.
En 1988, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le PNUE créent le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) — en anglais, IntergovernmentalPanel on Climate Change (IPCC).
Cet organisme est en charge de rassembler les connaissances scientifiques sur les changements climatiques (observations et simulations).Ses rapports d’évaluation successifs (1990, 1995, 2001, 2007) servent de référence quant à l’avancée des connaissances scientifiques internationales dans ce domaine.
Le premier rapport d’évaluation du GIEC sert ainsi de base de travail pour la deuxième conférence de Genève (1990), au terme de laquelle il est recommandé de prendreimmédiatement des mesures préventives pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, en raison de la gravité des menaces qui pèsent sur l’environnement.
La conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement qui se tient à Rio de Janeiro en juin 1992, appelée Sommet de la Terre, lance Action 21 (ouAgenda 21), vaste programme visant notamment à promouvoir au XXIe siècle le développement durable, défini comme un « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Au total, 178 États, dont la France, signent une Convention-cadre sur leschangements climatiques (ou Convention de Rio), par laquelle les pays industrialisés s’engagent à diminuer leurs émissions de CO 2 et d’autres gaz à effet de serre, puis à les stabiliser à un niveau non dangereux pour le système climatique.
Pour lutter contre le réchauffement climatique, le protocole de Kyoto (1997), entré en vigueur le 16 février 2005, centre son action sur la réduction d’émission de six gaz àeffet de serre (dont CO 2, CH 4, N2O).
Il se heurte toutefois à divers obstacles qui limitent considérablement sa portée, tels que le refus, par l’administration Bush, de ratifier le protocole pourtant signé par l’administration Clinton, ou encore la non participation de l’Australie, également grand pays pollueur.
Par ailleurs, les pays en voie dedéveloppement (y compris les pays dits émergents comme la Chine et l’Inde, qui affichent au milieu des années 2000 des hausses respectives de leurs émissions de gaz àeffet de serre de 65 p.
100 et 75 p.
100 par rapport aux valeurs de 1990) n’ont pas d’engagement particulier à tenir.
Au niveau de l’Union européenne, un système d’échange des droits d’émission est mis en place depuis 2005 dans le but de respecter les quotas fixés.
Des permis de polluerdoivent permettre de faire payer les pays pollueurs suivant la formule « pollueurs payeurs ».
La France présente un des degrés d’émission en dioxyde de carbone parmi lesplus faibles des pays européens étant donné l’option nucléaire choisie pour sa production énergétique — ce qui n’est pas sans poser d’autres problèmes environnementaux(voir déchets nucléaires)..
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