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Ces textes cherchent-ils seulement à nous dépayser ou ont-ils une autre visée?

Publié le 10/11/2018

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Ces textes cherchent-ils seulement à nous dépayser ou ont-ils une autre visée? Votre réponse se fondera que quelques exemples précis. Elle devra être organisée et synthétique.   Ce corpus de trois textes est composé d'un texte de Fénelon Les Aventures de Télémaque, d'un autre de Montesquieu, Lettres persanes et enfin d'un dernier texte de Voltaire, Candide. Nous pouvons dès la première lecture constater que ce corpus nous entraîne dans un monde éloigné du notre. Nous pouvons alors nous questionner, est-ce simplement pour nous dépayser ou sert-il à une autre fonction ? Nous traiterons dans un premier temps les extraits de Fénelon et de Montesquieu et dans un second temps le texte de Voltaire.   Le texte A est donc un extrait de l'œuvre de Fénelon Les Aventures de Télémaque écrit en 1699. Au sein de ce texte, on remarque deux parties distinctes : une partie de description du pays dans lequel nous somme projetés puis ensuite d'une critique. La première partie ciblée sur la description commence dès la première ligne et s'achève à la ligne 13. Ce paragraphe regroupe une description de la nature présente à la Bétique mais aussi une description du peuple qui y habite. Pour décrire l'abondance de la nature de la Bétique, Fénelon utilise de nombreux adjectifs pour montrer la perfection du pays. Par exemple, on trouve à la première ligne « ciel doux qui est toujours serein « , plus bas nous trouvons « les hivers y sont tièdes et les rigoureux aquilons n'y soufflent jamais « nous avons donc une description climatique (basée sur l'écoulement des saisons) qui nous prouve qu'il fait bon vivre à la Bétique. Ensuite, la terre est elle aussi décrite comme étant la meilleure, les « arbres toujours verts et toujours fleuris « (l.11) et aussi « la terre, dans les vallons et dans les campagnes unies, y porte chaque année une double moisson « (l.9). De plus, Fénelon nous explique que dans ce pays, les troupeaux « fournissent des laines fines recherchées de toutes les nations connues « (l.12) et il précise aussi que la Bétique détient des « mines d'or et d'argent « (l.13). Cette première partie de description nous laisse comprendre que la Bétique a conservée les bienfaits de l'âge d'or et que la paix doit elle aussi y régner. A la fin de cette description élogieuse du pays, Fénelon développe dans une seconde partie le peuple qui y habite. Il décrit ces gens comme étant « simples et heureux « (l.14). On comprend ensuite que ce peuple veut conserver la paix et ne porte pas un bon regard sur les peuples différents de lui, il les critique d'ailleurs à la ligne 28, « Ces peuples sont bien malheureux «. Plus tard, on comprend que la plus grande différence entre ces deux peuples est l'argent, absente dans un peuple mais omniprésente dans l'autre. Dans le texte de Fénelon, on remarque qu'il recherche souvent à éveiller l'imagination du lecteur, en effet, malgré la description utopique qu'il développe, il laisse aussi sous entendre que ce pays peut être réel en incluant des éléments qui nous sont familier comme par exemple « les chemins « (l.10), « les montagnes « (l.11) ou encore les « lauriers « et autres « jasmins « (l. 10 et 11). Nous remarquons aussi une succession de questions rhétoriques de la ligne 31 à 34, cette succession a pour but de faire réfléchir le lecteur et d’éveiller en lui une certaine critique de la société. Différemment du texte A, le texte B de Montesquieu nous plonge lui directement dans une description précise du peuple dont il est question dans les Lettres persanes. En effet, les Troglodytes sont eux aussi décrits comme étant justes et heureux « un peuple si juste devait être chéri des dieux. « (l1;2), on ressent alors un certain lien avec Les Aventures de Télémaque. On constate aussi que les Troglodytes ont un rapport important et respectueux envers la nature « La nature ne fournissant pas moins à leurs désirs qu'a leurs besoins. «. On retrouve souvent le champs lexical du bonheur, de l'amour par exemple on repère effectivement dans le texte les mots suivant : « tendresse «, « amour «, « bonheur «, « innocence «, « union «, « douce «, « fidèle «, « cœur « qui nous prouvent que la vie des Troglodytes est vraiment idyllique. Différemment du texte A, Montesquieu évoque durant un paragraphe le rapport entre les Troglodytes et les dieux ce qui nous prouve une fois de plus leur bonté. Tous semble unis par les mêmes croyances et chacun veut contribuer au bonheur de l'autre. Par exemple, les citations « on apprenait à donner le cœur et à le recevoir « (l.9) et « ne leur demandaient d'autre grâce que celle de pouvoir rendre un Troglodytes heureux. « (l.19) permettent au lecteur de réaliser réellement les conditions de vie de ces Troglodytes, ces conditions idéales dépaysent alors complètement le lecteur. De plus ici le lecteur peut comparer facilement le comportement des Troglodytes au comportement des citoyens qui l'entourent, on a donc comme dans le texte de Fénelon, un appel à la critique. On peut alors constater que ces deux textes nous prouvent grâce à de nombreux procédés utilisés qu'il existe une forte opposition entre la vie utopique que l'on peut imaginer et la vie que l'on connaît aujourd'hui, c'est d'ailleurs ce que détaille davantage le texte C, Candide de Voltaire.

« vivre à la Bétique.

Ensuite, la terre est elle aussi décrite comme étant la meilleure, les « arbres toujours verts et toujours fleuris « (l.11) et aussi « la terre, dans les vallons et dans les campagnes unies, y porte chaque année une double moisson « (l.9).

De plus, Fénelon nous explique que dans ce pays, les troupeaux « fournissent des laines fines recherchées de toutes les nations connues « (l.12) et il précise aussi que la Bétique détient des « mines d'or et d'argent « (l.13). Cette première partie de description nous laisse comprendre que la Bétique a conservée les bienfaits de l'âge d'or et que la paix doit elle aussi y régner. A la fin de cette description élogieuse du pays, Fénelon développe dans une seconde partie le peuple qui y habite.

Il décrit ces gens comme étant « simples et heureux « (l.14).

On comprend ensuite que ce peuple veut conserver la paix et ne porte pas un bon regard sur les peuples différents de lui, il les critique d'ailleurs à la ligne 28, « Ces peuples sont bien malheureux «.

Plus tard, on comprend que la plus grande différence entre ces deux peuples est l'argent, absente dans un peuple mais omniprésente dans l'autre. Dans le texte de Fénelon, on remarque qu'il recherche souvent à éveiller l'imagination du lecteur, en effet, malgré la description utopique qu'il développe, il laisse aussi sous entendre que ce pays peut être réel en incluant des éléments qui nous sont familier comme par exemple « les chemins « (l.10), « les montagnes « (l.11) ou encore les « lauriers « et autres « jasmins « (l.

10 et 11).

Nous remarquons aussi une succession de questions rhétoriques de la ligne 31 à 34, cette succession a pour but de faire réfléchir le lecteur et d'éveiller en lui une certaine critique de la société. Différemment du texte A, le texte B de Montesquieu nous plonge lui directement dans une description précise du peuple dont il est question dans les Lettres persanes.

En effet, les Troglodytes sont eux aussi décrits comme étant justes et heureux « un peuple si juste devait être chéri des dieux. « (l1;2), on ressent alors un certain lien avec Les Aventures de Télémaque.

On constate aussi que les Troglodytes ont un rapport important et respectueux envers la nature « La nature ne fournissant pas moins à leurs désirs qu'a leurs besoins. «.

On retrouve souvent le champs lexical du bonheur, de l'amour par exemple on repère effectivement dans le texte les mots suivant : « tendresse «, « amour «, « bonheur «, « innocence «, « union «, « douce «, « fidèle «, « coeur « qui nous prouvent que. »

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