Céline, le langage du blasphème et du refus.
Publié le 22/02/2012
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Céline (1894-1961) de son vrai nom Louis-Ferdinand Destouches est à sa manière un aventurier qui après avoir tâté de divers métiers modestes, après avoir participé à la guerre de 1914, après avoir parcouru l'Afrique, trouve le moyen de faire des études de médecine et de s'installer comme praticien dans la banlieue parisienne. A cette personnalité d'exception va correspondre une œuvre d'exception elle aussi, dont le coup d'essai est un coup de maître : Le Voyage au bout de la nuit (1932). Rompant violemment avec la rhétorique de son époque, Céline donne ses lettres de noblesse à l'injure, au cri, et dans une invention toujours renouvelée, fait subir aux mots du langage commun de telles violences inattendues qu'on peut estimer qu'il a créé un nouveau style dont le paroxysme est le trait le plus frappant et le plus continu. Ces qualités seront précieuses au polémiste engagé de Mort à crédit (1936), Bagatelle pour un massacre (1938), Les Beaux draps (1940). A la Libération on lui a vivement reproché son antisémitisme (il fut même emprisonné). De nos jours, la critique moderne s'intéresse à l'écriture si originale de ses œuvres.
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