caprices de Marianne
Publié le 12/11/2020
Extrait du document
«
des plaisirs de la vie, qui se soucie peu des sentiments .
Tandis que Coelio montre sa passion amoureuse par
des hyperboles « amour sans espoir » dans sa tirade «depuis un mois j'erre autour de cette maison la
nuit et le jour».
Le verbe « errer » souligne le désarroi du héros, tout comme les expressions du temps
renforcent l'idée d'un amour qui l'obsède, comme il l'affirmait quelques lignes plus haut « L'amour (...)
trouble ma vie entière ».
L'amour comme un absolu pour Coelio s'oppose et se distingue de la loi des
Libertins, s'oppose à son ami et à ses valeurs Octave l'avoue lui-même a Coelio « Je ne saurais aimer
cette femme comme toi, Octave, tu l'aimerais »
C'est la première apparition d'Octave et, tout aussitôt, il semble très différent de Coelio.
ll entre
sur scène accompagné d'une «mascarade» il est déguisé: Coelio parle d' «accoutrement» il est
ivre, amoureux du «vin de Chypre» et un peu plus tard, il brandira «une batte d'arlequin» ceci renvoie
à son insouciance il s'en fou de sa tenue sa dépendance à l'accole et de son.
Vocabulaire.
Tandis que
Coelio essayera en vain de séduire Marianne mais celle-ci n'y propose « jamais elle n'a paru à sa
fenêtre ». » jamais elle n'est venue » malgré tous les efforts de Coelio « vingt fois j'ai tenté de
l'aborder » il n'a jamais lâché.
Mais il dresse une muraille entre elle est lui » entre elle est moi une
muraille imaginaire que je n'ai pu escalader.
Octave est ainsi décrit comme une personne insouciante.
Coelio est présenter comme un être mélancolique et désespéré par son amie
octave «gracieuse mélancolie» tandis qu'octave lui ne prend rien au sérieux ni même jusqu'à sa
tenue que coelio désigne d' accoutrement « accoutrement ».dans ce monologue coelio n'utilise pas le
« je » pourtant ces son propre portrait qu'il dépeint par le démonstratif « celui qui » Il semble se
contempler de l'extérieur, stratégie de Musset qui traduit immédiatement la solitude du héros, vécue
comme tragique comme le prouve l'anaphore de l'exclamation : « Malheur à celui qui… » .Coelio
avoue son extrême sensibilité dans sa tirade: «Il me manque le repos...».
Tout lui est souffrance, tout lui
est obstacle.
Il définit le tourment continu qu'il subit par la métaphore lyrique: il lui manque «la douce
insouciance qui fait de la vie un miroir où tout glisse» Tandis Octave dans un échange de stychomitie
reprend vivement et en les détournant les répliques de Coelio ; à chaque mot employé par Coelio, Octave
répond par une antithèse ou un mot détourné: «pied de rouge» / «pied de blanc» ;.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- CAPRICES DE MARIANNE (Les) Alfred de Musset - résumé de l'oeuvre
- Caprices de Marianne (les) d'Alfred de Musset (résume et analyse complète)
- CAPRICES DE MARIANNE (Les). (résumé & analyse)
- Commentaire de texte Les caprices de Marianne
- Analyse linéaire du dénouement des Caprices de Marianne