Bruch, Max - musique.
Publié le 17/05/2013
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Bruch, Max - musique. 1 PRÉSENTATION Bruch, Max (1838-1920), compositeur allemand, célèbre pour son Premier Concerto pour violon. Né à Cologne, Max Bruch prend ses premières leçons de musique auprès de sa mère. Compositeur dès l'âge de onze ans, il signe en 1852 une symphonie et un quatuor à cordes qui lui vaut le prix de la Fondation Mozart à Francfort. Il part alors à Cologne étudier la composition et le piano. En 1858, il commence à enseigner et compose un opéra-comique, Scherz, List und Rache, d'après Goethe. Après un périple en Allemagne, il s'installe en 1862 à Mannheim où il compose un opéra romantique, Die Loreley (1862), et un oratorio imposant, Frithjof (1864), qui rencontre un grand succès à Vienne et dans plusieurs villes d'Allemagne. 2 LE PREMIER CONCERTO POUR VIOLON En 1864, il entame la composition de son Premier Concerto pour violon (en sol mineur), le révise plusieurs fois et prend conseil auprès du violoniste virtuose Joseph Joachim, avant de livrer la version définitive en 1868, qui éclipsera le reste de sa production aux yeux de la postérité. Directeur de la musique à Coblence en 1865, il est Kapellmeister à la Cour de Sondershausen de 1867 à 1871. Son troisième et dernier opéra, Hermione, d'après The Winter's Tale (le Conte d'hiver) de William Shakespeare, est créé à l'Opéra de Berlin en 1872. Désormais, la musique instrumentale et les oeuvres chorales, profanes ou sacrées, dominent sa production. Des pièces vocales, comme Odysseus (1872), Das Lied von der Glocke (1879) ou Das Feuerkreuz (1889) sont très appréciées de ses contemporains. Chef d'orchestre renommé, Bruch vit à Berlin, à Bonn, puis à Liverpool, où il dirige la Société philharmonique de 1880 à 1883. Il se fixe à Breslau en 1883, et dirige l'Orchesterverein jusqu'en 1890. Il rejoint la prestigieuse Académie des arts de Berlin en 1891 et y enseigne la composition jusqu'à sa retraite, en 1910. 3 UNE OEUVRE ÉMINEMMENT ROMANTIQUE L'oeuvre de Bruch se caractérise par son abondance mélodique et par ses emprunts aux airs populaires : écossais pour la Schottische Fantasie pour violon et orchestre de 1880 ; juifs pour Kol nidrei, un adagio pour violoncelle et orchestre de 1881. Le Premier Concerto pour violon, tantôt lyrique tantôt flamboyant, met brillamment en valeur les talents du soliste. Mais cette oeuvre, contemporaine du Tristan et Isolde de Wagner (1865), a pu paraître trop peu novatrice au regard de la rapide évolution qu'a connu alors l'écriture musicale. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.
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