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MALGUID Elisa Terminale L Devoir maison n°3 La lettre à Ménécée d’Épicure [1] « même jeune » [.

Publié le 12/03/2019

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MALGUID Elisa Terminale L Devoir maison n°3 La lettre à Ménécée d’Épicure [1] « même jeune » [...] La philosophie permet de ne pas s’angoisser pour l’avenir, elle nous permet de trouver une voie, de faire un choix. Cependant le jeune a plus de temps devant lui. Le but de la philosophie chez les jeunes, est de diminuer les angoisses face à l’avenir. Le bonheur est un état de satisfaction absolue car si vous n’êtes pas heureux, vous passez votre temps à chercher le bonheur. Pour Épicure, le but de la vie humaine est d’atteindre le bonheur. C'est un état de satisfaction, car si nous ne sommes pas heureux nous allons passer notre temps à l'être. C'est pour cela que pour atteindre le bonheur, il faut philosopher. [2] La physique d’Épicure est atomiste c'est à dire qu'il a une conception d'un univers discontinu, composé de matière et de vide. Ici, il met en avant que la croyance amplifie la malheur de l'homme. La plupart des hommes se font des idées à propos des dieux. Beaucoup pensent que Dieu existe en chair et en os, se qui est faux, il n'existe pas réellement. Ce n'est qu'une image que l'on se fait au fond de nous. Selon Épicure, Dieu n'a pas lieu d'exister, sa volonté d'exister est due aux superstitions sans fondements. [3] La conception de la mort est négative. Il faut se dire que la mort n’est rien pour nous, pour éviter d’en avoir peur. Quand nous vivons, nous nous préoccupons trop de savoir se qu'est la mort, quand elle arrivera et se qu'elle produira sur notre corps. Ainsi, Épicure nous explique que pour le vivant, la mort n'est rien et que pour le mort elle n'est plus, donc nous n'avons aucunement besoin de s'en préoccuper. Nous sommes mortels, il ne faut pas passer à côté de sa vie et de son bonheur. On se fabrique des angoisses dans la vie en pensant que la mort fait mal alors qu'elle ne provoque pas de douleurs. [4] Contrairement au 3ème paragraphe, le sage lui, se fiche de mourir ou de vivre, car il pense que cela est la même chose. Que ce soit pour un jeune ou un vieillard, ma conception de la vie et de la mort sont les même. Il faut avoir une vie agréable, qu'elle soit longue ou courte pour bien vivre et bien mourir car ces deux termes se ressemblent et se complètent. Épicure dit alors que nous ne savons pas de quoi est fait l'avenir mais que nous sommes tout de même les acteurs de celle-ci, et que nous y jouons un grand rôle. [5] Tout être humain a des désirs. Qu'ils soient naturels ou non, nous en avons besoin pour être heureux. Certains désirs d'origine naturel sont nécessaires pour notre bonheur, la tranquillité du corps et de la vie elle même (comme la soif, le fait de manger, de bien dormir,...). Épicure fait allusions à l'ataraxie, c'est à dire à l'absence de troubles dans notre âme. C'est ce moment, où chez l'homme les désirs sont comblés et cessent de nous faire souffrir physiquement et psychologiquement. Pour lui, c'est comme ça que le plaisir né : quand les désirs sont réalisés ou en cours d'acheminement nous nous sentons bien, alors que quand nous souffrons nous n'éprouvons pas de plaisir. [6] Ici, Épicure fait une opposition à son idée précédente. Il affirme toujours que le plaisir est un bien primitif, mais qu'il faut savoir en faire usage. Il y a des désirs que nous ne satisfaisons pas tout le temps. C'est le cas des désirs d'ordre secondaire c'est à dire sociologique (comme la richesse et la gloire qui sont artificiels ou le désir d'immortalité qui est irréalisable). De ce fait nous ressentons de la douleur, mais il est parfois meilleur de souffrir que d'être heureux avec quelque chose d'inutile. C'est pour cela qu’Épicure insiste bien sur le fait qu'il est inévitable de souffrir et que le bien peut être mal comme le mal peut être quelque chose de positif. [7] Dans ce paragraphe, l'auteur fait une comparaison entre l'âme et le corps. Pour l'âme, c'est le fait de ne pas s'inquiéter ou de ne pas être malheureux d'un désir inachevé. Alors que pour le corps c'est plutôt une douleur physique comme le fait d'avoir faim donne mal au ventre. C'est se qu'il cherche à dire avec son exemple de nourriture banale et luxueuse. Il ne faut pas habituer notre orgasme a consommer de la riche nourriture sinon en consommant de la simple nourriture notre corps ne sera pas satisfait et ressentira encore de la douleur. Il évoque alors le fait du bien qui unis les plaisirs de l'esprit et les plaisirs du corps. [8] et [9] La prudence est signe de sagesse. C'est une des vertu qu'évoque Épicure dans ces deux paragraphes. Il prend comme exemple le plaisir qui permet d'atteindre le bonheur. Pour cela, il distingue trois vertus. Tout d'abord la prudence, car nous avons la possibilité de réfléchir et de choisir se qui peut être le mieux pour nous. Ensuite, il y a l'honnêteté qui consiste à avoir des valeurs et à ne pas avoir honte de se que l'on dit et fait et qu'il ne faut pas les cacher sous peine d'être malheureux. Et enfin il y a la justice. C'est un concept où nous devons respecter les lois. Épicure insiste bien sur le fait que si nous ne respectons pas ces trois vertus, nous ne pourrons pas vivre agréablement. Cependant, il sait et il nous dit, que la vie agréable est irréalisable car nous faisons tous des erreurs et c'est pour cela que nous devons supporter et passer au dessus de toutes les douleurs que nous pouvons avoir, qu'elles soient faibles ou fortes. [10] L'auteur sépare la nécessité et le destin. Pour lui la nécessité est limité car avec la liberté, le bonheur n'existe pas. C'est pour cela qu'il faut laisser faire le hasard. Le hasard est la conception d'une vie désordonnée, c'est à dire que nous ne sommes pas absolument maître de notre destin. Certaines choses se produiront même si nous essayons en vain de la modifier. Pour Épicure, notre vie est faite de choses nécessaire mais aussi de hasard ainsi que de d'autres choses produites par nous même. Plus tard, dans ce paragraphe, il fait allusion au sage. Pour lui c'est une personne qui ne souffre pas, qui se convient à tout se qui arrive. Il ne fait ni fasse aux troubles de l'âme ni à la douleur. Il n'a peur et ne doute de rien. Épicure compare en quelque sorte le sage à un dieu, car il vit le bonheur absolument et il ne se préoccupe de rien qui puisse le faire souffrir (le passé, le présent et le futur). Il conclut alors que si tu réfléchis à tout se qui se rattache à la vie humaine et que tu agis comme le sage jamais tu n'éprouveras de souffrance et jamais tu ne pourras être comparé à un être vivant. Car tout être vivant est un être qui sait souffrir, douter, se raisonner, avoir peur mais qui sait également être heureux.

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