Le créateur et la tradition : Réecriture de l'Evangile “ Tout pouvoir est une violence exercée sur les gens.
Publié le 10/02/2016
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Le créateur et la tradition : Réecriture de l'Evangile “ Tout pouvoir est une violence exercée sur les gens.” L'Union soviétique existait depuis 10 ans quand Boulgakov a commencé à écrire son chef-d'œuvre. En effet, Les années 30' en URSS, sont marqué par la dictature Stalinienne. Collectivisation, travail forcé, discipline de fer propagande intense sont les maitres mots qui caractérisent cette période. Le nombre d'ouvriers grossit très vite mais au-dessus de ce prolétariat apparaît une nouvelle classe de privilégiés :les fonctionnaires qui bénéficient de privilèges mais qui vivent comme tous les Soviétiques sous la menace de dénonciation qui peut les conduire à être jugés, exécutés ou encore déportés dans des camps de concentration, le Goulag. Les religieux et les chrétiens restés fidèles à leur religion sont particulièrement visés par la répression. Des millions sont déportés. De 1936 à 1938, des purges sanglantes frappent les militants du parti communiste eux-mêmes ainsi que les principaux chefs du parti et de l'armée. Ces derniers sont jugés et condamnés à Moscou au cours de procès à grand spectacle et complètement truqués. C'est dans se context que , Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov né le 15 mai 1891 à Kiev et mort le 10 mars 1940 à Moscou, est un écrivain et médecin russe d'origine ukrainienne qui commence la rédaction de son ouvre principal : « Le maitre et La marguerite » en 1928. Oeuvre dont la rédaction durera douze ans. Il y melle la Tragédie vécut par sa patrie avec celle de sa vie personnelle comme un auteur qui n'a pas été permis d'écrire. La première publication de cet oeuvre en Europa occiden-tal en 1966 l'a rendu célèbre dans le monde entier. Le maître et Marguerite est composé de trois histoires différentes, mais entrelacées. Il y a des événements à Moscou, avec les aventures des visiteurs diaboliques, il y a les événements concernant la crucifixion d'Yeshoua Ha-Notsri ou Jésus Christ au Yershalaim du premier siècle, et l'histoire d'amour du maître et de Marguerite.Celle qui nous interesse dans le cadre de cette exposé, celle du maitre et de son eccriture sur ponce pilate. Ainsi, on peut se posé la questioon suivante : Comment, à travers une réecriture de l'evangile par « Le Maitre », personnnage majeur du roman et figure faustienne par excellence, Boulgakov tempère t'il une sattire critique d'un systeme politique oppresant ? La religion entre connaissance et faconnage critique. a) Réecriture des traditions Evangeliques : La question de la religion est d'entré, abordée dans l'oeuvre de Boulgakov. En effet, dès le chapitre un, le thème de l'existance de Dieu est mis en evidence dans la conversation entre Berlioz et Ivan Nikolaïévitch. En effet ; Dans Ce chapitre, l'histoire qui s'inspire des evangiles est narré par le mysterieux inconnu qui se joint à la conversation des deux hommes. Elle décrit l'histoire de Ponce Pilate, procurateur de Judé, qui doit jugé Yeshoua Ha-Nozr. Cette histoire couvre quatre des trente-deux chapitres du roman. Elle est racontée dans trois parties séparées : La première partie est racontée par Woland à Berlioz et Ivan dans le chapitre 1 et s'etend dans le chapitre 2 nommé PoncePilate . La deuxième partie est narré dans le chapitre 16 nommé « supplice » apres le songe d'Ivan Bezdomny après qu'il a eu une injection à l'hôpital et la troisième partie, étendue sur deux chapitres, est lu par Marguerite. On retrouve bien l'hisoire de Jesus de Nazareth, basé sur l'evangile de Matthieu, même si l'auteur a gardé les noms arméniens. En effet, Ponce Pilate est le procurateur de Judée qui préfère rester dans sa résidence à Césarée (Caesarea Stratonova), mais qui est maintenant au palais d'Hérode le Grand à Jérusalem (Yershalaim) les jours du festin juif de Pâque. « le 14 du mois de nissan, au petit jours » p74 Il doit juger un certain Yeshoua Ha-Nozri car Le sanhèdrin, qui est la cour de justice juive, l'a condamné à mort. Effectivement Ha-Nozri est un Galiléen souspsonner de pousser le peuple à la rebellion. Pilate avait renvoyé son cas au tétrarche, mais celui-là a refusé de prendre une décision et a délégué la sentence du sanhédrin à Pilate pour sa ratification. Il s'entretient avec lui au chapitre 2 et est comdamné a etre exécuté avec deux autres condamnés, Dismas et Hestas, sur le mont Chauve. On apprend plutard que c'est Judas de Kérioth, l'homme qui, pour trente tétradrachmes, avait aidé dans l'arrestation de Yeshoua et l'a donc trahit. L'histoire du livre refllete donc, a quelque nuance pres celle des evangiles. On note cependant quelques nuances comme « le mont chauve » au lieu du « mont Golgotha », ou le fait que Dans l'évangile attribué à Jean, alors qu'il est sur la croix, Jésus reçoit un coup de lance. Ou encore le fait que Pilate accorde le corps de Jésus à Joseph d'Arimathie ,alors qu' ici dans notre œuvre, il s'agi de Levy qui vient le recupéré. Quelques detail sont alors été refaçonné et réecrit de facon à entré en cohenrance avec les volontés de l'auteur comme on peut le constaté aussi concernant les traits de caractère plus adoucient chez les perso de Jésus comme de ponce pilate. Mais ça, nous y reviendront plus tard. b)Les personnages Bibliques : Ponce Pilate : Pendant des siècles, le titre attribué à Ponce Pilate a été celui de procurateur qui a pu sembler « inséparable de son nom »: en effet, tant Philon que le second prologue de l'évangile attribué à Luc qualifient Ponce Pilate d’épitropos (en grec, ?π?τροπος), ce qui correspond au titre latin de procurator que l'on trouve chez Tacite. Dans les autres passages, les rédacteurs des évangiles mais aussi Flavius Josèphe utilisent quelquefois le terme grec sans connotation officielle d’hegemon qui désigne — « celui qui dirige » — correspondant au latin praeses. Ces termes ont les retrouvent bien dans l'oeuvre : « on vit apparaître, de cette demarche trainante propres au cavaliers, un homme envellopé d'un grand manteau blanc doublure écarlate : le procurateur de Judé Ponce Pilate » p74 chap2 et « non, non, hegemon, dit le prisonnier » p80. Afranius est le chef de la police secrète de Pilate. Il se manifeste souvent comme l'homme au capuchon, avec sa tête presque non visible. Il est un maître en déguise et tromperies. Son nom pourrait être inspiré par Sextus Afranius Burrus (1-62), un romain avec les racines gauloises. Yeshoua Ha-Nozri est crucifié ensemble avec Dismas et Hestas. Dans les Évangiles du Nouveau Testament (Matthieu, Marc, Luc et Jean) les noms des voleurs qui ont été crucifiés ensemble avec Jésus, ne sont pas mentionnés , mais on les retrouves dans les evangiles que l'on appelles evangiles «apocryphes », interdits à la publiction, écrits par Judas, Thomas, Nicodème, de meme que Dans l'Évangile de Nicodème, aussi appelé Les Actes de Pilate, parce que c'est orienté sur le Chemin de Croix de Jésus. Dans le Livre IX:5 Pilate dit : «Ta nation a démenti que tu fusses roi. Voici ma sentence: tu seras d'abord flagellé selon la coutume de nos pieux empereurs, ensuite cloué en croix, dans le jardin où l'on t'a arrêté. Deux malfaiteurs, Dysmas et Gestas, seront crucifiés avec toi» Judas : Quand Yeshoua a été amené devant Pilate pour la première fois, il lui demande s'il connaît un certain Judas de Kerioth (Iscariote). Et oui, avant-hier soir, Ha-Nozri a fait la connaissance de ce jeune homme, qui l'avait invité chez lui, dans la Ville Basse. «Un excellent homme, et curieux de tout», dit-il de lui. Judas a montré le plus vif intérêt pour les idées d'Yeshoua et l'a reçu avec la plus grande cordialité. «Et il a allumé les flambeaux...» Judas revient seulement dans le chapitre 25, quand le procurateur parle de lui à Afranius. Le Judas de Boulgakov se distingue tout à fait du Judas dans la Bible. Dans le Nouveau Testament? Judas est un des douze apôtres et il connaît Jésus beaucoup DEPUI plus longTEMPS que juste deux jours. Les apôtres ont accompagné Jésus de Nazareth pendant trois ans. Dans la Bible Judas n'est pas tué, il se suicide, conduit par le repentir et le regret. Après sa mort il est remplacé dans le groupe de 12 apôtres par Matthias. Boulgakov en a fait un espion, conduit par l'argent. Joseph Caïphe est le grand prêtre des Juifs et le président du Sanhédrin. Cette cour de justice a condamné Yeshoua Ha-Nozri à mort et la sentence doit être ratifiée par Ponce Pilate .Dans la Bible ce n'est pas Pilate, ni de sanhédrin qui a décidé qui devrait être libéré, mais le peuple de Judée, sur instigation des grands prêtres et des anciens. Matthieu 27:20 - «Les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent à la foule de demander Barabbas, et de faire périr Jésus». Dans le roman, Boulgakov fait prendre la décision par Caïphe. Ainsi il ne blâme donc pas tout le peuple juif, mais les chefs qui ont manipulé les gens à sauver leurs privilèges. Mais Pilate prévient Caïphe: «Sache donc qu’à compter d’aujourd’hui, il n’y aura plus de paix pour toi, grand prêtre! Ni pour toi, ni pour ton peuple». Il existe aussi bien d'autre mention dans le texte fesant références aux divers ecits religieux mais il serait trop long de toutes les listées. Cependant, on remarque que quelques modifications ont été apportés, surtout dans les traits de caracteres de personnages. La notion de bien et de mal : quelles interrogations ? On remarques des changements de trait caractère de certains personnages. En effet, dans l'oeuvre de Boulkagov, Jésus, ou plutot Yeshoua se révèle etre une personne totalement ordianaire quoi que extremement empathique. On le voit au Chapitre 2, lorsqu'il percoit, de manière parfaitement incomprehensible,l'hernicranie du procurateur. On peut voir à travers se personnage, plusieurs personnalité qui parraissent totalement contradictoire Parfoit, on trouve un homme lache, d'une volonté et d'une energie amoindriecomme on peut le remarquer dans ce meme chapitre lorsqu'il se fait battre par Mort aux rats. il forme mal ces phrases, parfoit ne les termines pas , ou change d'avis en une fraction de seconde.*A d'autre moment, on peut voir presque une figure de manipulateur, qui essait de séduire l'homme qui detient entre ses mains , le pouvoir de changé sa tragique destiné... C'est unpersonnage difficile à cerné contrairement au Jesus de l'evangile qui serait percu comme un etre énergique, provocateur qui impose le respect aux gens et qui ne craint aucune autorité. Comme il n'a pas peur de Pilate non plus. On peut le voir dans les evangiles deMatthieu 27:11 - Jésus comparut devant le gouverneur, et le gouverneur l'interrogea, en disant: 'Es-tu le roi des Juifs?' Jésus dit: 'Tu le dis.' De même, lorsqu'il meurt, dans les evangiles , ces derniers mots sont : 27: 46 « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi tu m'as abandonné? » remplacé dans notre texte pars, en guise de dernier mot, la mention du procurateur « hegemon ». Pilate aussi differe beaucoup du portrait typique qu'on lui dresse : considérer comme un être froid et impartial, il est aux antypodes du PoncePilate que nous rencontront ici. Effectivement, on voit un homme mélancolique et anxieux, souffrant d'une hémicrânie, qui le torture. On peut le voir depars les nombreuses descriptions ou s'entremêle des verbes d'etats, de sentiments, des fragments de pensées. On fait face à une sorte d'interiorisation du personnage. On peut en conclure que l'histoire est plutot tourné de facon à ce que se soit PoncePilate le personnage clef, et non Yeshoua .Le point de vue est donc totalement inversé.On n'est pas du cotée de la victime.Par ailleurs, l'essentiel de se récit n'est pas placé sur sa « victimisation » ni sur l'injustice de sa destiné mais plutot du coté de l'accusateur qui commet le Mal. Cette notion de « mal » semble parcourir toute l'histoire. Le Mal se situe , a l'origine, dans la figure du procurateur et est principalement perçu dans sa sentence. Cependant dans le texte le personnage de Ponce pilate est très nuancer. En effet, il parrait malgr és tout comme un etre « Bon » (on le remarque lorsqu'il s'attache a Yeshoua et qu'il veut le faire liberer ect) Parralelement, Dans le chapitre 16 « supplice » , on fait face a un dieu qui accepte et ordonne cette sentence. Un etre à la frontiere du mal,En effet, matthieu s'adresse a lui p317 et dit, je cite « Je te maudit, Dieu ; d'une voix cassé, il criat encore qu'il etait désormais convaincu de l'injustice de dieu et qu'il n'aurait jamais plus fois en lui ». Dieu ne l'ecoute meme pas, ne juge pas et ne puni pas cette injustice comme il devrait le faire. « Tu es sourd! Rugit Levi, si tu n'etais pas sur, tu m'aurai entendu et tu l'aurait tué tt de suite » et plus loin « Je me suis trompé criat encore levy d'une voix presque completement eteinte ! Tu es le dieu du mal, ou bien tes yeux sont aveuglé par la fumés des encensoirs du temple, ou bien tes oreilles ont céssées d'entendre quoi que ce soit, sauf les trompete de tes pretres!tu n'est pas le dieu tt puissant, tu es un dieu vil et vulgaire ! Je te maudit, dieu des brigands, leur protecteur et leurs ames ». Ici c'est donc l'inverse que pour ponce pilate ,la figure du bien possède elle même la figure du Mal . Ainsi, les deux notions serait presente simultanément dans chacun de nous et serait donc indissociable. Ce qui peut rappelé La citation de Faust, de Goethe qui ouvre le livre et dont Boukagov c'est fortement inspiré dans l'intégralité du maitre et la marguerite : «Qui es-tu donc, à la fin?- Je suis une partie de cette force qui, éternellement, veut le mal,et qui, éternellement, accomplit le bien.» Les influences d'un Mythe: Faust a) L'histoire de pilate par Wolland // L'histoire du Maitre : Le mal universel dans l'inconscient de Tous ? L'univers faustien semble se refleté a travers l'oeuvre de Boulgakov. En effet, l'action parralèle a l'histoire d'Yvan à Moscou,se situe à Jérusalem et nous est rapporté en premier lieu par Woland . Il trouve ensuite écho dans les pages du roman du Maître. La narration est donc fragmentée mais ce qui est le plus « etrange », ce n'est pas la discontinuité du discours en lui meme, mais la polyphonie des voix narratrices dans lequel elle s'inscrit. En effet, l'histoire de Ponce Pilate est recité par Wolland, puis par Le maitre, de maniere similaire. (meme registre, meme tonalité, meme réalisme …). En géneral, la polyphonie naratrice est utilisé dans les romans afin de donner au lecteur different point de vut d'une même sitution, en utilisant pour cela des registres particuliers a chaques narrateurs. Comme on peu le voire dans l'oeuvre de Marlow, avec la polyphonie des voix de la morale (Avec la voix de marolow, la voix de dieux,la voix du diable et des demons et a voix de l'homme) ou encore dansl'oeuvre de Calderon oul'n a tantos les pensées de Cyprien, tantot celle du diable ect... Or, ici,mise a pars le locuteur rien ne change d'une partie à l'autre. Comme si, l'histoire était universelle et connut de tous ceux qui s'y était interessé. L'histoire narré par Wolland est bien la meme que celle écrite par Le maitre. Ainsi, on peut se posé la question du mal, comme notions presque élémentaire & universelle , qui prend racine dans chacun de nous. On retrouvera ce theme par ailleur dans la figure de marguerite lorsqu'elle raconte l'histoire a un enfant , ou comment une gentile femme est devenu mechante. cf.Chapitre 22 b) Le maitre et la folie Cette question du bien et du mal hante dans Le Maître et Marguerite . Mais la frontiere entre bien et mal est brouiller dans l'ensemble du texte. C'est un veritabe sujet de reflexion pour chaques personnage et on du mal à les distingués. C'est Ce qui tourmente à la fois Pilate et le Maître qui fait à son tour cette découverte lors de la rédaction de son ouvrage sur le procurateur de Judée. Le Maître, qui etait un historien qui a tout arreter pour se livrer a l'écriture de son roman, perd la raison, de ne plus pouvoir distinguer aussi facilement que le reste des hommes le bien et le mal et sombre dans la folie : En effet, il s'imaginait qu'une pieuvre essayait de le noyer dans son encre il a brûlé son livre et convaincu qu'il était incurablement malade, il est parti à l'hôpital.C'est la par ailleurs que l'on croise ce personnage pour la premiere fois, chapitre 13 (etant le titre du livre « le maitre et la marguerie », on s'attendait a ce que ces deux personnages nous soit présenté d'entrée). PP … ce phénomène qui àmene a la folie, on le retrouve encore une fois à travers le personnage d'Yvan alias Biezdomny , qui siginie « sans foyer » en russe. On peut par ailleurs facilement tisser un lien avec le maitre qui malgres le fait qu'il est acquis les clefs de l'hopital, ne cherche pas a s'enfuire puisqu'il dit « je n'ai nul pars où aller ». Quoiqu'il en soit, on voit aussi a travers le personnage de Biezdomny, que a force de chercher a comprendre et a donner un sens au phenomème incomprhensible dont il a fait part, fini par se faire interner à l'hopital de Stravinski. Ainsi, on ressent ecore une fois les influences du Faust de Goethe, qui apres de nombreuses peripethies, en vient à la conclusion, fin du deuxieme livre, que ça ne vaut pas la peine de faire du souci pour comprendre le sens et la cohérence dans le monde. c) Bruler les livres Le maitre devient fou car il se sent persecuter. Bien que son livre n'est pas été publié, il est fortement critiquer dans les journeaux à propos du sujet sur lequel il à été eccrit.Sujet jugé etrange comme on peut le voir p263 « il me posa meme une question,a mon sens, parfaitement idiote : qui avait bien pu me mettre en tete d'eccrire un roman sur un sujet aussi etrange ». auquel suivit de nombreux articles critiques dans les journeaux. Ce qui aura sur lui, un impact tres negatif puisqu' il va, dans un moment de folie furieuse, mettre son livre à bruler. Geste tres symbolique puisqu'il s'agit d'une volonté de détruire, jusqu'à rendre poussiere, quelque chose qu'il a mis tant de temps a rédiger. Bruler un objet, en particulier un eccrit , peut se traduire par la volonté de jeter cette source de malheure, dans le monde de l'oublie. Le feu pouvant ainsi faire pensé aux monde des enfers. En ce geste, il ne brule pas que des eccrits, c'est toute un travail de reflexion, toute une facon de voir les choses, qui ici « derange » . On pourrait très bien faire le lien avec une citation de Heinrich Heine :Les dieux en exil, 1853 “Là où l'on brûle les livres, on finit par brûler des hommes.” La critique sur le roman du maître est une réflexion des campagnes de presse contre les romans de Boulgakov. Dans le roman, Lavrovitch écrit un article dans lequel il propose «de porter un coup, et un coup très dur, à toute cette pilaterie» p265. Boulgakov s'est senti, comme le maître, attaqué par la presse et dans ces archives on trouve des articles du journal Rabochaïa Moskva, avec, entre autres, l'article «Nous ferons la grève et nous lutterons contre la Boulgakoverie» . En 1997 la chaîne de télévision éducative néerlandaise RVU a commandé la réalisation d'un documentaire basé sur les conclusions de Chentalinski, particulièrement les dossiers sur Mikhaïl Boulgakov, Andreï Platonov, Osip Mandelstam et Isaac Babel. Le film était intitulé les Manuscrits ne brûlent pas, d'après la déclaration réputée de Woland dans le Maître et Marguerite. La partie sur Boulgakov dans le film a été intitulée l'Artiste Diabolique ; III. Une Littérature critique Socio-Politique implicite sous « La dictature stalinienne » L'oeuvre de Boulgakov est, dérrière ses apparances de romans fantastiques, une littérature critique de l'époque dans laquelle il vit. Comme on a pu le remarquer, l'histoire est divisé en chapitre, qui allit chapitre sur la vie a moscou, puis à jerusaleme, puis l'histoire du maitre. Ainsi,l'auteur joue sur une constuction jeu de mirroir. a) Une construction en mirroir que peut on remaquer à travers cette ecriture mirroir ? Si on prend l'histoire qui se situe à Moscou : Moscou, du temps de Boulgakove est sous l'emprise de se que l'on appel le Réalisme Social. A cet époque, l'atheisme etait un principe de base, je veux dire par la que c'etait quelque chose de tout a fait normal puisque de nombreuse loi on été voté a partir de 1928 qui vise a la repression de la religion.On le voit bien dans le Chapitre 1 Lorsque Berlioz reproche a Biezdomni queson texte donne trop l'impression de Dieu existe. Or, dans se context de realisme social, on remarque l'entré de Wolland, élément perturbateur, surnaturel, qui va présagé la mort tragique du pauvre Berlioz. Deux élément vienne boulversé alors ce Réalisme social:la notion de destiné (= quelque chose qui est par définition , incontrolable, sur lequel on n'a pas d'emprise) et La notion du mal, en mettant en scène la figure de Wolland, figure du diable. Le diable est présenté en une personne, contrairementa dieu, qui ne vit que par les dits de wolland et de levy lorsquil lui parle. La figue du diable est ici, un humain qui est parfaitement visible et qui rentre en interaction avec les deux hommes ( ce qui peux rappeler la figure de Mephistopheles chez Goethe).Donc on en conclut que le diable existe ! Et parconséqunt, le bien et le mal etant indiscociable , que Dieux existe aussi ! Dans la seconde histoire qui est l’intrigue biblique, on se situ à l'inverse ,cad dans un monde où, selon les écritures historiques,C'est le surnaturel qui explique tout : si il y a la tempete apres la mort de Yeshoua c'est que dieu n'est pas content, si on choisit de liberer Barras et pas Yeshoua, c'est parce que c'est dieu qui l'a décidé et point final. En bref, On se trouve dans une epoque fondé sur l'idée de symbolisme et où tout ce qui etait inconnue, anormal, mysterieu etait justement expliquer par le fait que c'etait les divinité qui regissait la vie et le destin des hommes ! Or, au fur et a mesure qu'on avance dansle récit, on se renconte que tout est soumis finalement a des lois rationelles ! Les motifs des personnages bibliques sont expliqués : la notion de hierarchie politique et social nous est donné chap 2 (avec l'empreur qui decide qui, qui renvois lacharge a ….* ) de plus Afranius est appelé explicitement «le chef de la police secrète» et les manipulations de Caïphe sont révélés abondamment et de façon détaillée. Ce boulversement hierarchique, qui est donc le procédé qu'utilise l'auteur , on le retrouve aussi de pars les differences d'ecritures : dans les chapitres de moscou, on a une écriture assez fluide, un rythme plutot rapide, assez enjoué (meme si bon defois il leurs arrive pas que des trucs tres droles, c'est une atmosphere un peu burlesque, avec des cris, des interjections , des sensations alors que dans les chapitres sur PoncePilate, on trouve un rythme beaucoup plus lent, une atmosphere beaucoup plus lourde, qui est souvent renforcé par la presence du soleil et dela chaleur cf. p308 « la chaleur demeurait intolerable, les soldatsen souffraient » , une criture plus réaliste, plus descriptive.on note la presence de nombreux verbes de description, à l'imparfait. Ce qui est ce qui est assez paradoxale dans un monde ou tout est censé etre surnaturel, etrange c'est une ambience lourde, pesante et lugubre !!! Alors pourquoi cette effet de renversement ? Et bien , on peut lire ça comme une facon de critiquer un systeme rigide qui est celui du regime stalinien de l'époque. b) Critique du Regime sovietique Quand les personnages sont confrontés avec des menaces inexplicables, ils hésitent souvent entre deux possibilités: ou bien c'est une illusion, ou bien surnaturel. Dans le chap 1on se demande si Wolland et un fou ou si vraiment il existe quelque chose d'inexplicable. Et en effet, Boulgakov brouille régulièrement cette frontière entre surnaturel et réalité. les autorités soviétiques pensaient que le surnaturel était dangereux et subversif, et que c'etait une manœuvre ,des saboteurs, des ennemis du socialisme alors qu'on se rend compte a travers se roman que c'est pas forcement l'objet du surnaturel qui est le plus dangereux. Mas bref,je m'ecarte un peu du sujet. Ce qui est important à travers l'histoire de Ponce pilate, c'est surement aussi la mise scène du proces et de l'injustice que subit Yeshoua. Qui peut par ailleurs, rappelé sans doute, la series de proces truqués et mise en scène en URSS : le proces des 16 : qui a eu lieu du 19 au 24 août 1936 L'accusation principale était leur adhésion au Centre terroriste trotskiste-zinoviéviste, une organisation terroriste entièrement inventé.Les accuséson nié puis Staline leurs a promisdeles libéré si il disaient que c'etait vrai, ilsl'on fait et il sesont fait tué 24h apres. Quirappel plutot bien l'histoire deYeshoua. Il y a eu d'autre proces du type comme le proces des 17 et le proces des militaires,le proces des 21. mais le proces des 16 etait selon moi , tres parlant. c) Une visé Biographique ? Enfin, concernant le principe de jeu de miroir entre l'histoire de Pilate et le livre du maitre, ici aussi, quelques théories peuvent naitre dans nos esprit. En effet, on peut se demander pourquoi le Maitre se nomme : « M ». On peut peut etre imaginé qu'il s'agit tout s'implement d'une représentation de l'auteur : en effet , le M est la premiere lettre de son prénom. De plus il a 38 ans, le même âge de Boulgakov au moment où il a commencé à écrire le roman.Ainsi, dansle texte, on se rend compte de certains traits assimilable a la vie de l'auteur. En effet, Dans le roman, le maitre etait un historien quia tout plaqué apres avoir gagné mille rouble pour eccrire son livre. Mais lorsqu'il le presente a un editeur, selui ci l'envois valser, trouvant le sujet tropetrange. Par suite, de nombreuses critiques sur son œuvres sorte dans les journeaux puis il devient fou et brule son livre. Seul, Marguerite, femme dont il est tombé eperdument amoureux, croit en la pertinence de son travail. On voit par la, une etrange ressemblence avec les difficutés qu'a connu l'auteur pour editer « le maitre et la marguerire ». effictivement,La police secrete avait confisqué les journeaux de Boulgakov en 1926. Journeaux qu'il a recuperer et à bruler. On note aussi les ressemblances entre Elena sergeïevna, divorcé d'un haut officier militaire pour etre avec l'auteur.Ainsi, on peut lire l'oeuvre comme une reflexion critique des campagnes de Presse. Il n'a pas pu editer une rédaction définitive avant sa mort. Les phrases étaient coupées , déstructuré es. En 1967 un livre a été publié à Berne avec une collection d'extraits qui ont été effacés dans les premières publications russes. Mais sans expliciter l'endroits où ils étaient situés dans la version originale.Ainsi, les editeu ont eprouver de nombreuses difficulté pour publier le premier texte russe complet en 1969.
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