« La poésie, dit admirablement Voltaire, n'est faite que de beaux détails.

« La poésie, dit admirablement Voltaire, n'est faite que de beaux détails. » (Valéry, Variété) → réducteur → néglige tout ce qui relève de l'ensemble ex. structure des Tragiques : A.A conçoit son œuvre comme un ensemble architecturé, les 7 jours etc. Le baroque suppose la monumentalité architecturée opposée à cette définition du petit, du détail. → question du beau → subjectivité – le punctum (Barthes) – distinction niveau du poète et niveau du lecteur. → présupposé implicite du travail. Celui qui fait des beaux détails c'est l'artisan. → Exemples de beaux détails dans le programme : dans Bérénice les flûtes raciniennes les néologismes chez Laforgue → le détail se définit par son caractère accessoire → il s'oppose dans ce cas à l'essentiel → il est difficile à remarquer → un des présupposés de la phrase de Valéry est l'élitisme → le détail se définit par sa petitesse par opposition au grand, à l'ensemble → un détail c'est précis, précision par opposition à quelque chose d'un peu vague → si la poésie n'est faite que de beaux détails, quel statut a le reste ? cf. Yourcenar sur A.A, c'est beau par extrait mais le reste c'est nul, on considère que Valéry dit seuls les détails compte le reste c'est nul, ou alors plutôt qu'il n'y a que et seulement des beaux détails dans la poésie, il dit de Mallarmé « Il me semblait quelques fois qu'il eut examiné et pesé tous les mots de la langue un à un ». La poésie de Laforgue est une série de détails mis à la suite des autres. « La page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot » → Est ce que le détail implique la même chose pour Voltaire et pour Valéry. cf. Barthes Le degré zéro de l'écriture. → un beau détail pour un tenant de la poésie du 17-18e ce sera un bel ornement, variante de la prose, exemple changement de place d'un mot. → tandis que dans la poésie moderne le détail serait le mot lui même, un mot rare, un néologisme, un mot voyant. I- Expliquer ce qu'il veut dire avec différents niveaux de détails II- Souligner ce que cette définition a de réducteur, d'étroit, ne rend pas compte par ex de l'oeuvre d'A.A, et gênante d'un pint d evue éthique III- D'une manière assez globale point de vue du lecteur, ou alors prolonger antithèse en disant qu'il n'est pas possible de onstrucire objectivement un détail car chaque lecteur crée son propre détail, le » c'est ça » chez Barthes, le punctum. + question de l'interprétation « Ce que désormais nous appelons poésie : cette force qui au tout-fait, au tout-trouvé de l'existence et de l'individu, oppose le tout-à-faire de la vie et de la personne. [..;] Ici poésie égale insurrection. C'est Baudelaire. C'est Rimbaud, voyou et voyant. C'est notre grand André Breton. » Aimé Césaire dans la revue Tropiques dans article « Maintenir la poésie ». Octobre 1943 (Antilles libérées de Vichy depuis qlqs mois). → « c'est » rapport d'égalité entre poésie et insurrection, conception engagée de la poésie. → la poésie est une insurrection en elle-même, pas seulement de temps en temos et en traitant de certains sujets. → c'est daté, ancré dans une certaine époque. « encré » dans une époque N. Sarraute. → insurrection politique, insurrection morale, et insurrection proprement littéraire contre codes et valeurs esthétiques. → littérature comme insurrection langagière, poésie comme refus du langage normal. « La création poétique est d'abord violence faite au langage. Son premier acte est de déraciner les mots. » Octavio Paz. Déraciner un mot, revenir à l'étymologie du mot, créer des contextes d'incongruité comme poésie surréaliste, créer des néologismes. → à relier à la négritude, utilisait langage dans Les cahiers de retour au pays natal, poésie de la négritude poésie insurgée contre le colonialisme et plus généralement contre l'occident. Sartre parlant de Senghor et + généralement des poètes de la négritude écrit « Puisque l'oppresseur est présent jusque dans la langue qu'ils parlent, ils parleront cette langue pour la détruire ». → Aurélien accusé de pas faire roman sur lutte des classe alors que lui côté insurrectionnel justement de faire roman d'amour à ce moment là. → polémique contre poésie de Cour par exemple, et ce qu'était la poésie à l'origine, poésie de la célébration, l'épopée homérique par exemple, faite pour célébrer, polémique contre une certaine tradition qui règne. → cf dissert Gide citation « la poésie ne joue jamais » dans Cahiers d'un retour au pays natal. → mot insurrection très fort, présuppose une forme de violence, d'agression, de destruction, ne se maîtrise pas. → étymologiquement, le mot insurrection, surgo en latin, surgir, le sens premier je me lève. Revenir à l'étymologie pour atténuer sens d'insurrection, en gommant l'aspect Mélenchon I- Mélenchon (la poésie c'est changer la vie) II- Fillon (non faut pas changer) III- Que dirait un tenant du socialisme réformiste traditionnel contre Mélenchon ? Ex Tony Blair on se mouille pas. Slogan de Rimbaud « la poésie c'est changer la vie ». (insurrection constructive) Ou III- Votez Macron → la poésie comme insurrection métaphysique, contre l'ordre du monde – Laforgue, Lautréamont, baudelaire, la partie Révolte dans Les fleurs du mal. → Rimbaud reprend ce projet de destruction, dans Aube il met en abîme sa propre destruction qui conssite a bouleverser l'ordre du monde avec pierreries qu'il regarde, image surréaliste. → poésie de résistance dans le maquis chez René Char