IP Dans son poème « Le paysage changeur », Jacques Prévert dénonce l’oppression que la classe ouvrière subit par l’état en Europe.

IP Dans son poème « Le paysage changeur », Jacques Prévert dénonce l’oppression que la classe ouvrière subit par l’état en Europe. IS#1 D’abord, il projette un environnement clairement insalubre et inhumain chez les travailleurs. P1 Il accentue le fait que les pauvres vivent dans un contexte nocif pour la santé physique et mentale et que cela les rend malades avec les accumulations suivantes : « C’est la soif la poussière la sueur le goudron/ c’est la bronchite la pharmacie les emmerdements les ennuis » (v.4-8), car les gens de la classe ouvrière devaient vivre en continuelle symbiose avec le stress à force de se demander s’ils allaient arriver monétairement un jour, depuis que la Première Guerre mondiale avait éclatée. P2Aussi Prévert personnifie la gueule d’un animal à un homme fatigué qui se regarde dans le miroir le matin et qui ne voit que le visage d’un ouvrier avec « la sale gueule du travail » (v.12). Le fait de qualifier aigrement la gueule de sale donne l’effet que le visage du travailleur est vraiment atroce.P3 L’anaphore « Le paysage » (v.23-36) qui est aussi une métaphore de l’environnement dans lequel les travailleurs vivent donne l’impression que tout ce qui entoure la classe ouvrière est gris, terne et surtout sans joie. IS#2 L’auteur souligne aussi l’injustice que les travailleurs vivent en profitent pas de la vie comme les riches de l’époque. P1Il mentionne avec une métaphore que les pauvres ne peuvent pas profiter d’une journée où il fait soleil, car ils doivent travailler lorsque les bourgeois sont en vacances. « S’ils travaillent en plein soleil le travail leur cache le soleil » (v.4). P2 Ensuite, le poète écrit à l’aide d’une antithèse « leur soleil c’est l’insolation » (v.5) qui signifie que les ouvriers sont isolés des autres classes sociales. Ils ne peuvent pas profiter des petits plaisirs de la vie comme les riches. IP2En second lieu, on comprend à la fin de son poème qu’il appelle à la révolte et IS#3qu’il souhaite avant tout une révolution contre les abus de pouvoir. P1La mention de l’antithèse « le faux-soleil/ le vrai soleil » (v.43-63) nous fait distinguer le faux du vrai dans le monde du capitalisme. P2Par exemple, en écrivant la métaphore « l’ombre du capital/ l’ombre du profit » (v.38-39), il souhaite que les gens réalisent que l’état vend du rêve et que la vie remplie de joie que le capitalisme promet n’est qu’une ombre. IS#4Prévert prône un monde meilleur sans le capitalisme. P1 Il écrit l’oxymore à la fin « un vrai paysage, tout vivant » (v.87) pour faire comprendre que les gens vont être amplement mieux et plus heureux si le capitalisme tombait. P2Finalement la pléonasme et l’accumulation : « Ils verront alors le soleil/ le vrai le dur le rouge le soleil de la révolution » (v.71-72) explique que la classe ouvrière pourrait enfin profiter de la vie comme elle a droit.