Greggio Vanessa TS1 L'exercice de la réflexion suppose t-il le rejet de toute croyance ?
Publié le 25/10/2016
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Greggio Vanessa TS1 L'exercice de la réflexion suppose t-il le rejet de toute croyance ? Il est vrai et nous le savons que la réflexion oppose la croyance. La réflexion est fondé sur la raison. Celui qui a envie de réfléchir c'est celui qui a envie de tenir un discours pour vrai et fondé, et non sur une incertitude. Tandis que croire est une croyance irréfléchie, c'est une intuition spontané qui n'est pas fondé sur notre raison et on ne va pas chercher à réfléchir. L'opposition apparemment tranchée entre réflexion et croyance est-elle absolue ? Ne faut-il pas, pour réfléchir, croire au moins à la valeur de la réflexion ? L'usage de la réflexion fondé sur la raison permet-elle donc de rejeter toute forme de croyance ? Quand on croit on a pas forcément une opinion qui est fondé par nous même mais par quelqu'un qui aurait pu le dire, c'est donc une connaissance peu fiable, elle laisse entrer les préjuger et met en place le doute qui retient l'Homme dans un monde illusoire. Pour autant, la raison a telle raison de se défier de la croyance? Apparemment, il faudrait éviter de croire car cela nous amènes dans un monde illusoire et laisse entrer le doute. La plus part du temps, ce n'est pas une connaissance fiable elle est fondé sur l'opinion qui elle même est formé sur les sentiments et les croyances, ce n'est que un jugement de valeur subjectif et non une croyance commune. Ainsi, on est étranger à nous même et même au monde, on ne se pose pas des questions sur ce qui nous entoure on laisse entendre que des préjuger. On n'est pas forcément conscient de notre ignorance donc on est privé de tout questionnement. De plus, si on ne se rend pas compte qu'on ne sait pas on ne va pas chercher à savoir et donc à faire intervenir notre réflexion. Nous serions donc juste dans un sentiment spontané. Ainsi, Descartes constatait, lui, que s'il est vrai qu'on ne croît pas ce qu'on croit, on ne voit pas ce qu'on regarde et on regarde ce qu'on veut. Pour lui c'est remettre en doute ses croyances, et celui qui veut réaliser sa raison par la conquête du savoir doit impérativement détruire ses préjugés de son enfance, de son éducation … Ainsi, le doute hyperbolique est un premier pas vers la vérité. C'est aussi un premier pas sur la prise de conscience. Mais cependant, peut-on pour autant douter de toutes les autres croyances humaines, telles que celles qui nous sont transmises par des livres, donc, par la société à laquelle on appartient ? Doit-on réellement douter sur tout ? En fait, comme l'a bien montré Hume, dans l'Enquête sur l'entendement humain, toute connaissance à caractère informatif, qui porte sur le monde est incertaine. En effet, contrairement aux vérités mathématiques, la plupart des connaissances humaines portent sur le monde, sur des \"choses de fait\". On ne peut douter des vérités mathématiques, car elles sont prouvés. Par exemple : même s'il n'existait aucun triangle dans la nature, le théorème de Pythagore serait toujours vrai. Il s'agit de vérités éternelles, qui ne changent jamais et qui ont été prouvé. On ne peut pas donc les remettre en cause à part si on trouve un exemple contraire. Par contre, toutes les autres croyances portent sur le monde, et peuvent toujours changer; on peut toujours, dit Hume, démontrer le contraire. Il est donc possible, rationnellement, de douter de la majeure partie de nos croyances, lié au monde, parce qu'on ne peut jamais en être certain. C'est pourquoi il faut toujours ce fier au savoir et donc à la raison et chercher tous questionnement pour mettre en place l'exercice de la réflexion. Nous venons de voir qu'il y a la majorité de nos croyances dont on peut rejeter surtout celles liés au monde, parce que on ne peut jamais en être certains et dont on ne peut pas se fier. Mais nous allons voir qu'il y en a quand même qu'on peut admettre. La raison, en effet, n'est pas la seule faculté qui nous permet de connaître la vérité. Elle est juste capable de tirer les conséquences des propositions qui découlent nécessairement d'autres propositions admises. Et la raison à aussi besoin de la croyance, car nous partons d'une croyance pour en démontrer une conséquence vraie. Il y a des croyances qu'on ne peut pas démontrer mais qui sont vrai. Elles sont en petit nombre, mais elles sont nécessaires pour accéder à la connaissance. Rejeter toute croyance, signifie que la pensée humaine ne peut pas déterminer la vérité avec certitude. Mais alors, quels sont ces croyances dont on ne peut pas démontrer ? Et pourquoi ne le pouvons pas ? Les croyances légitimes comprennent les principes mais également les sentiments. Prenons l'exemple de l'amour et de l'amitié qui est au quotidien autour de nous, un vrai amour ou une vraie amitié ne se démontre pas. Ils se sentent. Chercher à les démontrer, c’est en douter. C’est donc ne pas les éprouver. C'est aussi ne pas les vivre, si on les prouves on ne ressent plus la même chose que si on les vit. Mais pourtant dans ce qu'on a dit précédemment pour que quelque chose soit vraie, cela doit être démontré, on parlait donc de raison. Mais dans ce cas là, une vraie amitié et un vrai amour et quelque chose qu'on éprouve sans devoir le démontrer. C’est l’acte d’acceptation du témoignage qui doit être cru car tout n’est pas vérifiable. De plus, croire en Dieu c’est sentir la vérité de sa présence dans sa révélation. Et c’est sentir son amour selon Pascal dans les Pensées. D’où sa citation fameuse : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » (Pensées). Et pourtant c'est une croyance, mais elle n'a pas besoin d'être démontré car c'est propre à chacun et que la raison ne peut pas tout vérifié donc cette hypothèse est vraie. Donc, La raison ne peut pas tout connaître, il y aura des choses dans la vie ou la croyance légitime comprenant les sentiments peut être une vérité. Toutefois, admettre comme vérités tout ce que nous sentons n'est-ce pas tomber dans le relativisme ? En effet, que le cœur nous permette de connaître des vérités est un acte de foi et ne peut pas se démontrer. Et il arrive que nos sentiments ne soient pas les mêmes que ceux des autres sans que tous puissent être vrais. Comment et peut-on vraiment résoudre le conflit contradictoire entre la raison et la croyance qui toutes deux s’exercent sur toutes choses ? Il est vérifié que la raison et la croyance ont besoin l'une de l'autre pour connaître la vérité. La raison doit s’appuyer sur des principes. Même si il y a des croyances qui sont rejeter par la raison, on les appelles les croyances liés au monde, d'autres peuvent être admises. La raison ne peut qu’indéfiniment rectifier les erreurs. Lorsque l’action est urgente, cela a un sens de croire sans savoir. La raison peut laisser une place à la foi mais uniquement comme une hypothèse parmi d’autres.
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