De la conscience souveraine à l’inconscient Freudien
Publié le 15/12/2015
Extrait du document
De la conscience souveraine à l’inconscient Freudien Il n’y a pas de problématique de l’inconscient, la conscience avant une période assez récente : car dans l’Antiquité on parle de l’âme (spirituelle comme chez Platon, ou matériel comme chez Aristote), de l’esprit humain… Au Moyen Age pour l’essentiel on traite de l’âme spirituelle et religieuse. Paradoxalement le prbl de la conscience se pose en liaison avec le procès de Galilée. Dieu a mis dans notre âme des premières semences de vérité = structure qui nous permet d’accéder aux math. Dans ce procès de Galilée deux thèses s’affrontent Inquisition : Dieu peut tt, l’écriture dit la vérité et c’est le peuple qui interprète La raison est donc impuissante Galilée : Dieu a tt crée mais à créer le monde de façon mathématique, il a donné à tt homme la capacité de lire ce langage. Tt ce qui correspond à ma raison est une vérité Dans un cas le point de départ est l’obéissance servit à l’inquisition dans l’autre c’est l’usage de sa propre pensée. Pour certain le départ est ce que dit l’Eglise pour d’autre le départ est ce que ma raison me permet de découvrir. Dans ce contexte, certain prennent parti pour Galilée. C’est Descartes le premier qui va construire une théorie de la conscience, pour ces raisons-là. Ma conscience : chose qui est possédé, d’après la langue on a le sentiment que la conscience est qqchose. « je perds conscience » «Je reviens à moi » = Moi et la conscience ne font qu’un = être conscient et être moi est pareil La conscience est le fait non pas de posséder une conscience, mais d’être conscient de. = La conscience apparait non pas comme une chose mais comme une relation à qqchose. Au 20ès : la conscience va apparaitre comme une visée : ma conscience est projection = j’ai conscience de vous comme extérieur à moi. Tant qu’on raisonne de cette manière je considère que je est la conscience qu’on le considère comme une chose ou une visée : la conscience est moi. Il y a une identification de tt le monde entre la conscience et le moi = je suis moi, je suis ma conscience. Je suis à l’origine de mes pensées et de mes actes. La question de la conscience sera une question traumatisante pour l’humanité. L’idée d’un inconscient psychologique est insupportable. Selon Freud l’humanité avait vécu 3 traumatismes Démonstration de Galilée Darwin démontre que nous sommes le résultat de l’évolution de la matière Freud démontre que la conscience repose sur l’inconscient I - Conscience Le cogito cartésien Descartes réagit à la condamnation de Galilée en 1633. Si publication Galilée condamnée Toute son œuvre s’effondre. Il se demande comment battre l’église : trouver une stratégie pour que l’Eglise ne puisse dire non. Argumentation de l’Eglise= nous sommes des être crées par Dieu donc imparfait, nos sensations nous trompent MAIS notre raison aussi. On peut même être tenté soit par Dieu soit par le diable, en voyant des choses qui n’existe pas, en faisant des raisonnements très rationnels et qui pourtant sont faux : je peux me tromper en tt sauf ce que l’Eglise dit. Doute Cartésien = non une invention méthodologique de Descartes, mais en réponse à l’Eglise. 1ère méditation : Des choses que l’on peut Point de départ = raisons qui font qu’il faut douter de tt : « Nous avons tous été enfant avant que d’être adulte ». Or, quand on est enfant on a pas l’âge de raison, on n’a pas les moyens de juger, les capacités rationnelles : donc on intériorise toutes les opinions sans pouvoir les jugées. On grandit en construisant notre pensée sur ce socle d’enfance. Comme notre enfance est encore en nous il faut une fois dans sa vie réexaminer non toutes pensées car non possible, mais les principes même de nos opinions = les racines. = « Doute par la racine » ; « Doute radicale »Si on trouve une raison de douter, même s’il est petite on doit dire tt est faux pour être sûr de ne pas se tromper Il va appeler ça un doute générale = doute par genre Il va falloir douter non pas des idées mais des genres : des racines même des idées. Il va s’attaquer à la racine de toutes nos idées = l’expérience sensible = bâton dans l’eau on croit qu’il est cassé : il prend cette ex ridicule car il ne peut pas prendre l’ex de Galilée Puisque parfois les sens me trompe, je vais nier tt ce que me donne mes sensations. Si je doute du monde extérieur il reste que j’ai des images 2ème niveau du doute : Peut ont douté des mathématiques ? Les math me donne une certitude qui se trouve dans mon esprit, et ce qui me donne ce sentiment de certitude est mon esprit, mais puis-je faire confiance à mon esprit ? il y a deux hypothèses Mon esprit est la conservation de la matière SOIT j’ai été créé par un dieu parfait et tt puissant S’il il est tt puissant il peut m’avoir créé pour croire que 2 et 3 font 5 alors que c’est faux = il m’a fait comme il le voulait. MAIS non possible car Dieu est amour Descartes imagine alors une créature qui est toute la puissance de dieu, qui use de sa puissance pour me tromper tjrs = le malin génie. il montre que l’argumentation de l’Eglise relève d’une croyance d’un Dieu qui est le diable La première méditation = prends le raisonnement de l’Eglise et doute de tt = raison humaine se trompe tt le temps La vie ordinaire nous oblige à croire à un ensemble de choses (obligé d’ouvrir les portes…) : Descartes se dit alors épuisé. = Il veut montrer que toute entreprise critique qui va jusqu’au bout se heurte à nos croyances, habitudes PRBL = si on doute de tt il reste quoi ? Métaphore = pour soulever l’univers il suffirait d’avoir un point d’appui. L’idée est fausse mais elle est en moi, si elle est en moi c’est que je suis qqchose, si ce que je pense est faux je suis une chose qui pense des choses fausses, si je me trompe je suis une chose qui se trompe, si Dieu me trompe je suis une chose que Dieu trompe Si je ne suis rien Dieu ne peut pas me tromper = En vient à démontrer que Dieu est tt puissant, mais que Dieu me trompe ou que je me trompe : dans les deux cas je pense et au moment précis où je pense je ne peux pas être rien = Il est impossible de nier que je sois au moment où j’ai conscience d’être Si je mets tt en doute je ne peux mettre en doute la conscience d’être une conscience. Descartes pose la conscience comme principe Je suis certain d’être autant de temps que je pense : si je cesse de penser, si je cesse d’être conscient je perds tout le principe de la philosophie. Descartes démontre que je suis tjrs conscient Il a un doute sur le fait qu’il est démontré la réalité ou est démontré un mot « Est-ce que je ne suis pas trompé par les termes du langage ordinaire »Dès que D se demande s’il n’est pas trompé par la langue, il se met en colère : si on met en doute la langue qui permet de raisonner il n’y a plus de raison et c’est l’église qui triomphe = Il veut remettre tout en cause sauf la langue ATTENTION DESCARTES NE REMET PAS EN CAUSE QUE LE COGITO MAIS C’EST JUSTEMENT LE POINT DE DEPART P TT REMETTRE EN CAUSE Conscience et Liberté chez Descartes Il faut que la conscience soit continue : Descartes le démontre. Toute pensée pour Descartes est identique à la conscience = il n’est de pensée que conscience. Il ne faut pas confondre le rêve et le souvenir du rêve ; être conscient et se souvenir de nos états conscient. Même dans l’état de veille l’âme oublie l’essentiel de ces pensées. Pdt le sommeil on oublie l’essentiel de nos pensées. toutes les pensées depuis la vie intra utérine on les as en nous mais elles ne laissent pas assez de traces distinctes pour qu’on se les rappelles = comme le sommeil Souvenir = prst que l’on relie à un passé = conscience présente d’une trace passé connu comme étant passé sinon ça n’est pas du souvenir c’est de la réminiscence La conscience immédiate est continue. En revanche, la conscience réfléchie est, elle discontinue Ex : Poète réécrivent des vers qu’ils ont déjà vu dans leurs enfance = réminiscenceDescartes donne lui-même l’ex de son expérience : il avait l’habitude de tomber amoureux de femme avec un strabisme et sa nounou lui dit qu’il était également amoureux d’une fille à 5 ans avec un strabisme = fait du passé un prst sans s’en rendre compte Le souvenir n’a rien à voir avec la puissance des traces : on oublie des choses qui nous ont bouleversés lorsqu’on était enfant et on se souvient de choses anodines. = les oublies et les résurgences ne seront donc pas explicables par ça Cette théorie de la conscience va avoir des effets sur sa théorie de sa liberté. Pour Descartes nous avons deux facultés qui entrent en jeux dans toute décision. L’entendement (différent de chez Kant) : une pure capacité de représentation, l’entendement me représente plusieurs possibilités donc en tant que tel l’entendement ne se trompe jamais Ce n’est pas parce que j’imagine un cheval avec des ailes que je me trompe je n’ai pas encore dit que ça existait ; si je dis que 2+2 font soit 4 soit 5 soit 6 je ne me trompe pas car je n’ai pas encore tranché Dieu m’a donné un entendement fini, qui ne se trompe jamais. La volonté : une puissance d’affirmer, de nier ou de suspendre le jugement Dieu m’a donné une volonté infinie : je peux suspendre mon jugement = je ne suis pas capable de connaitre la vérité donc je dis que je ne sais pas Dieu m’a donné la capacité de tjrs éviter l’erreur L’erreur ne vient donc ne de l’entendement ni de la volonté Donc l’erreur et le mal viennent du mauvais usage que j’en fais. Je reste absolument libre d’éviter l’erreur et le mal. Vie après la mort conçu comme un jugement : si je ne suis pas absolument libre, je ne suis pas responsable, Dieu ne peut donc pas me juger (ou alors il est injuste mais donc non parfait et ne peut donc être Dieu) Etablit l’absolu responsabilité humaine Dieu nous a donné de quoi connaitre = autrement dit Galilée a de quoi reconnaitre l’erreur Puisque toute personne qui refais la démonstration trouve le même résultat Les démonstrations ont peu leurs faire confiance grâce à Dieu Dieu nous a donné ce pouvoir de pouvoir discerner le vrai du faux Descartes donne un nom : Bon sens = capacité de discerner le vrai du faux 1ère phrase du discours de la méthode : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée »notre volonté peut reconnaitre dans l’entendement le vrai du faux, et si ne reconnait pas doit pouvoir suspendre le jugement et évité l’erreur : dire je ne sais pas Est-ce que nous sommes infiniment libres ? Descartes va distinguer 3 niveaux de liberté 1 er niveau : Liberté d’indifférence : entre deux choses totalement identiques nous sommes capables de trancher, avec une force de la volonté un peu près égale à 0 2è niveau : Dieu m’a donné la volonté pour que je reconnaisse les évidences, avec une volonté proche de 0. (MAIS cela ne montre pas que nous sommes absolument libres) 3è niveau : Contre épreuve de la liberté : capable de faire le contraire de l’évidence, contraire de ce à quoi me poussent mon entendement et la volonté est alors infini. (Une machine ne peut le faire) Cela montre que notre liberté est en rien déterminé : nous pouvons tjrs faire le contraire de ce à quoi nous pousse nos passions, habitudes, cultures. Cela suppose une certaine conception de l’H qu’on trouve déjà chez Galilée, une conception qu’on va dire dualiste. = nous sommes une machine au niveau corporel : le corps humain peut être décrit comme une machine, il n’a aucune liberté. DONC s’il y a volonté c’est que nous ne sommes pas de la matière mécanique. La physique de Galilée dit que toute la matière est déterminée Notre corps étant de la matière tt est déterminé aussi. DONC si je peux décider qqsoit l’état de mon corps c’est que je ne suis pas que de la matière JE suis aussi de l’esprit. PROBLEME : Religieux : ce prbl est posé par Elisabeth de Bohème Dialogue épistolaire avec Descartes Il y a une contradiction dans votre théorie puisque si je suis totalement libre de mes choix, donc responsable, Dieu pourra me juger. MAIS cela veut dire que mes actes futurs ne sont pas prévisibles puisque je vais les choisir au dernier moment pouvant faire le contraire de tt. Or Dieu est éternel = hors du temps ; donc ce qui pour moi est un acte future pour lui est un acte qui existe pour toute l’éternité Je crois donc être libre mais ce n’est pas possible : si un Dieu sait tt et est éternel = ne peut être libre. Réponse : Imaginer un roi, qui interdit les duels, et il connait deux princes qui se haïssent à mort. Ce roi donne rdv dans un endroit isolé à chaque prince. Les deux princes se voient et se battent en duel. C’est pareil avec Dieu et les H : Roi donne interdit crée condition du péché mais ce sont quand même les hommes qui décident de se battre en duel Le roi pourra quand même condamner les deux princes MAIS réponse non valable car on est dans le tps dans cette histoire, Pour Dieu toutes ces étapes sont le même tps car il est éternel. Notre liberté est infini A PART que le corps, la passion, la maladie peut agir sur elle Peut-on parler de liberté absolue tant qu’on a un corps, une sensibilité, une affectivité ? Descartes dit j’ai attendu avant de douter de tt d’avoir un certain âge, et d’être en bonne santé car quand on est tt jeune on n’a pas ts les moyens de juger et quand on a des douleurs on est pas libre de réfléchir. Pour être libre il faut aussi être sans passion violente : quand on est amoureux d’une F il est dur de raisonner librement. Descartes reçoit une lettre d’un ami qui lui dit qu’il est arrivé un drame : un jeune homme a assassiné son beau père Descartes n’y croit pas connaissant ce garçon. Descartes va en Hollande pour enquêter. Il écrit une lettre au juge et lui raconte comme ça s’est passé : garçon élevé par son beau-père, qui est un ivrogne qui bat sa F et ses enfants, après jugement emprisonné mais avait promis de revenir pour les tuer. Il revient qq années et fils le tue par défense Analyse de ce crime : Ou est la cause du crime ? C’est parce qu’il aime sa mère et ses frères et sœurs qu’il est dans cet état de fureur Descartes dit : je pense qu’il n’est absolument pas libre est cette circonstance. = Descartes fait la première analyse psychologique d’un crime passionnel. (VOIR SPINOZA) Critique classique de Descartes Quand Descartes publie les méditations métaphysiques, ça bouleverse toute l’Europe : tous les théologiens travaillent dessus. Il reçoit plein de lettres de personnes qui le critiquent. Son éditeur a une idée : vous répondez à toutes les objections et on refait un livre : méditation métaphysique et réponses aux objections THOMAS HOBBES Je pense donc je suis une chose qui pense donc je suis de la pensée Autrement dit je suis pensant donc je suis une pensée ALORS on peut dire : je suis promenant donc je suis une promenade Ce n’est pas possible de dire car dans la phrase je pense il y a le sujet et il y a le verbe et ça n’est pas identique : je pense n’a un sens que si je, est différent de pense. Chaque fois il y a le même sujet mais des actions différentes : je mange, dorsDonc dans toute phrase où il y un sujet et un vrb on est obligé de différencier les deux Vous dites que nous sommes deux substances : le corps et l’H Donc je, est l’âme et si pense et différent de je c’est forcément le corps = sinon la phrase n’a aucun sens Vous attribuez le mot être à un autre mot : je suis. Vous n’avez démontré qu’une chose, c’est le sujet de la phrase. Or les mots et la grammaire ne sont que des conventions, ce ne sont pas des choses. La raison organise les mots, c’est tt. OR dans votre doute vous n’avez pas remis en question la langue. REPONSE : Il lui dit vous êtes frivoles Descartes réponds donc en colère car il ne voit pas comment s’en sortir de cette critique. MAIS Descartes contrairement à Hobbes, c’est pq il ne remet pas en question la langue : car l’Eglise n’attends que ça pour détruire la rationalité : les mots ne sont pas important seul la foi donne la vérité Descartes le fait pour sauver la foi en la raison SPINOZA Si je me crois libre, quand je décide, c’est tt simplement parce que j’ai conscience de mes actions, MAIS je n’ai pas conscience des causes de mes actions. D’après les principes de Galilée tt a une cause donc mes actes ont forcément une cause MAIS j’ai conscience de mes actes mais non des causes de mes actes j’ai donc l’impression que mes actes n’ont pas de causes et donc que nous sommes libres Si on lance un caillou : si le caillou était conscient dès le début de sa trajectoire il aurait l’impression qu’il fait un effort pour continuer Si le caillou avait une conscience il aurait l’impression de choisir sa trajectoire = tt est déterminé le caillou comme l’H Nous ne sommes donc pas libres, or j’ai l’impression d’avoir de la volonté. Le mot volonté : il y a l’idée de vouloir et il y a té (Il y a des tas de mots comme ça : Humanité : ité = être et donc veut dire Etre humain… ; Timidité = être timide ; = ce sont des mots qui renvoient des idées générales Volonté : vouloir en générale Il n’y a que les êtres singuliers qui existent : je ne peux serrer la main qu’à un être singulier. MAIS l’humanité je ne pourrai ni la voir ni lui serrer la main. La volonté est le fait de vouloir en général. Ce qui existe ce n’est pas la volonté ce sont des volitions = fait singulier de vouloir (je veux manger, je veux taper sur la table…) Le fait de vouloir une chose existe mais la volonté ne peut exister. Nous n’avons pas de faculté de vouloir, juste des volitions. La volonté est un mot, n’existe pas = rien ne peut y correspondre dans la réalité. Les idées générales sont nécessaire pour le langage : ne peut nommer toutes les idées, besoins d’utiliser l’idée générale MAIS cela ne veut pas dire que cela corresponds à une réalité. « L’idée du chien n’aboi pas »= l’idée du chien est associée à l’idée générale d’aboiement ET ce chien peut aboyer : mais j’entends ce chien singulier pas de chiens en générale L’H n’a pas de volonté et Dieu encore moins. Il a été condamné : isolé seul privé de toute relation jusqu’à la fin de sa vie La volonté n’existe que dans chaque volition particulière, MAIS tt est déterminé tt ce que je fais est fait par passion = je suis passif par rapport à mes ordres. Le libre arbitre de Descartes n’existe pas : tous mes actes et toutes mes pensées sont déterminésET POURTANT je peux être libre … LEIBNIZ Il a élaboré une théorie liant la perfection de Dieu et ce qui se passe dans le monde. Il étudie les êtres vivants en montrant que toutes les possibilités par ressemblance ont été réalisées par Dieu Ce que nous estimons comme mauvais est du déterminisme dans la création : la mort n’est pas un mal ; à l’échelle de l’univers c’est la perfection « Nouveau essai sur l’entendement humain » Il va reprendre la théorie cartésienne sur la conscience : il est d’accord avec Descartes : l’âme pense tjrs et la conscience est continue. MAIS il introduit une variante : en réalité il y a une infinité de degré de conscience, on ne peut pas dire je dors ou je suis éveillé : même dans la vie éveillé il y a une infinité de degré Il part de cette observation :le même bruit me réveille ou pas selon les moments de la nuit et quand on est éveillé aussi on est plus ou moins éveillé Il y a une infinité de degré de conscience : depuis la conscience la plus aigüe jusqu’au sommeil le + profond. Et donc ce dont je n’ai pas conscience ce n’est pas l’opposé de ce dont j’ai conscience. Son idée est que dieu a tt crée et la perfection de cette création est que il a créé tt ce qui était possible. Autrement dit il y a entre chaque être il y a une continuité : tt ce qui était possible d’être crée a été créé. Dans cette théorie la, entre le conscient et l’inconscient il y a également une graduation. Il n’y a de rupture que dans la continuité. On ne peut voir un point noir à 100 mètre mais peut voir une affiche avec plein de petits points = On voit une certaine quantité de pt qu’on ne voit pas = on voit la somme d’éléments qu’on ne voit pas. La conscience est continue mais en dessous d’un certain degré de conscience, les traces dans le cerveau sont si faibles qu’on ne les remarques pas MAIS elles y sont quand même. ex : révolution pol / Révolte sociale : depuis 3 siècle et demi c’est la même injusticeMAIS accumulation de perceptions non remarquables et on ne perçoit que le dernier petit scandale qui fait que la révolution arrive Les historiens une fois qu’il y a eu une révolution les historiens s’aperçoivent qu’il y avait des tas d’actes plus violents… Qq chose montait mais personne en avait conscience. Pour Leibniz la conscience c’est l’intégration d’un ensemble de perceptions dont on n’a pas conscience. DONC il y a une parfaite continuité mais rien n’arrive par hasard : Dieu guide l’ensemble de nos actes à notre insu = petite perceptions qui nous influence, on est totalement déterminé par elles.On se croit libre, on a pas conscience d’être déterminé par ces perceptions Dès le 17è on se dit qu’il n’y a pas que la conscience qu’il y a des choses en nous qui ne sont pas conscientes et qui pourtant agissent sur nous. (AUCUN RAPPORT AVEC LA PSYCHANALYSE) Chez Descartes comme Leibniz c’est la quantité de petite perception qui crée la conscience IV) La critique de Nietzsche Au départ il est philologue = il étudie l’évolution des langues. La structuration des langues structure la pensée elle-même = selon les langues on ne peut pas penser pareil. Chaque langue va véhiculer des préjugés propre à la vraie histoire de cette langue et donc il va essayer de comprendre une chose qui n’avait jamais été tenté jusque-là = il va essayer de comprendre la Genèse de l’humanité. Il voit bien que toute la philosophie occidentale est fondée sur un ensemble de préjugé qui tiennent à la grammaire. L’origine de la tragédie = distinction entre l’Apollinien (Littérature, Poésie) et le Dionysien (Vin, fête). Il va observer comment la pensée occidentales naviguent entre ces deux êtres. A partir de là il entre dans des problématiques totalement inconnus de la philo occidentale. Il va essayer de penser l’origine même de nos facultés, notamment l’origine de la morale, des valeurs. Nous n’avons pas tjrs été humain, nous avons été des fauves, des animaux sauvages et il en reste forcément qqchose : notre système héréditaire, cérébrale est tjrs mu par des instants animaux. Notre espèce en entrant dans la culture s’est socialisé : à l’intérieur de cette culture des interdits, qui vont entrer en contradiction avec les instincts il nous décrit à l’origine comme des bêtes sauvages qui s’ensanglante les mâchoires au contact de la cage. = c’est insupportable de ne pas pouvoir libérer cette tendance instinctive. On va alors intégrer ces valeurs. Nietzsche va développer une œuvre assez révolutionnaire : c’est tellement révolutionnaire qu’il ne peut pas publier ses livres. Son idée est que cette contrainte que la société nous impose qui nous a obligé à développer autre chose : à développer dans notre psychisme les choses les + belles que nous développons : la pensée, l’art, le langage, la religion… Parmi toute ces sublimations il y a le souci de comprendre le monde. Pour s’interroger sur ce qu’st la pensée il faut déjà penser donc quand l’humanité s’interroge sur la conscience elle est déjà consciente La conscience apparait donc comme éternel étant la depuis tjrs, comme allant de soi, comme qqchose qui n’a pas d’origine. Niestzche s’interroge : la conscience est un produit du dvlpt organique. Les humains vont s’imaginer que la conscience c’est eux, ce qu’ils ont de + élevé de plus solide. ALORS que La conscience est superficielle c’est ce qui émerge de notre psychisme. La conscience ça se construit difficilement lentement. cette certitude qu’on a d’être sûr de se connaitre pour Nietzsche c’est une illusion Il ajoute que les préjugés, les idées les + anciennes s’incrustent dans la langueDONC dans les temps les + reculés la croyance aux esprits comme dans les tribus les + anciennes s’inscrit dans la grammaire sous la forme du sujet. La grammaire transporte cette croyance si bien que lorsqu’on apprend à parler on intériorise cette croyance : grammaticalement on peut dire je suis, je crois, je m’interroge… donc on a l’impression que comme on a les mots on maitrise la chose ce qui est ABSURDE Comme on pense à travrs la langue on interroge ce préjugé de la conscience souveraine en apprenant à parler. Nietzsche va faire une découvertes = il n’y a pas de sujet qui dirige les représentations pensées que l’on a. Cette croyance vient chez Descartes comme la + grande naïveté. Il fait deux critiques de Descartes qui s’appelle Par de la bien et mal Je pense est une certitude immédiate dit Descartes. MAIS non selon Nietzsche ce ne sont que des mots ce n’est pas une certitude immédiate. Il a juste démontré que je pense est grammaticalement exact. Dans le fait de vouloir il y a une pluralité de sentiments : il y a un état duquel je veux sortir et un vers lequel je veux et le sentiment de la machine qui réalise la chose. En + il y a de la pensée, qui commande, à l’intérieur de la volonté. + Un état affectif Rapport de force : une force me pousse à faire ceci et une autre force à faire le contraire : il y a deux forces qui se contredisent et l’une va l’emporter sur l’autre. Il y a 3 cas de figures Ce que l’on fait est socialement valorisant : résultat valorisant = La grammaire me permet de m’approprier l’action : je me suis dominé, j’ai pris sur moi… Résultat minable = c’était plus fort que moi, je ne sais pas ce qui m’a pris = pronom neutre Je ne sais pas ce que je veux Avec la grammaire tt est possible pour entrainer la croyance au sujet Tt ce qu’on peut dire est qu’il y a de force qui s’oppose et que l’une l’emporte sur l’autre cest tt. Le reste c’est de la grammaire. La volonté est donc un mythe. Il y a chez N cette négation d’un sujet conscient + cette idée que nous sommes le produit d’une répression de nos instincts. V) La conception Freudienne Médecin juif athée. Spécialiste dans le système nerveux. Il se consacre à ce qu’on appelle les maladies de l’âme = bizarre : tout va bien lorsque l’on analyse tt mais pourtant il y a un prbl. Etudie les grandes névroses : schizophrénie, hystérie, paranoïa, souffrance de la persécution = maladies psycho somatiques Hystérie = femme ne maitrise plus du tt son corps, se manifeste par des mvnt du corps explicitement sexuel. Freud entends parler d’un médecin qui pratique l’hypnose : la personne coupe toute relation consciente avec le monde environnant mais obéit à la parole. (Charcot à la Salpêtrière) Freud découvre que les symptômes psychiatrique sont des symptômes pas des maladies. = ce sont des symptômes d’autres choses, mais de quoi ? Le psychosomatique ce n’est pas Freud qui le découvre. N’importe quelle tribu traditionnelle ancienne a des chamanes qui pratiquent le psychosomatique sans le savoir. Freud découvre que l’hypnose permet de calmer le symptôme qui rends la vie impossible mais ne soigne pas la racine. Avancé philo sur l’idée : qu’est-ce que c’est un sujetFreud ne veut pas résoudre cette Q mais en essayant de comprendre comment soigner, il va faire des découvertes inattendu = ce qui produit ces grandes souffrances psychologique est un mécanisme que nous avons tous en nous. = Ce ne sont pas des maladies car ce mécanisme arrive ou non à nous faire développer des envies de bonheur… Ou a provoquer des pensées suicidaires… Moyen de comprendre ce que nous sommes, notre fonctionnement Psychanalyse va être une révolution vis-à-vis de la médecine MAIS très rapidement une dimension philo de ce qu’est l’h A) 1ère topique : conscient / inconscient Deux conditions pour que la psychanalyse puisse fonctionner : Parole libre + qu’on n’ait pas une interprétation magique de la vie humaine (= si vous pensez que si vous avez des angoisses c’est un bon esprit qui vous les procure Ne va pas chercher à l’intérieur de nous ce à quoi il faut renoncer) = demande rationalité et démocratie. En psychanalyse tout repose sur du vécu = les choses se font sans être décrites et voulues, ce n’est pas une explication. = faire un cour théorique sur la psychanalyse est s’interdire de faire sentir ce qu’est le premier transfert… Les mots pour le dire = Depuis âge de 12/13 ans elle a des règles en permanence18 ans qu’elle a ce symptôme, quand elle se décide à aller voir un psychiatre : dans la salle d’attente, le symptôme s’arrête. Freud se dit que tout cela doit avoir des causes MAIS le prbl est quel type de causes. il y a des « choses » qui ne sont pas somatique (non physique) donc psychique mais qui ne sont pas présentes à la conscience = Donc un partie de notre psychisme nous échappe. PD de Freud : Je suis capable de vivre une chose et de me dire que je suis en train de la vivre = donc je suis conscient. On va appeler système conscient l’ensemble des représentations, susceptibles d’être présentes à ma conscience et donc d’être liés à des mots. Si certaines chose se passe en moi que je ne maitrise pas et que je manifeste pourtant : On dira qu’il y a en moi des représentations qui sont privés pour une raison ou pour une autre de cette propriété consciente, et d’être susceptible d’être lié à des signes, à des mots = c’est donc dans un premier tps qqchose qui n’est pas conscient MAIS il y a en + une force qui s’oppose à leur présence à ma conscience = qqchose en moi qui ne veut pas = il y a un système qui empêche d’être conscient Freud va travailler sur ces phénomènesEx : lapsus = ce n’est jamais par hasard qu’on fait un lapsus, mais on ne peut en savoir le sens. Le mot qu’on a sur la langue = le mot est là mais il en envoie d’autre = associé a qqchose qu’on ne peut dire Les actes manqués = choses qu’on ne perçoit plus « Le moi n’est pas maitre dans sa propre maison » Les rêves = Le rêve est un fonctionnement ordinaire : le matériau du rêve est tjrs issue de ce qu’on a vécu qq jour avant MAIS le rêve va bricoler qqchose : la conscience n’étant pas en réveil notre psychisme organise représentations de manière symbolique = rêve associe représentations selon une certaine logique. Ces représentations constituent le système conscient ces représentations sont jetés hors de la conscience = il va appeler ça le refoulement si on veut les faire revenir Ce qu’on arrive a faire revenir à la conscience il va appeler ça censure Quand on les cherche et qu’elles ont besoin de revenir à la place elles envoient des symptômes Tt ce qui est refouler et censuré on l’appelle système inconscient Freud a ce schéma et avec ça il va travailler 1er transfert : devient dépendant à la psychanalyse 2è transfert : tt devient irritable, rejette tt et bien souvent s’en va C’est une relation verbale qui au bout d’un certain tps transforme entièrement l’individu. B) 2è topique : le ça le moi et le surmoi A la naissance le système psychique ne fonctionne pas : le nouveau-né n’a pas de préconscient, ni de conscience et d’inconscient La nouvelle voie de recherche est d’essayer de comprendre comment à partir d’un nouveau-né on arrive à un humain avec ce système psychique = comprendre la construction de l’appareil psychique humain PD : Quand il vient au monde il n’a rien à part des sensations : notre corps est structuré par une évolution de sorte que puisque nous sommes prématuré = nous nous achevons en dehors du corps matériel nous pouvons avoir une quantité d’acquisition extrêmement grande. Cet organisme a une destinée culturelle ; donc très rapidement ce qui est purement organique devient psychologique. Le nouveau va donc modifier rapidement ces comportements en fonction de ce qu’il y a autour. Freud va appeler le psychisme du nouveau-né le ça = pronom neutre, aucune subjectivité = le ça est toutes les pulsions innés d’un être vivant = ce qui nous pousse à Un nouveau-né a des pulsion surtt de faim à non faim = passage du plaisir au déplaisir« Le ça est esclave du principe de plaisir » Notre boussole a nous tous est le plaisir : mais il y a des plaisirs différents. L’observation de Freud montre que le plaisir a des causes très complexe chez l’H. Nous avons des sortes d’instincts = dès le stade du nourrisson et encore + chez le petit enfant : le ça atteint le plaisir selon deux instinct contradictoires : 1er instinct : instinct érotique (Dieu éros : de l’union) = l’instinct érotique est tt ce qui donne du plaisir dans l’union, l’association : notamment de son corps avec d’autres êtres, objets. Ex : nourrisson = biberon Cet instinct n’existe jamais de façon seul = toujours uni à l’instinct contraire = agressif : trouver plaisir à la destruction, à la désunion. Il n’y a pas de plaisir érotique sans un sentiment d’agressivité = Un nouveau-né est un ça qui est esclave du principe de plaisir : mais ça va se manifester tjrs de façon contradictoire. La réalité résiste au principe de plaisir, et doit résister. Lorsque bébé pleure Moment d’attente avant que parents arrivent : cette frustration est l’apprentissage de la réalité = cette souffrance est décisive Cette destruction est formateur = apprentissage du réel passe par l’obstacle, l’apprentissage du réel. C’est par cette frustration permanente = ce que Freud va appeler le principe de réalité Le principe de réalité développe une contradiction avec le principe de plaisir. De cette contradiction il réside un déplaisir = ce déplaisir est insupportable et pour y échapper ul va falloir faire qqchose qui va ramener le plaisir = on ne peut pas vivre en se laissant au principe de déplaisir car le principe de plaisir nous gouverne et donc le comportement devra s’y adapter Toute expérience douloureuse sera devancée : l’enfant va s’empêcher d’avoir à nouveau cette expérience douloureuse et il va y trouver du plaisir. Les enfants ont un besoin vital de jouer car cela leurs permets de vivre leurs souffrances dans l’ordre symbolique. = le jeu, les comportements symboliques, les rêves va permettre de restituer au niveau symbolique le plaisir qu’on a perdu au niveau du réel Déplaisir Enfant développe une deuxième instance psychologique : le moi = conscience du réel La conscience est le produit d’une contradiction entre le principe de plaisir et le principe du réel Les enfants vont rencontrer d’autres obstacles, + difficiles à analyser : car ce n’est pas que le réel matériel qui résiste il y a aussi l’environnement humain qui résiste. -->Egocentrisme infantile = il ne sait pas harmoniser son point de vue avec celui des autres = si l’autre le veut aussi l’autre est un obstacle et pq partager et respecter . + Loin : toute civilisation a des règles, coutumes qui passent par les adultes, qu’on ne peut justifier par le danger ou la protection : elles sont justes relatives aux cultures et n’ont pas d’explications. = Il y a des interdits qu’on ne verbalise pas car font partis de la structure des parents transmis par les générations Complexe d’Œdipe : tout garçon est destiné à s’attacher de façon absolu à a sa mère et pour lui vu qu’il ne sait ce qu’est la sexualité, c’est un tt fusionnel. il y a des objets d’amour auquel il faut renoncer = amour de sa mère A un moment il a refoulement de tt ça : enfants rejette la sexualité (se mette à rougir..) Ces souffrances étant devenues insupportables : interdits devenues insupportable à l’extérieur Je m’impose ce renoncement j’ai du plaisir = sur moi Ce sur moi est le produit d’un refoulement MAIS qu’a-t-on refoulé : certains désirs qu’on ne pouvait satisfaire mais associé à ces désirs les représentations également PBL : Est-ce que l’on arrivera à vivre avec assez de plaisirsLe prbl n’est pas qu’on n’est pas normal : la seule chose qui soit mauvaise sur l’H pour Freud est la souffrance intime qui n’est pas compensée au niveau symbolique par du plaisir. On a tous des souffrances, mais le prbl est de savoir ce que l’on fait de cette souffrance : car la souffrance qui reste souffrance Destruction des autres ou autodestruction Sur moi = on intériorise des interdits et en même temps tt ce qui est facteur d’angoisse. Freud prends conscience que l’inconscient déconnecte par rapport aux représentations de mots Il y a des choses que l’on ne peut plus faire venir à la conscience car représentations déconnectés des sensations. C’est l’accès à la langue qui structure nos représentations. Ce que provoque le refoulement est la déconnection des mots = reste un pur ressentit mais on ne peut mettre des mots dessus. = continent intérieur à notre psychisme qui échappe à la langue. Freud voit que l’inconscient est la déconnection = représentations de choses privées de représentations de mots.= perte d’analyse de la réalité qui entraine à des angoisses permanentes Ce rôle de la langue joue un rôle déstructurant mais il peut jouer un rôle structurant. Méthode du divan = il se passe qqchose au niveau du discours : lorsque lapsus, s’interrompt tt à coup = c’est là que ça devient intéressant Ensuite le psychanalyste peut en reparler plus tard = ce qu’il écoute n’est pas ce qui est dit mais comment le dit = résistance, oubli… Freud découvre pas simplement le processus de fonctionnement intime cad la maladie MAIS découvre ce qu’est une subjectivité humaine Etre humain a une souffrance incroyable refoulés : Nos souffrances nos déséquilibres nous les rééquilibront par nos plaisirs il découvre l’essence supérieur de l’H = toute les activités symboliques que l’on fait pour vivre comme un humain et ne pas tomber dans la souffrance = tt ce qui fait qu’on se mesure à nous-même et que l’on est face à nous. III) Nous vivons tjrs à plusieurs niveau Niveau conscient : je suis conscient de ce que je suis en train de faire (me suis inscrite en prépa car je veux faire ça) Tt ce qui fait que je me suis posé ce prbl à ce moment-là, ou que j’ai refusé de me poser mais dont je n’ai pas conscience La loi du père : émission pour faire comprendre et sentir ce qu’est l’explication psychanalytique. = ont interrogé H sans qu’il sache pourquoi était fait l’émission : on les faisait parler sur leurs trajectoires PRO (ils pensaient donc que l’émission était dédié à ça) Comprendre le lien entre l’identification au père et les choix qu’on fait ensuite. 1ère cas : Un H qui n’arrivait pas à rester plus de 6 mois dans un métier + explique que pas fait pour les études = donc dure depuis tjrs Q du psychanalyste : il en pensait quoi votre père ? Rate tt exprès : son père ne fait que le punir et sa passion pour le foot = sa réussite son père ne s’y intéressait pas. Tt tenter pour que votre père s’intéresse à vous et continuité de l’enfance = il faut que ça rate car rien ne peut être satisfaisant : comme si le père était encore la en disant change de boulot ce n’est pas bien ce que tu fais 2è cas : Ingénieur qui avait ensuite racheté son E : revenu sur les lieux de son gp = là où il passait ses vacances + E racheté là où travaillait son gp qui a été viré Réalise grâce au psychanalyste que tt ce qu’il a fait c’était la loi du père par le biais du gp (=l’H auquel garçon s’identifie) Rachète cette E par vengeance de son gp CCL : Tout ce qu’on fait a un double sens : un sens conscient, ou un sens inconscient. Le complexe d’Œdipe Freud prends l’exemple du petit garçon : il va tt expliquer par rapport au petit garçon et dit la fille c’est l’inverse MAIS ce n’est pas possible de différencier car même vente Mère = objet d’amour privilégié = 1 er objet d’amour absolu Cette fixation amoureuse pour la mère va se doublé d’un idéal du père : en même tps qu’il s’identifie au père il développe un attachement presque obsessionnelle vis-à-vis de la mère et le père auquel on s’identifie devient un obstacle.Symboliquement il y a une hostilité symbolique au père = souhaite mort symbolique. Puis ensuite il y a le refoulement qui fait que l’idée de nudité d’approcher sa mère disparait = époque copain avec son père MAIS devenir adulte suppose de renoncer à la mère et surtt de ne pas être le clone psychologique de son père = là il y a crise d’adolescence = contradiction totale envers les parents. C’est pour récupérer sa personnalité = la forger hors de ces parents = volonté d’innover ensuite par rapport aux parents -->Filles ont moins ce besoin de souffrance intérieur car elles n’ont pas à renoncer à l’amour. MAIS Freud cela ne l’a pas vu c’est pour ça qu’il dit que c’est l’inverse entre fille et garçon ce qui est faux Exemples pour savoir comment fonctionne l’inconscient Panique d’un enfant face à l’ascenseur : ne veut rentrer dedans. Psychanalyste fait un jeu de mot : ascenseur face à l’ascenseur lendemain veut bien reprendre l’ascenseur et quand son père lui parle de son refus pdt 2 j = dis que c’est faux) directement refoulé L’inconscient : symptôme et refoule aussi tôt Un enfnat qui comptait en passant de 3 à 5. Son père lui explique que même si maintenant ils sont 4 au lieu de 3 c’est quand même bien d’avoir une petite sœur L’enfant réponds qu’il n’a jamais dit le contraire Lendemain se remet à compter normalement Hans : ne veut plus sortir de la maison + son organisme n’évacue plus et d’après les médecins on peut supposer qu’il va à la mort Freud s’occupe pour la 1 ère fois d’un enfant : tous les j lui parle ET la réussite de cette psychanalyste se passe qu’en Freud reconstitue toute la chaine Depuis tjrs on dit à cette enfant que les enfants venaient porté par des cigognes et au moment où sort le cheval lâche crottin et l’enfant se met à hurler et ne veut plus parler = mot crottin se dit cube + Mère enceinte accouche et on lui dit que vient d’une cigogneL’enfant fait le lien entre les cigognes qui sont sur un cube et les crottins L’enfant se dit si on m’a caché la vraie provenance des enfants (car comprends que ce n’est pas des cigognes mais sans connaitre véritablement comment sont faites les F) : il ne voit pas par où un bébé peut sortir et il se dit si j’ai un bébé je meurs Ne va plus à la selle car se dit que s’il a un bébé il va mourir Par le même mécanisme ces associations symboliques peuvent très bien si c’est accroché à qqchose de totalement refoulé ou qui n’est pas encore conscient peuvent provoquer des symptômes qui mènent à la mort. Freud découvre donc un troisième instinct : L’instinct de répétition = tt être humain a une tendance permanente a répété dans l’ordre symbolique les souffrances intimes qu’il a refoulé. CONCLUSION : La question est qu’est-ce qu’un sujet, ça consiste en quoi moi ? en moi ça parle, ça répète, désir, aime déteste … : il y a à l’intérieur de nous un instinct de répétition qui part de nos souffrances c’est avec nos souffrances qu’on fait ce qu’il y a de grand et de heureux. Le sujet change donc tt le temps = nous n’avons pas de subjectivité stable : nous sommes un flux de représentations. C’est moi quand j’étais petit et plus tard mais je ne suis rien d’autres que ce flux, le sujet n’a pas d’identité = nous ne cessons de nous construire et il n’y a aucun moyen de nous identifier. Découverte de Freud est ça = le sujet n’existe pas Il n’y a donc pas de nature humaine
Liens utiles
- « L'Inconscient et la Conscience. La Réalité » Dans L'interprétation du rêve. 1900 S.Freud.
- La conscience et l'inconscient
- L’inconscient permet-il autant que la conscience de définir l’homme ?
- CONSCIENCE ET INCONSCIENT
- La conscience et l’inconscient: Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Esthétique.