Chapitre 4 : DE LA PUISSANCE SOVIÉTIQUE À LA RUSSIE DE POUTINE Introduction : Russie actuelle née en 1991 du démantèlement URSS.
Publié le 30/09/2017
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Chapitre 4 : DE LA PUISSANCE SOVIÉTIQUE À LA RUSSIE DE POUTINE Introduction : Russie actuelle née en 1991 du démantèlement URSS. URSS =Etat considéré alors comme dvpé. Nouvel Etat = engagé ds long processus de recomposition => connaît pb du re-développement. Cette nvlle Russie = engagée depuis sa création et mm depuis perestroïka (reconstruction, réformes Grobatchev 1985 = reposait en outre sur dvp communication et transparence) ds voie de libéralisation po et éco. Passage brutal à éco de marché a été extrêmement difficile : pans entiers de l’éco = écroulés, structures sociales d’« ancien régime » = disparu, chômage et misère = développés. Image ainsi véhiculée par médias a été celle d’1 pays au bord de l’abîme, remisé au rang d’1 pays en voie de dvp. Cependant Russie montre signes certains de redressement depuis 1999 et bénéficie d’atouts importants que nature et héritage de l’Union soviétique lui ont offerts = espace immense doté de ressources considérables (ressources qui sont en grde partie moteur reprise éco des dernières années), pop nbreuse et hautement qualifiée, potentiel éco, militaire et diplomatique de poids. pbtique => Quels ont été les aspects et les conséquences de la recomposition et du redressement de la Russie ? (La Russie est-elle encore une grande puissance / A-t-elle retrouvé les attributs de la puissance que fut l’URSS ?) I- Un Etat en pleine mutation 1) Un État immense mais réduit 17 M de km2 = 30x la France ( 11% des terres émergées) / 9 000 km Est-Ouest (presque moitié de la Terre, essentiel du territoire en Asie). Mais a perdu 5M de km2 par rapport à URSS de 1991, dont elle n’est qu’1 des républiques, la + étendue et la + peuplée (145 M d’habitants sur les 260 de l’URSS). Frontières ont été modifiées => pb de défense et de fonctionnement : cosmodrome de Baïkonour = à l’étranger comme des bases navales en mer Noire (fondé par tsarine Catherine II ds 1 zone stratégique de la mer Noire, port ukrainien de Sébastopol -sud-ouest de la Crimée-) abrite base navale de la marine russe.) Tchétchénie troublée = devenue frontalière. région de Kaliningrad = enclavée au sein de l’UE. Se sont retrouvées hors Russie actuelle importantes ressources naturelles : bassins charbonniers (Donbass), champs de pétrole (Mer Caspienne), sites miniers, cultures des pays chauds (agrumes, coton par ex : Caucase du Sud, Asie centrale). restent pb de maîtrise du territoire dont immensité fait de Russie 1 État-continent : -Pays du froid, à 90% au Nord du 50ème parallèle (dont 30% au-delà du cercle polaire) => climats rigoureux (continental, polaire), hivers très longs, merzlota (pergélisol ou permafrost en anglais = gel permanent du sol, qui dégèle superficiellement en été), froid qui fait éclater rails, dégel de printemps qui détruit routes, embâcle (gel hivernal) et débâcle (dégel estival) des fleuves sibériens. Territoire = inégalement desservi de part et d’autre de l’Oural : réseau de transports en étoile à partir de Moscou en Russie d’Europe, bien connecté à UE/ axe de communication unique et vétuste (train), en Russie d’Asie à l’Est de l’Oural, du Transsibérien doublé à l’extrême Est par le BAM (Baïkal-Amour-Magistral) => de nbreuses régions du Nord de Sibérie, enclavées, dépendent des liaisons aériennes. + récemment, inégalité couverture internet : 80% Russes = ont pas accès à Internet. Médiocre dvp des réseaux. Majorité utilisateurs = connexion au travail, utilisation pro dominante. 2002= Etat met en place 1 plan de dvp. 5 milliards d’€ => forte couverture à Moscou. Cependant => phénomène spatial = très sélectif à Moscou mm = utilisation surtout à Moscou ds quartier des affaires. Peu d’ouvertures sur mers et océans, malgré 43 000 km de côtes : les littoraux = pris par glaces une grde partie de l’année (Baltique avec St-Petersbourg, Mer de Barents avec Mourmansk, Vladivostok au large du Japon). Seuls ports de la mer Noire = libre de glace, mais on y accède par détroits turcs du Bosphore et Dardanelles. 2) Une démographie sur le déclin Eclatement a mis à l’extérieur de Russie + de 25M de Russes et à intérieur près de 20M de ressortissants des nv Etats => malaise et migrations difficiles (retour Russes des ex-républiques de l’URSS, arrivée de non-russes chassés par conflits locaux et trouvant refuge ds le pays => difficultés d’accueil et pb de l’aide financière apportée à ces personnes : leur présence provoque parfois phénomènes de rejet. Avc 141 M d’habitants, Russie a perdu 8M d’habitants depuis 1992 (9ème rang mondial). Comme ds pays développés, natalité et fécondité de la Russie diminuent depuis années 60 (indice de fécondité = 1.3 enfant/femme => pas de renouvellement des générations), mais Russie présente caractères démographiques spécifiques. Bilan naturel = négatif depuis 1992 (taux d’accroissement naturel inférieur à 0 : la Russie perd 800 000 personnes par an et immigration par retour des Russes ne suffit pas à compenser) : - taux natalité (nbre de naissance par habitants) = 10 pr 1 000 (en baisse constante depuis fin années 1980) mais en léger progrès grâce à amélioration situation éco et à po de primes à la naissance - taux mortalité = 16 pour 1 000 (en hausse constante depuis 1991), très élevé à cause de crise sanitaire : mortalité infantile forte et en hausse (10 pour 1 000), espérance de vie en baisse (59 ans chez les h, 72 chez les femmes) car : baisse niveau de vie lors du passage à éco de marché (=> pauvreté), mauvais état des services de santé depuis ère soviétique, aggravé depuis 1991 par retrait Etat, alcoolisme, forte mortalité par accidents, épidémies comme le SIDA, essor criminalité. Peuplement = déséquilibré de part et d’autre de l’Oural. Densité moyenne = 8,3 hab/km2 => territoire sous-peuplé. Mais en fait 80% de pop vit sur 25% territoire, en Russie d’Europe (+ vieille), et 20% sur 75% du territoire, en Russie d’Asie (+ jeune). Nord Sibérie = vide (sauf quelques zones minières), Sud peuplé le long du Transsibérien. Il y a des migrations intérieures vers la Russie d’Europe mais limitées par vétusté réseaux transports, manque logements et propiska (« passeport » intérieur nécessaire pour s’installer ds les grdes villes, officiellement supprimé depuis 1993 mais tjrs en vigueur en fait) ds les grdes villes comme Moscou. Urbanisation, rapide du tps de l’URSS = aujourd’hui stoppée, la pop urbaine stagnant à 73%. Il y a tjrs exode rural, mais grdes villes, sauf Moscou, perdent habitants avc crise démographique. 10 des 15 villes qui ont + d’1 M d’habitants = en Russie d’Europe et concentrent + d’1/4 de la pop urbaine. Les 2 métropoles dominantes = Moscou (+ de 10 M d’habitants, seule ville globale de Russie) et St-Petersbourg (5M d’habitants). 3) L’entrée de force dans l’économie de marché Depuis 1992, Russie a choisi sys éco libéral et a privatisé la plupart des entreprises publiques (sauf complexe militaro-industriel et le gaz) qui assuraient quasi-totalité de la production. Elles ont été reprises, souvent de façon mystérieuse et violente, par des banques nvelles menant grp d’affaires souvent animés par d’anciens dirigeants d’usines d’Etat. Quasi-totalité de l’industrie et des mines = privatisées, mais en maintenant combinats (grds ensembles industriels polyvalents, datant de l’ère soviétique : sidérurgie, chimie, textile…) Etat possède encore des grdes entreprises, en concurrence avc sociétés privées. Kolkhozes et sovkhozes ont été transformés en sociétés privées dont paysans = souvent salariés (les paysans indépendants = - de 5%) : malgré des « terres noires » très fertiles (tchernoziom ds le sud de la Russie d’Europe), la Russie = plus une grande puissance agricole. => Kolkhozes : exploitation agricole collective => Sovkhozes : exploitation agricole d’Etat. Ces changements se sont d’abord accompagnés d’1 chute de la prod (baisse commandes militaires, vétusté et délabrement d’1 partie des usines) d’1/3 entre 1991 et 1998, avc montée du chômage. En 1998, grave crise financière a entraîné faillites et concentrations d’entreprises. Depuis, éco russe en reconstruction a retrouvé croissance, avc taux de chômage inférieur à 8%. Reste que indicateurs internationaux ne placent pas encore Russie ds pays du Nord : 79ème rang mondial pr le PNB/habitant (5800 $), 67ème pour l’IDH (0,802 = celui du Brésil) Ces changements ont accru inégalités sociales depuis 1990 : Les 20% les + riches reçoivent 52% des revenus totaux, qd les 20% les + pauvres ne reçoivent que 4% des revenus totaux. Russie = pays des nouveaux riches : n°2 mondial pr le nbre de milliardaires, 1 des principaux marchés des produits de luxe (7% des ventes mondiales). L’enrichissement, légal ou non, a profité aux dirigeants d’entreprises, aux spécialistes (finance, informatique…), à de nbreux jeunes urbains à l’esprit d’entreprise (vacances sur Côte d’Azur), aux oligarques. => oligarques : personnalités de 1er plan du monde des affaires en lien avc pouvoir po et qui se sont enrichies après démantèlement URSS : financiers et industriels qui ont profité des privatisations et font pression sur pouvoir po pr garder leurs privilèges. Ce sont souvent des anciens de la nomenklatura. La pauvreté, de masse ds les années 1990 (+ d’1/3 de la pop) = tombé à 15-16% de la pop en 2007, grâce à croissance des années 2000. Misère touche campagnes (+ de 30%), les républiques et périphéries non-russes de la Russie (Caucase, Sibérie), les personnes âgées (effondrement retraites à cause dévaluations du rouble, recul de la protection sociale d’Etat), ouvriers, chômeurs, fonctionnaires, minorités non-russes (120 minorités en Russie, à dominante musulmane, alors que les Russes -80% de la pop- sont majoritairement orthodoxes : montée du nationalisme russe face aux minorités..) II- Une puissance renaissante mais incomplète 1) Des pouvoirs qui s’affrontent Russie = 1 Etat fédéral composé de 89 unités = « sujets » autonomes (1 président élu, 1 gouverneur nommé) et égaux en droits (traité de la Fédération, 1992, signé par ts sauf par Tchétchénie), mais contrôlés depuis 2000 par 7 gouverneurs (7 grdes régions) représentants du Président (Poutine) : - 21 républiques - 49 régions (oblast) - 6 territoires (kraï) - 2 agglo urbaines (Moscou et St-Petersbourg) - 11 régions ou districts autonomes 1 Parlement (Deux Chambres), 1 Président de la Fédération élu au suffrage direct pr 4 ans (Vladimir Poutine, ex du KGB, en 2000-2008, puis Medvedev en 2008, avec comme Premier Ministre… Poutine). Partis politiques = très instables, opposition divisée, intimidée (prison, assassinats, peu d’accès aux médias) et muselée. Si début des années 1990 avait été marqué par 1 démocratisation indéniable (pluralisme po et de la presse, grdes libertés), mais avec 1 forte corruption (=> fortune oligarques) et 1 affaiblissement pouvoir central, il y a eu avc Poutine 1 très fort retour autoritarisme po et éco (prise de contrôle par Etat de la TV, de grds journaux, du pétrole et du gaz, démantèlement ou rachat grp privés oligarques, souvent emprisonnés). Elections de mars 2012 ont été marquées par manifs d’opposants à Poutine d’ampleur assez inédite qui dénoncent trucages scrutins et manque de démocratie. Sans surprise, Poutine = réélu à présidence, par + de 60% des suffrages lors du 1er tour du 4 mars 2012. 3 grpes qui s’affrontent ou coopèrent selon leurs intérêts = oligarques (grds patrons de banques et d’industries), le président et ses alliés des ministères et de l’administration (l’armée a bcp perdu de son pouvoir : complexe militaro-industriel en crise), les mafias. Poutine et Medvedev l’emportent pr l’instant. Ne pouvant exercer + de 2 mandats présidentiels de suite, Poutine a fait élire président son « poulain » Medvedev, dont il est devenu le 1er Ministre. L’apprentissage de la démocratie reste donc très très très lent. 2) Une puissance renaissante a) Essor économique : Croissance = aujourd’hui de 6 à 7% par an, avc 1 PIB de 1000 MM de $ (15ème rang mondial), 1 blance commerciale excédentaire, 1 multiplication par 4 des IDE depuis 2000 => IDE = Environnement de développement il y a pourtant des freins à la réussite : forte dette de l’Etat (165 MM de $), forte inflation (12% en 2005), éco illégale très développée (corruption, trafics illicites, détournement fiscal, fuite des capitaux), retard de l’investissement ds les infrastructures de transports, le logement, les équipements publics et l’industrie, méfiance vis-à-vis des investissements étrangers (négociations d’entrée ds l’OMC lancées en 1993 et tjrs pas terminées). => OMC = Organisation Mondiale du Commerce L’industrie s’est concentrée sur secteurs de base (énergie, sidérurgie, métallurgie…), l’industrie légère ayant bcp souffert. Les industries de biens de conso = aujourd’hui les + dynamiques, avc énergie (gaz, pétrole : 30% de la richesse natio). Services progressent fortement (42% de la main d’œuvre en 1991, 60% en 2005). Reste que modèle soviétique avait donné priorité à industrie lourde sur gisements de ressources naturelles => régions industrielles dispersées, souvent lointaines => tps et coûts de transports élevés. b) La Russie possède un certain nombre d’atouts : des ressources naturelles : les ¾ à l’Est, alors que l’essentiel de la conso = à l’Ouest) : énergie : 1er producteur et exportateur mondial de gaz (1/3 des réserves mondiales), 2ème producteur de pétrole (la moitié des réserves), 4ème d’électricité, 5ème de charbon. Ex de la mer de Barents. minerais : 1er pour le nickel et le mercure, 2ème pour les diamants et la platine, 5ème pour l’or et le fer. Minerais de l’Oural en déclin, mais énorme potentiel en Sibérie. vastes forêts (la moitié du territoire : cf toundra, taïga, forêt boréale…) et sols arables (300M d’hectares) + excellentes terres noires (tchernoziom) très riches pour les céréales. Mais Russie a tt misé sur vente de gaz (société d’Etat = Gazprom) et de pétrole (entreprises privées) comme base financière du dvp. Mise en valeur du territoire = superficielle : on compte + sur abondance et sur ouverture de nv sites (« terres vierges » à l’Est) que sur 1 meilleure exploitation => gaspillages). 1 héritage soviétique de : grds travaux, souvent grâce aux détenus du Goulag. Certains grds travaux ont gaspillé ressources (canal Baltique-mer Blanche, voies ferrées arctiques abandonnées), d’autres peuvent ê des atouts (sys fluvial de la Volga, Transsibérien et BAM). domaines d’excellence, surtout ds la défense et les hautes technologies, la recherche scientifique, les activités de prestige (espace, arts et spectacles, etc…) des « cerveaux » très bien formés, mais qui ont tendance à partir à l’étranger. c) L’insertion dans la mondialisation : Certains secteurs se sont ouverts, surtout à partir années 2000, aux firmes étrangères : la grde distribution internationale (Ikea, Auchan, Metro) ds les grdes villes : ex de Moscou. l’automobile (Ford, Hyundai, BMW, Renault, Michelin…). Renault assemble Logan à Moscou depuis 2005 et a pris en 2008 ¼ du capital du 1er constructeur russe. Les branches les + attractives sont le pétrole, l’industrie alimentaire, le bâtiment (Bouygues). Il y a des IDE (350 MM de $ depuis 1992) venant surtout des E-U, d’All, de France. des grds groupes industriels russes se sont internationalisés : Gazprom (1er exploitant et 1er exportateur de gaz au Monde) achète à l’étranger, RusAl = depuis 2007 le n°1 mondial de l’aluminium (fusion avc 1 société suisse). Commerce extérieur russe = excédentaire : Russie exporte surtout du pétrole et du gaz et importe produits manufacturés et de haute technologie (=> dépendance). Son 1er partenaire = l’Union européenne. Visibilité ds le paysage urbain : métropolisation. Moskva City : la Manhattan russe : un quartier d’affaires ultra-moderne. Moskva-City = une ville dans la ville : déjà surnommé le « Manhattan de Moscou », ce quartier de 60ha comptera pas – de 15 gratte-ciel (dont la Tour de Russie, plus haut immeuble d’Europe) et combinera appartements privés, bureaux et lieux de divertissements. Russie équipe ses frontières : gros projets en cours (oléoducs, gazoducs, lignes électriques) pr exporter de l’énergie de Sibérie vers la Finlance, la Chine et le Japon les régions russes d’Extrême-Orient (région de Vladivostok, rives du fleuve Amour) essayent d’attirer les investisseurs chinois, japonais et coréens. l’aménagement du Caucase et de la mer Caspienne (pétrole) est rendu plus compliqué par les tensions géopolitiques et l’instabilité (conflit en Tchétchénie) ds ces régions. Reste que insertion ds mondialisation = encore faible. Russie représente – de 2% du PIB mondial et du commerce international de marchandises. Elle n’est tjrs pas membre de l’OMC. Les IDE (55MM de $ en 2007) ne représentent que les 2/3 de ceux que reçoit Chine, et vont surtt ds hydrocarbures. Les investisseurs étrangers restent méfiants (forte corruption). Eco repose surtout sur le cours élevé des matières 1ères et surtt des hydrocarbures, ce qui la rend vulnérable. La po de monopole de l’Etat ds certains secteurs (gaz, aéronautique) semble peu compatible avc mondialisation libérale. 3) Une puissance incomplète a) La restauration de la puissance po russe ? Russie = plus 1 superpuissance (elle serait la 15ème mondiale pr le PNB annuel, la 100ème pr le PNB/habitant, la 2ème pr l’armement et les hydrocarbures), mais Poutine a voulu « restaurer » la puissance russe ds les relations internationales. Russie = 1 puissance nucléaire, membre permanent de l’ONU, membre du G8, membre prépondérant de la CEI. Elle pratique envers ses voisins (ex-républques URSS comme Ukraine, Biélorissue) une « diplomatie des hydrocarbures » (menaçant de couper approvisionnement, ce qui touche du coup l’UE).
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