ART PRÉHISTORIQUE Paléolithique = Période la
Publié le 07/11/2020
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ART PRÉHISTORIQUE Paléolithique = Période la plus ancienne des temps préhistoriques, située en majeure partie à l'âge des glaciations, et caractérisée par l'invention et le développement de l'industrie lithique (l’âge de la pierre taillée) ainsi que par une économie de prédation. Le Paléolithique est la première période de la préhistoire et commence avec les premiers outils fabriqués par l'homme, il y a environ 2,4 millions d'années en Afrique. Cette date correspond aussi à l'apparition des premiers représentants du genre humain proprement dits, Homo rudolfensis puis Homo habilis. L’art préhistorique s’étend sur plusieurs périodes successives : la mésolithique, le néolithique et l’âge des métaux. Il est particulièrement compliqué de relier les pièces mises au jour régulièrement à des stades culturels précis et, par conséquent, de déterminer leur position chronologique exacte au sein des différentes périodes préhistoriques. Il a toutefois été possible de repérer un certain nombre de procédés stylistiques et techniques tant pour l’art paléolithique que pour l’art néolithique. Un autre problème vient s’ajouter, celui de leur signification, des impératifs d’ordre spirituel, les œuvres ne répondaient pas seulement à un désir d’ordre esthétique. Le paléolithique se distingue des différentes époques préhistoriques par le nombre et la variété d’œuvres. Sur une période d’environ 20 000 ans, dans toute la partie centrale du continent européen : de la France à l’Oural et en bordure de la Méditerranée. Zone avec le plus de sites : France du centre et du sud, et nord de l’Espagne. Les œuvres sont des objets transportables (art mobilier), ou sont exécutés sur des parois rocheuses (art rupestre). Techniques : incisions, gravures sur plaque d’os, sculptures en ronde bosse, en bas ou hauts-reliefs, statuettes modelées en argile, peintures. Principalement figuratif, style profondément réaliste, inspiré du spectacle de la nature : figure humaine, notamment féminine (surtout dans la période initiale), représentations d’animaux (généralement mammifères qui dominent durant la période). Il y a aussi de petits motifs stylisés ou schématiques, des objets réels, ou bien géométriques et abstraits n’ayant pour nous aucune signification : « Figure de bouquetin gravée sur la roche de la grotte de Pair-non-Pair en Gironde ». Art figuratif : à tendance naturaliste, une maîtrise progressive des moyens techniques, à un style de plus en plus élaboré et à un élargissement des thèmes, donnant des images variées. Atteint son apogée il y a environ 14 000 ans, au cours de la période dite du magdalénien (dernière phase du Paléolithique supérieur européen, comprise entre environ 17 000 et 12 000 ans). Peintures et gravures : profil d’animaux incomplets, raides. Peu à peu la ligne de contour devient plus souple et précise permettant de reconnaître l’animal. Pattes et cornes en perspective. Intérieur des silhouettes s’enrichit de détails, clairs-obscurs. Sculptures : dès le début œuvres mûres, style bien défini, technique sûre. Force d’expression, spontanéité de la représentation et vivacité du mouvement des œuvres les plus anciennes entachées par l’habileté technique et la maîtrise de style que l’on retrouve plus tardivement dans la période du magdalénien. Magdalénien : Multiplication des motifs à caractère non figuratifs, œuvres moins nombreuses que les naturalistes, représentation d’objets réels (armes, pièges..), d’autres de forme géométrique ou abstraite échappent à l’interprétation. Des détails anatomiques simplifiés ont été isolés pour constituer des signes graphiques indépendants à portée symbolique. Le signe V = Représentation frontale des cornes du bouquetin. Cercles et losanges = Yeux. Motifs fusiformes = Poissons. Ces signes servaient de décoration sur les armes et les outils. Art paléolithique = Croyances mystico-religieuses liées aux nécessités de la vie quotidienne. Statuettes féminines = Gravettien, culte de la fécondité et de la maternité. « Vénus de Willendorf » : Vénus paléolithique, environ - 25 000. Solutréen = Il y a environ 17 000 ans, grottes étaient des sanctuaires (atmosphère sacrée) : « Grotte de Lascaux, vache entrain de sauter et groupe de petits chevaux. » Fin de l’époque magdalénienne = Environ 13 à 12 000 ans, art rupestre disparaît. Désormais les figures sont vues en perspective alors qu’auparavant étaient exclusivement de profil. L’art naturaliste du paléolithique disparaît du territoire franco-cantabrique et méditerranéen. En Italie, découverte de gravures rupestres inspirées du monde animal dans un style réaliste moins élaboré que les œuvres françaises : « Figure de taureau de l’Abri du Romito près de Papasidero. » Gravettien = 31 000 à 23 000 Solutréen = 22 000 à 17 000 Magdalénien = 17 000 à 12 000 Art méditerranéen = Prédominance de motifs géométriques ou abstraits, gravés sur os ou pierre, sans formes précises, présents dès l’époque la plus reculée du gravettien, art non figuratif, à perduré après la fin de la période paléolithique tandis que le style naturaliste s’est éteint : « Baguettes en os d’époque magdalénienne provenant d’Isturiz et ornées de motifs stylisés symbolisant des détails anatomiques de figures zoomorphes (l’oeil). » Le Mésolithique : Environ il y a 10 000 ans, côte est de l’Espagne, créé par un peuple de chasseurs, « l’Art du levant », ensemble de peintures naturalistes, proche de l’art paléolithique dans la représentation du monde animal, mais s’en distingue par le dynamisme imprimé de vivantes scènes de chasse, de bataille, de vie familiale dans laquelle la figure humaine est omniprésente. La technique est différente : simple, monochrome, teintes plates, coups de pinceau rapides et précis, figures stylisées en mouvement et insérées dans une composition où s’affirme un souci de narration. Le groupe social a modifié ses rapports avec la nature, sa propre mentalité, sorte d’impressionnisme. « Archer en train de tirer de la Cueva del Civil à Valtorta ». Le Néolithique : Débute en Europe au cours du VI ème siècle av.J-C., environ 6 000 ans, économie de chasseurs et d’agriculteurs, transformation radicale de la société (mentalité et culture), diverses manifestations artistiques en Europe et hors Europe : « Statuettes féminines de la Méditerranée orientale, d’Anatolie et de la région des Balkans ». Tendance à l’abstraction et au symbolisme. Le site le plus remarquable : « Grotte de Porto Badisco près d’Otrante, dans les Pouilles, en Italie » où il y a des scènes de chasse où les figures sont schématisées en restant réalistes, persistance de la tendance figurative mais les motifs symboliques ou abstraits prédominent. Processus de simplification des figures, symbolisme plus conceptuel que durant la période paléolithique. L’extrême stylisation graphique des figures humaines ou animales exprime l’idée de collectivité. « Art rupestre dans la région saharienne. Gravures sur roche de la Valcamonica, Valtellina, Monte Bego en Italie ». Pour conclure, Le paléolithique = Style figuratif le plus fidèle, réalisme le plus élaboré Le mésolithique = Figuration très idéalisée Le néolithique = Plein épanouissement du symbolisme schématique et de l’abstraction, dont les premières apparitions étaient déjà apparues vers la fin du cycle le plus ancien
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