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Bolivar, Simon

Publié le 22/02/2012

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Libérateur du Venezuela, de la Co-lombie, du Panama, de l'Equateur, du Pérou et fondateur de la Bolivie, toutes Républiques d'Amérique latine. Né à Caracas, capitale du Venezuela, le 24 juillet 1783. Fils de don Juan Vicente Bolivar y Ponte et de dofia Concepcion Palacios y Blan-co, tous deux d'illustre ascendance espagnole. Epouse à Madrid, en 1796, Maria Tereza Rodriguez del Toro y Alaiza, alliée à la noblese caraquenaise. Au décès de son épouse, survenu peu après au Venezuela, il regagne l'Europe, où, pen-dant trois ans, il voyage dans diffé-rents pays. De formation très ou-verte, orienté intellectuellement vers la culture française et influencé par les courants philosophiques et révolutionnaires de l'époque, il conçoit à Paris l'idée de libérer l'Amérique. Philosophe, politicien, guerrier, ora-teur, en bref homine de génie, il remplit de sa pensée politique et do son action extraordinaire tout le XIXe siècle américain. Ses inspira-tions ouvrent la voie au développe-ment futur des républiques hispano-américaines. Soldat remarquable, que le maréchal Foch considérait comme l'un des plus grands capitaines de l'histoire, il soutint une guerre continentale de quatorze années. Sb( grandes batailles furent livrées sous son commandement direct — deux d'entre elles, Pichincha et Ayacucho, par l'intermédiaire de son lieutenant, le maréchal Sucre; il libéra la Nouvelle-Grenade, aujour-d'hui Colombie, à Boyaca, le Venezuela à Carabobo, PEquateur à Pichincha, le Pérou et la Bolivie à Junin et à Ayacucho. On le considère comme le fondateur de l'arbitrage intemational et du panaméricanisme. Libérateur par anticipation, il est considéré comme la plus grande figure de tous les temps de l'Amérique latine. Il est mort à Santa Marta, Colombie, le 17 décembre 1830.

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