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bois, industrie du 1 PRÉSENTATION bois, industrie du, industrie relative à l'exploitation et à l'abattage du bois pour les fabrications dont il est la matière première, principalement dans les secteurs de la construction et de l'ameublement.

Publié le 26/04/2013

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bois, industrie du 1 PRÉSENTATION bois, industrie du, industrie relative à l'exploitation et à l'abattage du bois pour les fabrications dont il est la matière première, principalement dans les secteurs de la construction et de l'ameublement. Les États-Unis, la Russie, le Canada, le Japon, la Suède, l'Allemagne, la Pologne, la France, la Finlande et le Brésil sont les principaux pays producteurs de bois. De nombreuses variétés de bois, comme l'acajou, l'ébène et le palissandre, utilisées surtout dans la fabrication de meubles, viennent d'Asie tropicale, d'Amérique latine et d'Afrique. La cellulose du bois est une des matières premières pour la fabrication du papier. 2 PRODUCTION La production du bois comporte trois étapes principales : l'abattage, le sciage et le lambrissage, terme qui indique génériquement la transformation du bois en produits pour l'ameublement et la construction. 2.1 Abattage L'abattage comprend la coupe, le débit en longueurs appropriées et le transport du bois à la scierie. Avant l'apparition des véhicules à moteur, les opérations d'abattage étaient souvent exécutées en hiver ; la neige et la glace facilitaient le chargement des grumes, troncs ébranchés et écimés, sur des traîneaux tirés par des chevaux jusqu'à une rivière ou un lac. À la fonte des neiges, les grumes dérivaient au fil de l'eau vers les scieries situées en aval au bord de l'eau. Les opérations modernes d'abattage sont désormais hautement mécanisées et se pratiquent à l'aide d'abatteuses-ébrancheuses et d'écorceuses. Après l'abattage proprement dit, les grumes peuvent être transformées en billes, c'est-à-dire écorcées et tronçonnées, pour être acheminées ou tractées jusqu'au point de triage, où elles sont chargées sur des camions ou sur un train et transportées à la scierie. Voir aussi Sylviculture. 2.2 Sciage Dans la scierie, les billes sont débitées en quartiers, en plateaux ou en madriers, et donnent des solives, du menu bois, des planches, des bardeaux et des lattes. Grâce aux progrès technologiques, les scieries parviennent à utiliser jusqu'à 99 p. 100 de chaque arbre abattu. Traditionnellement, on appelle bois d'oeuvre le bois pouvant être tranché, scié ou déroulé, dont les qualités physiques ou esthétiques restent exploitables, et bois d'industrie, celui destiné à la trituration (panneaux de particules, papier). Le sciage s'effectue généralement dans le sens du fil du bois, afin de préserver sa résistance. La scie de tête est une scie à ruban, et les scies de reprise sont des scies alternatives à lames multiples. Les scies circulaires sont adaptées pour le débit de petits diamètres. Dans les scieries automatisées, des systèmes informatiques pilotent les machines et régulent l'exécution des opérations. Les lots sont des plateaux de même épaisseur, obtenus en sciant les billes en tranches sur leur longueur, en plat. Afin d'éliminer la dosse, c'est-à-dire la partie courbe de la grume, on scie cette dernière en morceaux à arêtes vives, appelés les avivés. Ces derniers peuvent être sciés selon différentes techniques, répondant à la destination du bois. S'ils sont sciés en quartiers, le bois se déformera beaucoup moins facilement, ce qui est important en ébénisterie. Si le tranchage est effectué après élimination de la dosse, on dit que le bois est débité sur dosse. Si l'avivé est découpé en tranches, il s'agit de débit à plat. Alors qu'auparavant il avait lieu sur les parcs à sciages, le séchage des sciages est, désormais, généralement réalisé de manière artificielle par étuvage, dans des fours spécialement conçus à cet effet et permettant un contrôle précis du degré d'humidité du bois. Le lambrissage permet d'obtenir, à partir de feuilles de placage et de résidus de bois, du contreplaqué et des matériaux divers, comme les panneaux de fibres agglomérées, utilisés en construction. 3 PRODUITS L'industrie du bois fabrique de nombreux produits, parmi lesquels on trouve traditionnellement les portes et les fenêtres, les parquets et les lambris, les moulures et les baguettes, les palettes et les caisses-palettes, les caisses et les emballages légers en bois, les poutres et les solives. La tonnellerie artisanale n'a pas été supplantée par l'avènement des cuves métalliques, qui ne peuvent offrir les même prestations pour le vieillissement des grands crus ou l'élaboration de grands alcools. Le feu joue un rôle essentiel dans la fabrication des tonneaux : le bombage des douves est effectué en plaçant dans le tonneau en fabrication un feu qui, en chauffant le bois, permet de terminer le cerclage. Le bois s'imprègne des différentes essences -- choisies en fonction du vin ou de l'alcool auquel le tonneau est destiné -- qui alimentent le feu. 3.1 Travail du bois La déligneuse affine les pièces à la largeur souhaitée. La raboteuse permet de réaliser une autre surface de la pièce, parallèle à celle de référence, précédemment dégauchie. C'est avec cet instrument que l'on effectue le tranchage, notamment pour obtenir les placages, d'une épaisseur comprise entre 0,1 et 5 mm. Les placages peuvent être obtenus aussi par déroulage, un procédé de découpe du bois qui s'apparente à celui réalisé par un taille-crayon. La corroyeuse effectue le délignage et le rabotage en même temps. La ponceuse permet de lisser les surfaces du bois ; avec la toupille, on réalise moulures et entailles. Ensuite, l'on peut percer les pièces en vue de les assembler, ou encore réaliser par mortaisage un logement dans le bois pour une pièce façonnée. Plus récemment, et pour des interventions de découpes non rectilignes nécessitant une grande précision, des techniques d'usinage au rayon laser ou par jet d'eau ont été mises au point. Voir aussi Bois, travail du ; Ébénisterie. 3.2 Contreplaqué et bois stratifié Le contreplaqué est constitué de minces feuilles de bois collées les unes aux autres sous pression et à fil croisé, au moyen de colle ou de résine synthétique. Les couches successives sont disposées de façon que les grains soient orientés dans des directions différentes, en général perpendiculairement les unes par rapport aux autres, afin que la résistance de la plaque de contreplaqué ainsi formée soit équivalente dans toutes les directions. Les joints d'assemblage ont une solidité supérieure ou égale à celle du bois et les colles employées doivent résister à l'humidité, afin de préserver la durabilité du matériau. Seules les couches situées à l'extérieur du bois contreplaqué doivent opposer une bonne résistance aux coups et aux griffures ; elles doivent présenter un aspect lisse et homogène, alors que les couches internes doivent surtout être résistantes aux sollicitations mécaniques. Dans certains cas, une seule face du contreplaqué est une couche de première qualité. De tels contreplaqués servent, par exemple, à construire des meubles à tiroirs, dont le côté intérieur n'est pas apparent. Des bois magnifiques et coûteux, comme l'acajou, le bois de citronnier, l'ébène et le zebrawood, sont aujourd'hui couramment employés comme bois de placage, une fine couche de bois de qualité couvrant plusieurs couches de bois ordinaires, résistants mais bon marché, comme le pin Douglas. Le coût de la matière première est ainsi fortement réduit, l'aspect n'est pas modifié ; la solidité et la résistance au gauchissement sont accrues. Certains contreplaqués sont également destinés à la construction en tant que substituts de métaux. Le bois stratifié est un produit similaire, fabriqué à partir de couches de bois collées, mais dont le grain est toujours orienté dans la même direction. Ce procédé de fabrication donne un produit extrêmement résistant dans la direction du grain. De nouveaux produits ont été mis au point afin de répondre à des exigences précises. Par exemple, pour fabriquer des poutres et des solives de grande portée, on peut employer des bandes de bois lamellées et collées. Avec le lamellé-collé, il est possible de construire des arcs surbaissés de 100 m de portée libre. 3.3 Aggloméré Les agglomérés sont produits avec des débris de bois déchiquetés à sec, puis compressés à chaud en présence de colle. Les panneaux MDF (Medium Density Fireboard) sont réalisés en compressant fortement des déchets très fins de bois défibrés secs, mélangés à de la résine. Leur utilisation est désormais largement répandue, car ils présentent une parfaite régularité de surface et, une fois vernis, un beau rendu. D'autres panneaux, appelés OSB (Oriented Strand Board), sont constitués de plusieurs couches superposées composées de gros copeaux, orientés dans un sens différent pour chaque couche, collés avec de la résine ; ces panneaux offrent une résistance mécanique semblable à celle du contreplaqué. 4 TRAITEMENT DU BOIS On peut traiter le bois pour obtenir des produits plus résistants aux intempéries, aux insectes et aux maladies. Les procédés employés à cet effet sont choisis en fonction de la durabilité et de la finalité du bois : injection de produits chimiques dans le bois en autoclave sous pression, par aspersion ou par trempage. Ces produits chimiques sont hydrosolubles ou dissous dans des solvants organiques ; ce sont essentiellement des hydrofuges, des fongicides, des insecticides et des antiseptiques. Les méthodes de fabrication les plus courantes consistent à imprégner le bois avec des produits, tels que des mélanges de phénol et de formaldéhyde, puis à chauffer le bois imprégné afin que les produits chimiques réagissent avec les cellules du bois et forment un plastique. Le bois ainsi traité est appelé bois imprégné. Le bois imprégné densifié est réalisé en comprimant le bois imprégné sous une presse hydraulique à des pressions de l'ordre de 70 kg/cm2. Un bois imprégné densifié peut avoir une densité allant jusqu'à environ 1,35. Cette densité supérieure le rend moins vulnérable aux infiltrations et améliore légèrement sa résistance mécanique. On a mis au point des traitements réduisant l'inflammabilité du bois, afin qu'il se consume très lentement ; le bois ainsi traité est plus approprié que les métaux pour de nombreuses constructions, notamment en cas d'incendie, car ces derniers s'échauffent très rapidement et se déforment. 5 INDUSTRIE DU BOIS EN FRANCE Avant la Seconde Guerre mondiale, l'emploi de produits de remplacement avait affaibli l'industrie du bois. La guerre, entraînant la pénurie d'autres matières premières, renversa cette tendance. Ce secteur industriel est parvenu à résister à la concurrence, grâce à des produits innovants et concurrentiels, et à de nouvelles techniques de fabrication. En 1993, la France comptait près de 700 entreprises dans ce secteur, employant globalement plus de 43 000 personnes et totalisant un chiffre d'affaires de plus de 32 milliards de francs. La production française est exportée à plus de 14 p. 100. Une modernisation sensible des structures industrielles françaises serait nécessaire dans les domaines de la fabrication des charpentes et de la menuiserie. 6 RENOUVELLEMENT DU BOIS NATUREL Les arbres constituent théoriquement une ressource renouvelable. Dans les pays industrialisés, l'abattage est généralement suivi d'un reboisement, et la régénération naturelle est favorisée. Le nombre d'arbres plantés dans les forêts et dans les plantations réglementées des pays industrialisés dépasse la quantité d'arbres abattus ou perdus à cause des insectes et des maladies. Toutefois, dans les forêts tropicales en particulier, on observe une tendance inverse, aussi de nombreux spécialistes de l'environnement ont exprimé leur inquiétude à ce sujet. Voir Déforestation ; Sylviculture. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« 3. 2 Contreplaqué et bois stratifié Le contreplaqué est constitué de minces feuilles de bois collées les unes aux autres sous pression et à fil croisé, au moyen de colle ou de résine synthétique.

Les couches successives sont disposées de façon que les grains soient orientés dans des directions différentes, en général perpendiculairement les unes par rapport aux autres, afin que la résistance de la plaque de contreplaqué ainsi formée soit équivalente dans toutes les directions.

Les joints d'assemblage ont une solidité supérieure ou égale à celle du bois et les colles employées doivent résister à l'humidité, afin de préserver la durabilité du matériau. Seules les couches situées à l'extérieur du bois contreplaqué doivent opposer une bonne résistance aux coups et aux griffures ; elles doivent présenter un aspect lisse et homogène, alors que les couches internes doivent surtout être résistantes aux sollicitations mécaniques.

Dans certains cas, une seule face du contreplaqué est une couche de première qualité. De tels contreplaqués servent, par exemple, à construire des meubles à tiroirs, dont le côté intérieur n'est pas apparent.

Des bois magnifiques et coûteux, comme l'acajou, le bois de citronnier, l'ébène et le zebrawood, sont aujourd'hui couramment employés comme bois de placage, une fine couche de bois de qualité couvrant plusieurs couches de bois ordinaires, résistants mais bon marché, comme le pin Douglas.

Le coût de la matière première est ainsi fortement réduit, l'aspect n'est pas modifié ; la solidité et la résistance au gauchissement sont accrues.

Certains contreplaqués sont également destinés à la construction en tant que substituts de métaux. Le bois stratifié est un produit similaire, fabriqué à partir de couches de bois collées, mais dont le grain est toujours orienté dans la même direction.

Ce procédé de fabrication donne un produit extrêmement résistant dans la direction du grain. De nouveaux produits ont été mis au point afin de répondre à des exigences précises.

Par exemple, pour fabriquer des poutres et des solives de grande portée, on peut employer des bandes de bois lamellées et collées.

Avec le lamellé-collé, il est possible de construire des arcs surbaissés de 100 m de portée libre. 3. 3 Aggloméré Les agglomérés sont produits avec des débris de bois déchiquetés à sec, puis compressés à chaud en présence de colle.

Les panneaux MDF (Medium Density Fireboard) sont réalisés en compressant fortement des déchets très fins de bois défibrés secs, mélangés à de la résine.

Leur utilisation est désormais largement répandue, car ils présentent une parfaite régularité de surface et, une fois vernis, un beau rendu.

D'autres panneaux, appelés OSB (Oriented Strand Board), sont constitués de plusieurs couches superposées composées de gros copeaux, orientés dans un sens différent pour chaque couche, collés avec de la résine ; ces panneaux offrent une résistance mécanique semblable à celle du contreplaqué. 4 TRAITEMENT DU BOIS On peut traiter le bois pour obtenir des produits plus résistants aux intempéries, aux insectes et aux maladies.

Les procédés employés à cet effet sont choisis en fonction de la durabilité et de la finalité du bois : injection de produits chimiques dans le bois en autoclave sous pression, par aspersion ou par trempage.

Ces produits chimiques sont hydrosolubles ou dissous dans des solvants organiques ; ce sont essentiellement des hydrofuges, des fongicides, des insecticides et des antiseptiques.

Les méthodes de fabrication les plus courantes consistent à imprégner le bois avec des produits, tels que des mélanges de phénol et de formaldéhyde, puis à chauffer le bois imprégné afin que les produits chimiques réagissent avec les cellules du bois et forment un plastique.

Le bois ainsi traité est appelé bois imprégné. Le bois imprégné densifié est réalisé en comprimant le bois imprégné sous une presse hydraulique à des pressions de l'ordre de 70 kg/cm 2.

Un bois imprégné densifié peut avoir une densité allant jusqu'à environ 1,35.

Cette densité supérieure le rend moins vulnérable aux infiltrations et améliore légèrement sa résistance mécanique. On a mis au point des traitements réduisant l'inflammabilité du bois, afin qu'il se consume très lentement ; le bois ainsi traité est plus approprié que les métaux pour de nombreuses constructions, notamment en cas d'incendie, car ces derniers s'échauffent très rapidement et se déforment. 5 INDUSTRIE DU BOIS EN FRANCE Avant la Seconde Guerre mondiale, l'emploi de produits de remplacement avait affaibli l'industrie du bois.

La guerre, entraînant la pénurie d'autres matières premières, renversa cette tendance.

Ce secteur industriel est parvenu à résister à la concurrence, grâce à des produits innovants et concurrentiels, et à de nouvelles techniques de fabrication. En 1993, la France comptait près de 700 entreprises dans ce secteur, employant globalement plus de 43 000 personnes et totalisant un chiffre d'affaires de plus de 32 milliards de francs.

La production française est exportée à plus de 14 p.

100.

Une modernisation sensible des structures industrielles françaises serait nécessaire dans les domaines de la fabrication des charpentes et de la menuiserie. 6 RENOUVELLEMENT DU BOIS NATUREL Les arbres constituent théoriquement une ressource renouvelable.

Dans les pays industrialisés, l'abattage est généralement suivi d'un reboisement, et la régénération naturelle est favorisée.

Le nombre d'arbres plantés dans les forêts et dans les plantations réglementées des pays industrialisés dépasse la quantité d'arbres abattus ou perdus à cause des insectes et des maladies.

Toutefois, dans les forêts tropicales en particulier, on observe une tendance inverse, aussi de nombreux spécialistes de l'environnement ont exprimé leur inquiétude à ce sujet.

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