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biographie de victor hugo

Publié le 29/09/2019

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Victor-Marie Hugo est le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773-1828), créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne, et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (1772-1821), issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Il naît le 26 février 1802 (« 7 ventôse an X » selon le calendrier républicain encore en vigueur), à Besançon, « vieille ville espagnole » selon ses dires, au 1er étage du 140 Grande Rue (depuis place Victor-Hugo). Le 19 novembre 1821, Léopold Hugo confie à son fils qu’il a été conçu « non sur le Pinde de l'Empire ottoman mais sur un des pics les plus élevés des Vosges, lors d’un voyage de Lunéville à Besançon ». Il ajoute : « cette origine presque aérienne [explique pourquoi] ta muse est constamment sublime ».   À peine né, il est déjà le centre de l'attention. Enfant fragile, sa mère dormira souvent avec lui et lui donnera beaucoup d'attention, comme il le racontera plus tard dans son poème autobiographique Ce siècle avait deux ans. Benjamin d'une famille de trois enfants après Abel Joseph Hugo (1798-1855) et Eugène Hugo (1800- 1837), il passe son enfance à Paris au 8 rue des Feuillantines dans un logement loué dans l'ancien couvent des Feuillantines vendu comme bien national à la Révolution. Ce séjour dans un jardin sauvage, vestige du parc de l'ancien monastère, lui laissera des souvenirs heureux. De fréquents séjours à Naples et en Espagne, à la suite des affectations militaires de son père, marqueront ses premières années. Ainsi, en 1813, alors que Mme Hugo rejoint son mari, la famille fait halte à Hernani, ville du Pays basque espagnol. La même année, il est, avec ses frères Abel et Eugène, pensionnaire dans une institution religieuse de Madrid, le Real Colegio de San Antonio de Abad. Vers 1813, il s'installe à Paris avec sa mère qui s'est séparée de son mari, car elle entretient une liaison avec le général d'Empire Victor Fanneau de la Horie, parrain et précepteur de Victor Hugo auquel il donne son prénom ; Victor l'aimera comme un second père. En septembre 1815, il entre avec son frère à la pension Cordier. D'après Adèle Foucher, son épouse qui fut aussi son amie d'enfance, c'est vers cet âge qu'il commence à versifier. Autodidacte, c'est par tâtonnement qu'il apprend la rime et la mesure. Il est encouragé par sa mère à qui il lit ses œuvres, ainsi qu’à son frère Eugène. Ses écrits sont relus et corrigés par un jeune maître d’études de la pension Cordier qui s’est pris d’amitié pour les deux frères. Sa vocation est précoce et ses ambitions sont immenses. Âgé de quatorze ans à peine, Victor note dans un journal : « Je veux être Chateaubriand ou rien ». En 1817, Victor Hugo a quinze ans lorsqu'il participe à un concours de poésie organisé par l'Académie française sur le thème Bonheur que procure l’étude dans toutes les situations de la vie. Le jury est à deux doigts de lui adresser le prix mais le titre de son poème (Trois lustres à peine) suggère trop son jeune âge et l’Académie croit à un canular : il reçoit seulement une mention. Il concourt sans succès les années suivantes mais gagne, à des concours organisés par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse, en 1819, un Lys d'or pour La statue de Henri IV et une Amaranthe d'or pour Les Vierges de Verdun, et une Amaranthe d'or en 1820 pour Moïse sur le Nil. Ayant remporté trois prix, il devient Maître-ès-jeux floraux de 1820, suivi par Chateaubriand l'année suivant. Encouragé par ses succès, Victor Hugo délaisse les mathématiques, pour lesquelles il a des aptitudes (il suit les cours des classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand), et embrasse la carrière littéraire. Avec ses frères Abel et Eugène, il fonde en 1819 une revue ultra, Le Conservateur littéraire, qui attire déjà l’attention sur son talent. Son premier recueil de poèmes, Odes, paraît en 1821 : il a alors dix-neuf ans. Les mille-cinq-cents exemplaires s’écoulent en quatre mois. Le roi Louis XVIII, qui en possède un exemplaire, lui octroie une pension annuelle de mille francs, ce qui lui permet de vivre de sa passion et d’envisager d’épouser son amie d’enfance Adèle Foucher.
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« En septembre 1815, il entre avec son frère à la pension Cordier.

D'après Adèle Foucher, son épouse qui fut aussi son amie d'enfance, c'est vers cet âge qu'il commence à versifier.

Autodidacte, c'est par tâtonnement qu'il apprend la rime et la mesure.

Il est encouragé par sa mère à qui il lit ses oeuvres, ainsi qu'à son frère Eugène.

Ses écrits sont relus et corrigés par un jeune maître d'études de la pension Cordier qui s'est pris d'amitié pour les deux frères.

Sa vocation est précoce et ses ambitions sont immenses.

Âgé de quatorze ans à peine, Victor note dans un journal : « Je veux être Chateaubriand ou rien ». En 1817, Victor Hugo a quinze ans lorsqu'il participe à un concours de poésie organisé par l'Académie française sur le thème Bonheur que procure l'étude dans toutes les situations de la vie.

Le jury est à deux doigts de lui adresser le prix mais le titre de son poème (Trois lustres à peine) suggère trop son jeune âge et l'Académie croit à un canular : il reçoit seulement une mention.

Il concourt sans succès les années suivantes mais gagne, à des concours organisés par l'Académie des Jeux floraux de Toulouse, en 1819, un Lys d'or pour La statue de Henri IV et une Amaranthe d'or pour Les Vierges de Verdun, et une Amaranthe d'or en 1820 pour Moïse sur le Nil.

Ayant remporté trois prix, il devient Maître-ès-jeux floraux de 1820, suivi par Chateaubriand l'année suivant. Encouragé par ses succès, Victor Hugo délaisse les mathématiques, pour lesquelles il a des aptitudes (il suit les cours des classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand), et embrasse la carrière littéraire.

Avec ses frères Abel et Eugène, il fonde en 1819 une revue ultra, Le Conservateur littéraire, qui attire déjà l'attention sur son talent.

Son premier recueil de poèmes, Odes, paraît en 1821 : il a alors dix-neuf ans.

Les mille-cinq-cents exemplaires s'écoulent en quatre mois.

Le roi Louis XVIII, qui en possède un exemplaire, lui octroie une pension annuelle de mille francs, ce qui lui permet de vivre de sa passion et d'envisager d'épouser son amie d'enfance Adèle Foucher.. »

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