Biographie d'Afred de Musset + Lorenzacio
Publié le 01/06/2013
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En 1833, Musset rencontra celle qui devait être le grand amour de sa vie, la romancière George Sand, de sept
ans son aînée.
Tumultueuse, orageuse, leur relation s'interrompit momentanément en 1834, lorsque George
Sand entama une nouvelle liaison avec le docteur Pagello, qui soignait Musset lors de leur voyage en Italie.
En
1835, après plusieurs ruptures violentes, cette passion prit définitivement fin, laissant à Musset la douleur d'un
échec sentimental cuisant, mais donnant à son oeuvre une profondeur qui lui manquait encore.
À la fin de l'année 1834, il enrichit son théâtre d'un chef-d'oeuvre, le drame historique Lorenzaccio, puis du
Chandelier, l'année suivante.
Dramaturge incompris, il avait en revanche obtenu un immense succès, en 1833,
avec son poème romantique Rolla : le cycle des Nuits, écrit après sa rupture et ancré dans son expérience
sentimentale, conforta sa réputation de grand poète.
Cette oeuvre allégorique, où le poète dialogue avec sa
Muse, parut de 1835 à 1837 (La Nuit de mai, La Nuit de décembre, La Nuit d'août, La Nuit d'octobre), et comporte
quelques-unes de ses meilleures pages.
Refusant la mission sociale de l'écrivain prônée par le nouvel esprit
romantique, il y privilégiait l'émotion[8], s'attachant à décrire la variété et la complexité des sentiments qui
accompagnent la passion amoureuse.
Malade et épuisé précocement, Musset poursuivit ensuite sa carrière d'auteur dramatique avec de nouvelles
pièces, moins réussies que les précédentes, telles que Il ne faut jurer de rien (1836), Il faut qu'une porte soit
ouverte ou fermée (1845), On ne saurait penser à tort (1849).
Incompris jusqu'à la découverte d'Un Caprice
(1837), le théâtre de Musset est considéré aujourd'hui comme la contribution la plus originale et la plus durable
du romantisme français à l'art dramatique.
Cette oeuvre théâtrale a longtemps déconcerté le public par sa
fantaisie et par le désinvolte mélange des genres.
La versatilité de ses héros, la complexité de leur caractère où
le désir de pureté, l'aspiration à l'idéal se conjuguent avec l'abandon au vice et au désespoir, ont d'abord
choqué.
Ce personnage au double visage, c'est Musset lui-même, et son oeuvre est le reflet le plus fidèle de
son angoisse intime.
En 1838, il avait été nommé conservateur d'une bibliothèque ministérielle, ce qui lui permit de mener une vie
tout à fait décente quoique moins brillante qu'à ses débuts.
La perte de son emploi, en 1848, sans le réduire à la
misère, le conduisit à écrire des oeuvres de commande.
En 1852, il fut élu à l'Académie française, alors que le
public s'était détourné de lui, que son théâtre commençait timidement à être représenté et qu'il n'écrivait.
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