Bel ami chapitre 7
Publié le 05/12/2010
Extrait du document
Introduction
Provoqué par le rédacteur d’un journal concurrent Duroy doit défendre son honneur et celui de son journal en se battant en duel c’est donc un héro confronté à la mort que Maupassant nous décrit et nous découvrons un George Duroy aux angoisse duquel nous nous identifions, le texte se présentant comme un récit dramatique traversé par la peur et aboutissant aux délire. Nous étudierons donc
I) un récit dramatique
II) de la raison à la folie
NB : renvoi implicitement au chp 6 a l’annonce de la mort proche de Norbert De Varenne et l’agonie de forestier.
I) un récit dramatique
a) un récit discontinu
Cet extrait présente une alternance dans la tension qui le rythme en effet au paragraphe 2 et 3 porteur de forte tension succède des moments de pause plus reposant, au paragraphe 4, 5 et 6 (l.14 27) qui corresponde a des passages descriptif relaté par des narrateurs omniscient alors que les 3 premiers paragraphe l.1 à 13 nous sont présenté d’un point de vue interne l’aspect saccadé de cette extrait est également exprimé ) par les mots de liaison suivant : l.3 « certes «, l.5 « mais «, l.7 « et «, l.19 « tout d’un coup «, l.29 « alors « qui contribue à intensifier la dramatisation du discours introspectif du héro montrant son exaltation.
b) Le temps et la dramatisation
Cette extrait s’ouvre et se ferme sur des verbes au passé simple le temps de la narration l.1 « il se mit à raisonné « l.26 27 « alors il eu peur il ouvrit la fenêtre «, on trouve également des verbes au future l.11 « il irai «, l.20 « je serai «, et au conditionnel présent évoquant les angoisse de Duroy qui s’interroge au style directe l.2 « aurai je peur « et au style indirecte l.3 « non certes il n’aurait pas pour « l.9 qu’arriverait’ il « l.11 certes il irait sur le terrain « le conditionnel est ici utilisé car il s’agit d’un discours indirecte libre ou le narrateur rapporte à la 3eme personne les propos indirecte du héro.
c) La monté de la peur
Nous avons dans ce texte tout les éléments favorisant l’angoisse : la mort, la solitude, et un lieu clos et progressivement le discours du protagoniste glisse vers des propos délirants. Se délire est favorisé par la solitude du héros. Qui ne peut partagé ses angoisses avec personnes. C’est la nuit c’est donc le moment favorable à la monté de l’angoisse le lieu est clos ce qui favorise l’intrusion de la peur et du surnaturel (souvent chez Maupassant). Pour sortir de cette peur Duroy ouvre la fenêtre l.27 « pour regardé dehors « cad pour sortir au sens propres et figuré de l’angoisse généré par le peur pour cette peur qui vas en augmentant pour arrivé a son point culminant celui des hallucination visuel se manifestant des l.15 à 18. C’est sens le trompe puisqu’il se vit l. 22 23 « vit […] quitter «. Maupassant utilise tous les registres de la peur et mêlant les symptômes physique l.21 « oeuvre […] furieusement « et les hallucination mentale. Enfin l’angoisse de Duroy et sa peur de mourir s’expriment de l’allitération en S de la l.14 à 17. Quand a la l.20, une pensée entre en lui d’une façon brutale que le héro doit se battre le lendemain même.
II) de la raison à la folie
a) le discours de la raison
La focalisation concerne surtout le héro ce qui rend le discours très subjectif la répétition des adjectifs démonstratif fait entré le lecteur dans la pensée de Duroy l.4 « cette volonté «, l.7 « se doute «, « cette inquiétude, cette épouvante « dans notre passage c’est le point de vue de Duroy confronté a sa peur et cherchant à se raisonné l.3 à 9 le narrateur utilise d’ailleurs le champs lexicale de la volonté et de la raison l.1 il vaut « raisonné en philosophe « il est l.3 « résolu « et il à l.4 « cette volonté «. Il articule son discours grâce à de nombreux connecteur logique l.3 « certes « l.5 « mais «, l.8 « si «, et il insiste également sur les rapports entre la cause et la conséquence l.3 « puisque «. Il se pose même une question métaphysique l.6 et l.7 « peut on avoir peur malgré soit « et on note le caractère généralisant du pronom de 3eme personne «on « et le présent de vérité générale qui prouve bien que les paroles du héro dépasse sa propre personne englobant la nature en générale. Duroy se livre a sa propre analyse puisqu’il est a la fois sujet et objet de son analyse cette dissociation du « moi « ce manifeste déjà dans un des conte de Maupassant sur l’eau paru en 1881 donc peu de temps avant Bel ami (1885). Dans cet extrait Duroy dissocie donc deux « moi « celui qui raisonne l.3 à 9 et celui tirailler par la peur l.11 à 21.
b) Une introspection proche du délire
Ce discours intime montre que le dérèglement qui va aboutir au délire va grandissant. C’est ainsi que les paragraphes 2 et 3 sont construit avec les mêmes connecteurs logiques et sur la même model syntaxique on peut lire dans les deux paragraphes et dans l’ordre suivant : certes, puisque, mais, si, l.4, 3, 5, 7,8. Et l.12 et 11 pour le 2eme paragraphe. Cette stylistique et volontaire de la part de l’auteur ; en effet celui veut mettre l’accent sur la folie grandissante de son héro, qui montre d’ailleurs des signe d’exaltation et d’éxiltation. Ces propos son ponctuer de ! et ? l.7, 8, 9,10 et il analyse sa peur par séquence ternaire l.7 8 se doute, « cette inquiétude, cette épouvante « avec une gradation évidente qui symbolise la force de la peur qui l’envahit, Duroy en arrive à se parler a lui même pour se persuader et s’encouragé l.3 « non certes « l.9 « oui «.
c) Le thème du double
Par le thème de miroir qui revient régulièrement dans le roman, Maupassant fait glisser le lecteur du réalisme au fantastique la glace dans lequel il se regarde ne reflète pas son visage l.16 17. Le miroir lui à dérobé son identité et lui renvoi l’image de quelqu’un qu’il ne connaît pas. Plus loin c’est son double qui se couche dans ses draps et Duroy en fait même une description l.24 25 « il avait […] plus «. Dans le dernier paragraphe le romancier insiste sur des thèmes qui lui sont cher. Cela nous rappelle le Horla qui est le double du narrateur dans la nouvelle éponyme « se visage creux « l.24 sortie d’une hallucination visuelle l.17 « vu « indique clairement l’obsession de la mort.
Conclusion
Ce texte se présente comme une superposition de discours : Duroy pour se rassuré se veux persuasif mais son discours introspectif est déstabilisent pour le lecteur qui est sensible au hallucination du héro dans se récit réaliste Maupassant glisse donc des éléments fantastique.
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