Bel ami chapitre 2
Publié le 18/06/2012
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COMMENTAIRE COMPOSÉ : BEL-AMI PARTIE 1 CHAPITRE 2 * * INTRODUCTION *:* S’inspirant du réalisme et du naturalisme, Guy de Maupassant a su marquer la littérature française par ses écrits simples sans réelles morales tout en ayant une portée sociale de l’époque du XIXème siècle. C’est le cas de son roman Bel-Ami, publié en 1885, qui retrace l’ascension sociale d’un homme banal, séducteur et obsédé de la quintessence de sa condition de vie. Dans le deuxième chapitre de la première partie du roman Bel-Ami de Maupassant, George Duroy est invité à diner chez les Forestier dans l’espoir de rentrer dans le journalisme grâce à son ancien camarade de régiment, Charles Forestier. Ce dîner marque une étape importante dans le désir d’ascension social du personnage.
I/ Un personnage confus en manque de confiance en lui.
Bel-Ami, est un personnage à la condition de vie modeste. En effet dans cet extrait Duroy est présenté comme un personnage pauvre. Ce qui est souligné par le champ lexical de la négligence sa toilette lui semble « défectueuse », son pantalon est « trop large » et a une apparence « fripée »,ses « bottines non vernie ». On peut voir que « ses chemises de tous les jours » sont en mauvaise état ce qui marque d’avantage sa pauvreté Il porte une chemise à 4.50 Francs mais neuve et venant d’un grand magasin. Ce qui prouve malgré tout une certaine élégance et une envie de plaire.
Dans les première lignes, Duroy est mal à l’aise et peu sûr de lui : « Il était un peu gêné, intimidé, mal à l’aise », « car sa toilette l’inquiétais ». Il portait un habit pour la première fois de sa vie ». L’expression « La première fois » est une marque supplémentaire du manque d’assurance du personnage. Car Duroy n’a pas l’habitude d’être inviter par des personnes de la haute société et il n’est pas sur de savoir s’y prendre, il pense être « ridicule ». Il monte lentement les marches « le cœur battant, l’esprit anxieux » ce qui confirme son manque de confiance en lui, et son manque d’assurance. Ce passage met en évidence que Duroy est encore dans la pauvreté, chose qui le rend mal à l’aise et l’exaspère.
II. Les effets du miroir.
Lorsque Duroy aperçoit « un monsieur en grande toilette » dans une « glace » nous assistons à un renversement de situation. En effet lorsqu’il prend conscience que l’homme qu’il voit c’est lui il est « stupéfait ». Duroy se mire dans un miroir, et ce dernier lui redonne confiance, « un élan de joie le fit tressaillir, tant il se jugea mieux qu’il ne l’aurait cru ». A présent il se prend pour « un homme du monde, qu’il avait trouvé fort bien, fort chic ». Duroy se regarde dans une seconde glace ou « il ralentit sa marche » pout pouvoir s’admirer, « sa tournure lui parut vraiment élégante ».
Grâce à cette « confiance immodérée » il se projette dans le futur, il pense pouvoir entrer dans le Monde bourgeois où il pourra entreprendre son ascension sociale. Il joue alors un rôle pour se préparer à entrer dans ce monde : « Il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments ». Mais aussi il se prépare à plaire et à séduire les femmes ce qui est souligné pas la déclaration « Il chercha les degrés du sourire et les intentions de l’œil pour se montrer galant au près des femmes, leur faire comprendre qu’on les admire et qu’on les désire ». Selon lui « il réussirait avec cette figure là ». Ceci marque l’ambition du personnage ; il est sur de lui à l’idée d’affronter ce monde de « luxe » et de bourgeoisie qu’il espère conquérir. Dès lors nous pouvons voir que les miroirs permettent a Duroy de reprendre confiance en lui mais aussi de révéler son coté ambitieux.
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