bébé medicament

I/ Quelques définitions pour mieux nous approprier le sujet du Bébé médicament et tout ce qui en suit 1. Qu'est ce que le bébé médicament ? Encore appelée « bébé du double espoir « ou « bébé-médicament «, cette technique consiste à mettre en oeuvre un DPI( Diagnostic préimplantatoire (obstétrique)) pour un couple ayant un enfant atteint d'une maladie génétique qui nécessite une greffe de cellules hématopoïétiques obtenues à partir de sang de cordon (syndrome de Fanconi, drépanocytose, certaines anémies gravissimes, etc.). Les embryons sont doublement sélectionnés: absence de maladie génétique et compatibilité tissulaire HLA (les antigènes des leucocytes humains) avec l'enfant malade. Il est aussi appeler « bébé du double espoir « ou « bébé espoir «. C'est l'Agence de la biomédecine qui est chargée d'encadrer cette disposition autorisée depuis la loi de bioéthique de 2004 (décret du 23 décembre 2006) à titre expérimental. Certains médecins s'interrogent cependant sur cette technique qui conduit un enfant à venir au monde avec pour principale « mission « d'être un médicament. Cette définition suffit à lancer un débat complexe et nous fait réfléchir aux nombreux dangers de cette pratique mais bien sûr aussi aux immenses avantages qu'il pourrait aussi offrir. Un bébé médicament, ou plutôt un enfant dont l'unique raison de sa naissance serait la guérison de son frère (soeur) aîné grâce aux compatibilités génétiques. 2. Le biomédicale, la bioéthique et l'éthique Les sciences biomédicales correspondent à un champ d'étude étendu des sciences de la vie ayant pour but les applications directes des connaissances des lois de la vie en sciences médicales. Elles ont pour objectifs l'étude des organismes vivants et les réponses que ceux-ci manifestent à des traumatismes ou à des états pathologiques divers (inflammation chronique, infection virale, etc.). Elles contribuent ainsi à la mise en place de nouvelles thérapeutiques par l'étude des origines de ces processus pathologiques ainsi que par l'étude des réponses des organismes visant à rétablir l'homéostasie. C'est l'élaboration des normes juridiques et des réflexions sur les principes éthiques appelés à encadrer les interventions biomédicales sur la personne, en particulier, celles rendues possibles par les greffes d'organes, de tissus ou de cellules, les procréations médicalement assistées et la génétique  L'éthique (est une discipline philosophique pratique et normative dans un milieu naturel et humain. Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure. Il existe différentes formes d'éthique qui se distinguent par leur degré de généralité (l'éthique appliquée par exemple ne possède pas le degré de généralité de l'éthique générale). Elles se distinguent aussi par leur objet (comme la bioéthique, l'environnement, éthique ou l'éthique de l'informatique), ou par leur fondement culturel (qui peut être l'habitat, la religion, la tradition propre à un pays, à un groupe social ou un système idéologique). Dans tous les cas, l'éthique vise à répondre à la question « Comment agir au mieux ? «. 3. Loi, l'égalisation et pratique Premièrement il ne faut pas confondre bébé-médicament et clonage. Dans le cas des bébé-médicaments : - l'intervention médicale se limite à une fécondation in vitro. -Un diagnostic préimplantatoire. -Une insémination artificielle. C'est en 1994 que la France ce dote d'une loi de la bioéthique pour la première fois. Le 6 aout 2004 elle et révisée et conduit à la création de l'Agence de la biomédecine qui a pour mission de veiller au respect des principes réglementaires et éthiques. Pour cela elle se dote d'un conseil d'orientation. Les procédure sont très longues pour pouvoir faire appel a cette science. La pratique est autorisé seulement si « le couple a donné naissance a une enfant atteint d'une maladie génétique entrainant la mort des les premières années de la vie et reconnue comme incurable au moment du diagnostic «. Si le couple remplit ces conditions, leur dossier sera examiné par le conseil d'orientation. Un consentement écrit, leur sera alors demandé de l'Agence de biomédecine car elle seule sera habilité a autoriser cette pratique. Cette technique a vue naitre le premier bébé médicament 6 ans après en Frances. Le premier « bébé médicament « Umut-Talha, est né le 26 janvier 2011 a l'hôpital Antoine Béclère a Clamart, il n'est pas seulement en nourrisson en « très bonne santé «, pesant 3,650kg a la naissance. Il est aussi le premier bébé sélectionnée parmi plusieurs embryons et implanté dans le ventre de sa mère afin de pouvoir soignée sa soeur ainé atteinte d'une maladie grave. Ce sont les professeur Renée Frydman et Arnold Munnich qui ont réalisés cette exploit. Les parents d'Umut-Talha (notre espoir en turc) On saisie l'agence de biomédecine afin de pouvoir avoir un « bébé médicament « comme l'autorise la loi de la bioéthique en France depuis 2004. Leur deux précédent enfant étaient atteint d'une maladie de sang appelé bêta-thalassémie c'est pourquoi ils ont décidés de concevoir un « bébé double espoir «. Bien entendue l'enfant issu de cette manipulation embryonnaire naîtra sans la maladie de ses ainée et sera un donneur compatible de sang présent dans le cordon ombilicale avec un des enfants a soigner. Des naissances de "bébé-docteurs" ont déjà eu lieu dans le monde, mais c'est la première fois en France. Les Etats-Unis ont commencé il y a une dizaine d'années, et quelques naissances ont été signalées plus récemment en Europe, en Belgique et en Espagne. La loi française de bioéthique de 2004 et ses décrets d'application, parus en décembre 2006, autorisent cette pratique après accord de l'Agence de la biomédecine, d'où "cette première naissance HLA compatible", fruit de la collaboration des équipes médicales et biologiques de l'hôpital Necker et de l'hôpital Antoine-Béclère. En Espagne, le premier bébé-médicament, Javier, né en octobre 2008, a permis grâce au sang de son cordon ombilical de guérir son aîné Andrés, souffrant également d'une bêta-thalassémie majeure. Andrés n'a plus besoin des transfusions sanguines, auparavant nécessaires pour le maintenir en vie, précisaient ses médecins. II/ le bébé médicament, un progré ou un danger ? 1. Nouveaux espoirs. Aujourd'hui, sur plus de 9000 maladies génétiques connues, près de 500 sont traitables, ce qui représente une découverte incroyable. Cette situation donne énormément de solutions à offrir aux familles désirant avoir usages aux bébé-médicaments. Cette nouvelle technique permet de sauver plein d'enfants de maladies qui pourrait leur gâcher leur vies. 2. Les danger que cela implique . Malgré les problèmes éthiques que posent les « bébé-médicament «, cette pratique se répand de plus en plus dans les moeurs faisant planer une ombre sur ce nouveau millénaire.] [De plus en plus de famille veulent avoir recours a ces méthodes pour le bien de leurs enfants, mais la législation ne permet pas toujours de satisfaire leur demande, il existerait donc le danger qu'un marché du « bébé-médicament « s'organise clandestinement.] 3. le contournement des lois La pratique du bébé-médicament, ou même du DPI, n'est pas autorisée dans tous les pays... Certaines familles résident dans ces pays, décident donc d'aller à l'étranger pour contourner la loi. C'est le cas de Ramiro et Lisa, un couple espagnol, qui ont décidé de partir en Angleterre où la législation permet d'avoir recours au bébé-médicament pour essayer de soigner leur fils. III/Débat. Le bébé médicament est-il un progrès scientifique ? Que pensez-vous de la bioéthique dans cette manière de procédé ? Quel sont les risques ? Le bébé médicament aura-t-il une vie normale ? Naitre pour sauver son frère ou sa soeur quel impact psychologique ? La naissance du premier bébé médicament, un bien ou un mal ? Peu on utiliser la solution du bébé médicament sans tenir compte de la santé moral de ce bébé ? Cette méthode est-elle sure ? La solution du bébé médicament est-elle réellement éthique ? Eté vous d'accord avec cette loi ? Et vous qu'en pensez-vous ? Que pensez-vous de l'idée de faire un enfant conçu pour soigner un ainé malade ?