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Beaverbrook, baron

Publié le 22/02/2012

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(Sir William Maxwell Aitken) Né le 25 mai 1879 près de Toronto, fils d'un pasteur presbytérien originaire des Basses-Terres d'Ecosse. Après de très courtes études et un dur début dans la vie, il réussit à amasser un million de livres sterling, par d'intelligentes manoeuvres financières, avant l'âge de trente ans, et émigra en Angleterre. Grâce à l'appui de son ami Bonar Law, il devint député conservateur pour Ashton Lyne en 1910. Il fut fait chevalier en 1911. Il suivit l'armée canadienne en France en 1915-1916. A la fin de 1916, il joua un rôle prépondérant, quoique secret, dans le remplacement d'Asquith par Lloyd George comme premier ministre. En 1917, il fut fait lord Beaverbrook et l'année suivante (février à octobre) devint ministre de l'Information. Déjà propriétaire de journaux, il acheta le Daily Express pendant l'hiver 1917-1918. Plus tard, il développa ses participations dans beaucoup d'industries du papier et sut jouer de l'influence populaire de l'Express avec beaucoup d'habileté et pas toujours pour des causes démagogiques. Il fit campagne pour la liberté du commerce dans l'Empire, contre Baldwin, pour Edouard VIII et pour Neville Chamberlain. Il entra dans la coalition de guerre, comme ministre de la Production aéronautique (mai 1940-avril 1941), et siégea au cabinet de guerre d'avril 1940 à février 1942. Par des prodiges d'imagination, il joua un rôle essentiel dans les victoires aériennes de 1940-1941; il se fit aussi quelques ennemis. Il fut lord du Sceau privé (de septembre 1943 à juillet 1945) sans être membre du cabinet de guerre. Après la guerre, il revint à ses journaux et fit pleuvoir l'argent sur le New Brunswick et sur ses amis. Il se maria deux fois et eut trois enfants. Il mourut le 9 juin 1964. Œuvres: Politicians and the Press, 1925; Politiclans and Me War, 2 vol., 1928-1932; Men and Power, 1956; The Decline and The Fan of Lloyd George, 1963. M.R.D.F. Bebel, August Cofondateur du Parti social-démocrate allemand né à Cologne-Deutz en 1841, mort à Passugg (Grisons) en 1913. Fils d'un sergent prussien, mais très vite orphelin de père et mère, il est en 1864 maître tourneur à Leipzig. Président d'une société ouvrière de tendance extrêmement libérale, en 1865, Bebel devint socialiste sous l'influence de Liebknecht et fonda en 1866 le Parti démocrate saxon, en 1869 le Parti social-démocrate. Il fut d'abord un adepte de Lassalle, puis de Marx, et sut enfin concilier toutes les tendances, en 1875, dans le programme de Gotha. Membre de la Diète fédérale ou impériale de 1867 à sa mort, Bebel se mit en opposition avec Marx et Engels par son activité politique et par la coopération de son parti à l'action législative austrophile et prussophobe Bebel témoigna de la sympathie pour la Commune de Paris en 1871. Son antipathie envers l'ordre social et le christianisme éveilla l'hostilité de Bismarck. Contre les lois antisocialistes de 1878, Bebel fit du Parti socialiste une organisation de masse très disciplinée et de programme très arrêté. D'une grande influence sur la législation ouvrière, guide reconnu des socialistes allemands, Bebel caresse l'utopie dans ses idées concernant une armée du peuple dans son livre Die Frau und der Sozialismus (1883) et dans son attachement opiniâtre aux idées de Marx et d'Engels sur l'autodestruction du capitalisme. Partisan d'un marxisme orthodoxe, Bebel refusa (1899-1905) toute approbation du révisionnisme, mais il ne put s'opposer à l'esprit de collaboration de son parti dans les Parlements de l'Allemagne du Sud. Après sa mort, le Parti socialiste allemand s'engagea dans des voies nouvelles, sous la pression des syndicats.

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