bateau.
Publié le 26/04/2013
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Chinois, grâce à leur système de voiles lattées, contribuèrent pour beaucoup à l'essor de la navigation.
3 NAVIRES À RAMES ET À VOILES
3. 1 Navires du Moyen Âge
Les navires de l'Europe médiévale dérivaient des galères romaines mais étaient dotés d'avirons beaucoup plus longs.
En effet, ils atteignaient fréquemment 15 m de longueur, et on pouvait compter jusqu'à sept rameurs par aviron, répartis sur des
gradins.
La partie des avirons située à l'intérieur du navire était munie d'un contrepoids et de poignées.
Afin d'augmenter l'effet de levier de ces grands avirons, les dames de nage, entailles du bordage sur lesquelles les avirons prenaient appui,
étaient montées à l'extérieur de la coque du navire, sur une structure en bois parallèle à l'axe longitudinal du navire.
Utilisée à l'origine sur les galères antiques, puis réintroduite sur les navires du Moyen Âge, cette structure avait la même fonction
que les outriggers utilisés sur les canoës-kayaks de course actuels.
Parmi les améliorations introduites au Moyen Âge figure l'installation d'un gouvernail fixé à demeure sur la plupart des bateaux, articulé sur l'étambot, qui remplaça ainsi la rame-gouvernail utilisée par les Romains.
Par ailleurs, les navires de la fin du
Moyen Âge disposaient d'un franc-bord plus important (le franc-bord étant la hauteur comprise entre la ligne de flottaison et le pont), ce qui leur assurait une plus grande sécurité par mauvais temps.
Le navire de guerre typique du Moyen Âge était la galère médiévale, qui fut construite par les chantiers navals de la région méditerranéenne, en particulier ceux de Gênes et de Venise.
Ces galères, dont la longueur variait entre 30 et 60 m, étaient
généralement propulsées par 20 avirons de chaque côté, auxquels s'ajoutaient des voiles gréées sur deux ou trois mâts.
À partir du XVe siècle, les galères furent armées de canons montés sur le gaillard d'avant et sur le château arrière.
Plus tard, on y
ajouta des canons pour pouvoir tirer sur les côtés : dans un premier temps, par-dessus le pavois du navire, puis, dans un deuxième temps, à travers des ouvertures pratiquées dans le pavois, appelées sabords.
Les plus grandes galères possédaient
des équipages pouvant comprendre jusqu'à 1 200 hommes.
Jusqu'à la fin du Moyen Âge, il n'y eut pas de distinction bien nette entre les voiliers marchands et les voiliers de guerre.
Les bateaux à voiles étaient utilisés aussi bien comme navires de guerre que comme navires marchands, tandis que les navires
munis en plus d'avirons étaient presque exclusivement réservés à des fins militaires.
Ce n'est qu'au début du XVe siècle que l'on commença à concevoir des modèles spécifiques de navires pour le combat ou le commerce.
Bateau typique de la fin du
Moyen Âge, la caraque était un vaisseau à trois mâts de construction massive.
Elle était munie de deux voiles rectangulaires gréées sur le mât de misaine et sur le grand mât, et d'une voile triangulaire sur le mât d'artimon.
Ce type de navire,
faiblement armé, était essentiellement destiné au transport de marchandises.
3. 2 Navires à voiles
À la fin du Moyen Âge, les navires abandonnèrent progressivement l'usage des avirons au profit de la voile, en particulier sur les bâtiments construits en Europe du Nord qui voguaient sur l'Atlantique ou dans la Manche.
Cependant, les pays
méditerranéens, en particulier l'Italie, continuèrent à construire des galères jusqu'au XVIII e siècle, notamment parce que les vents variables de cette région rendaient la navigation à voiles difficile.
Ainsi, la flotte des chrétiens coalisés qui combattit les
Turcs en 1571, à la bataille de Lépante, était encore presque exclusivement composée de galères.
Par la suite, ces dernières furent peu à peu remplacées par les galions, utilisés en particulier par les Espagnols lors de leurs expéditions au Nouveau
Monde.
L'Europe conçut de nombreux types de bateaux à voiles.
La caravelle était un vaisseau utilisé par le Portugal et l'Espagne, relativement petit et de faible tonnage.
Elle possédait une large étrave et un château arrière haut et étroit.
Elle était dotée de
trois ou quatre mâts gréés de voiles latines (voiles triangulaires), excepté le mât de misaine qui portait une voile carrée.
C'est à bord de caravelles que Christophe Colomb entreprit ses expéditions, notamment vers le continent américain.
Aux XVII e et XVIII e siècles, le navire de guerre le plus courant en Europe était le vaisseau de ligne, à quatre ou cinq mâts.
Il possédait un gaillard d'avant et un château arrière élevés et était équipé de plusieurs rangées de canons (jusqu'à
120 pièces).
Le vaisseau de ligne était secondé par des bateaux plus petits : les frégates et les corvettes.
Ces deux types de navires étaient armés d'au plus 36 canons, placés en général sur le pont plutôt qu'au-dessous comme sur les vaisseaux de
ligne.
Aux XVIII e et XIX e siècles, d'autres types de petits bâtiments de guerre firent leur apparition : les bricks, les brigantins, les goélettes, les cotres ou encore les lougres.
Voir Guerre, marine de.
3. 3 Clippers
Durant les trois siècles qui suivirent les expéditions de Christophe Colomb, peu de modifications furent apportées aux navires à voiles, mise à part une augmentation progressive de leurs dimensions.
C'est au cours de la guerre anglo-américaine que le
trois-mâts, appelé clipper et né quelques années auparavant, acquit une renommée internationale en raison de sa rapidité.
Il y fut particulièrement efficace comme forceur de blocus.
Très rapides et tenant remarquablement la mer, les clippers
excellaient dans le commerce de longue distance.
Ainsi, ils assurèrent le commerce du thé entre la Chine et l'Angleterre.
Certains modèles de clippers battirent des records de vitesse au cours du XIX e siècle.
3. 4 Déclin de la marine à voiles
Malgré l'avènement progressif des bateaux à vapeur, on continua à construire des bateaux à voiles qui tentèrent de rivaliser avec les cargos.
Pour proposer des prix plus avantageux sur le fret que ceux qui étaient pratiqués par leurs concurrents, les
constructeurs durent augmenter les tonnages de ces voiliers ( voir Maritime, transport).
Ceux-ci, souvent en acier, étaient dotés de quatre ou cinq mâts et transportaient généralement du charbon, des céréales ou des minerais.
Les derniers spécimens
voguèrent jusqu'à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
4 BATEAUX À VAPEUR
Déjà en 1690, Denis Papin avait eu l'idée d'utiliser la détente de la vapeur d'eau comme source d'énergie.
C'est en 1783 que Jouffroy d'Abbans expérimenta avec succès le premier bateau à vapeur, le Pyroscaphe, sur la Saône.
Par la suite, les essais
se multiplièrent en Grande-Bretagne et aux États-Unis : en 1807, l'inventeur américain Robert Fulton commercialisa le premier bateau à roues à aubes, le Clermont, qui reliait Albany à New York.
En l'espace de quelques années, l'utilisation de ce type
de bateaux se développa en Grande-Bretagne et en Amérique..
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