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Bapaco : une ville nouvelle

Publié le 16/01/2012

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Bapaco : une ville nouvelle

 

Le clocher et les toits étaient recouverts d’une fine couche de neige blanche, luisant en ce début de soirée d’hiver. Valentin pénétrait  dans une ville inconnu, une cité nouvelle : Bapaco. Ses yeux engourdis ne distinguaient pas la profusion  de palais plus majestueux les uns que les autres. Les passages aux échoppes alignées, les impasses fleuris, les rues arborées et les avenues illuminées reflétaient la beauté de cette petite merveille. Plusieurs ponts se succédaient formant une unité parfaite : des statuts dorées représentants les grandes figures de Bapaco accueillaient les badauds ravis par ces points de vue magnifiques.

Chaque propriétaire avait choisi une couleur de fleurs pour orner son balcon. Les divers quartiers s’étaient appropriés un camaïeu de couleurs.  Tribic jonglait avec les roses, Pendor  intercalait  ciel et indigo, Tulipa mariait avec harmonie les jaunes.

Valentin flânait dans les rues magnifiquement décorées, un silence nocturne laissait siffler le vent polaire. Il était passionné, admiratif, émerveillé par cette ville sans défaut, une cité parfaite où il aurait apprécier y finir sa vie.  Sur son chemin, il est attiré par une foule immense regroupée devant un charmant édifice, la curiosité l’emportait et il décidait d’interpeller un citadin. Ce dernier, un sage, prit le soin de lui expliquer avec beaucoup de courtoisie les principes de cette cité. Chaque individu pouvait accéder aux connaissances et à la culture. La richesse culturelle de cette ville reflétait l’intelligence des nombreux habitants.

Les enfants étaient également gâtés. L’école obligatoire le matin leur permettait de s’instruire. Sciences, mathématiques, français … y étaient dispensés. L’après midi était consacré à l’enrichissement personnel grâce à la visite de musées, aux représentations théâtrales et aux travaux manuels. Les élèves étaient friands de nourrir leur intellect et donc s’investissaient pleinement. L’accès à l’éducation était favorisé par une participation financière élevée de la part de l’Etat. Le principe de cette éducation : « un homme éduqué est un homme heureux ». L’état plaçait l’éducation et l’apprentissage au centre du monde comme le faisait Rabelais au XVI siècle. Valentin écoutait attentivement ce sage, émerveillé par la manière dont vivaient les habitants. Ce brillant homme lui expliqua aussi que l’éducation, les études supérieures étaient accessible à tout, infortunés ou riches.

 Il poursuivait son chemin, enchanté de sa rencontre instructive. Cette sublime ville n’avait qu’un principe fondamental : tous égaux. Valentin observait attentivement l’entraide entre les populations, il assista à un acte admirable qui reflétait la solidarité humaine de Bapaco. Il aperçût un homme d’une classe aisé entrain de porter secours à une femme d’un certain âge entouré d’enfants. Il l’invita à diner. Valentin fut tout d’abord bouleversé par cette action qu’il n’aurait pas pu imaginer voir dans sa ville natale. Liberté de pensée, d’agir, de presse, de culte n’était pas discuté, chacun décidait et affirmait ses propos. L’homme était libre d’esprit. Les habitants se comportaient d’une manière si ordonné, si parfaite que la paix régnait dans ce nouveau monde. Dans cette cité, la pauvreté n’existait pas, tous les habitants pouvaient subvenir à leurs besoins, tous avaient un logement agréable, tous étaient heureux.

Cette société permettait de vivre à son allure, et non de vivre dans une société oppressante, Valentin retrouvait les plaisirs de son enfance où la vie était parfaite, le monde beau, la foule agréable, un univers d’enfants. Cet idéal de vie reflétait exactement l’imagination de Valentin, une ville privilégiant un savoir artistique, une ville remplie de musées, de théâtres, de palais, une ville magique où une harmonie régnait entre les habitants. La population était si attentionnée, si calme, si généreuse que cette ville redonnait la joie de vivre à Valentin. 

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