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Ballif, Claude - compositeur de musique.

Publié le 17/05/2013

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Ballif, Claude - compositeur de musique. 1 PRÉSENTATION Ballif, Claude (1924-2004), compositeur français. 2 FORMATION ET ENSEIGNEMENT Né à Paris, Claude Ballif étudie au conservatoire de Bordeaux (1942-1948), puis à Paris (1948-1951), avec Olivier Messiaen, Tony Aubin et Noël Gallon, et enfin à Berlin (1953-1955), avec Boris Blacher et Hans Heinz Stuckenschmidt ; il participe aussi aux cours d'été donnés à Darmstadt (en Allemagne) par Hermann Scherchen. Installé en Allemagne de 1955 à 1959, Claude Ballif reste éloigné des courants musicaux qu'il est amené à côtoyer, au premier rang desquels le sérialisme (voir musique dodécaphonique). En 1959, il retourne en France et étudie la musique concrète jusqu'en 1963, comme assistant du Groupe de recherches musicales (GRM) de Pierre Schaeffer. Membre fondateur et chef du département de musique de l'université de Paris VIIIVincennes Saint-Denis en 1968, il devient par la suite professeur d'analyse musicale (1971-1990) et de composition (1982-1990) au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. 3 UNE OEUVRE NOVATRICE ET SPIRITUELLE Le travail de Claude Ballif en tant que compositeur n'attire l'attention que tardivement. La seule technique qu'il admet utiliser est celle qu'il appelle « métatonalité « (qu'il évoque dès 1956 dans un article intitulé « Introduction à la métatonalité «), un système à mi-chemin du diatonique et du chromatique (voir tonalité). Il est aussi à l'aise dans la transparente simplicité de son monodique Chapelet/Rosary (1972) pour choeur a cappella que dans la complexité polyphonique de ses oeuvres plus tardives pour choeur et orchestre. Il explore également les médias électro-acoustiques les plus avancés. Sa cantate Un coup de dés (1980), composée d'après un poème de Stéphane Mallarmé, combine les sons de synthèse aux timbres sombres de deux contrebasses, deux percussionnistes et un choeur mixte, créant un vaste canevas méditatif de près de cinquante minutes durant lequel une texture simple de base est maintenue, avec une variation interne sans fin. L'oratorio le Livre du Seigneur (1985-1988), sur des textes de saint Paul, est un exemple de la ferveur religieuse qui est à la source de l'inspiration de Claude Ballif, évidente aussi dans des oeuvres de moindre ambition comme la Prière à la Sainte Vierge (1971) et la Prière au Seigneur (1972). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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