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BAC L - 2013

Publié le 21/04/2014

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Plan possible I. Le langage est d'abord un outil de communication. Que ce soit chez l'animal ou l'homme, le langage est d'abord une capacité à communiquer ses affects ou ses pensées. La distinction de la parole humaine par rapport au langage animal ne se fait pas d'abord quant au but, mais dans le moyen : d'un côté des signes et de l'autre des signaux, et sur la liberté de la prise de parole par opposition à la communication soumise aux passions chez les animaux. Les mots sont le véhicule de la pensée entre un émetteur et un récepteur, même s'il y  a différentes fonctions du langage ( expressive, impressive, phatique...). Le langage a une fonction utilitaire- thèse de Bergson d'où d'ailleurs un langage qui correspond à une certaine catégorisation du réel qui va ensuite influer notre rapport au monde et à nous-mêmes : faire écran. II. Le langage est plus qu'un outil, il est la condition de la pensée et de nos représentations avant nos communications. Il est ce qui permet à notre pensée d'être, d'avoir une existence pour nous et de se clarifier (thèse de Hegel). Rapport d'intériorité avec la pensée. Il est ce qui détermine notre rapport au monde : « nous habitons notre langue » dit Martinet. Les mots ne sont pas des outils, mais des guides qui nous permettent de nous représenter le monde. Il est la condition d'une pensée conceptuelle ; les idées générales ; abstraites ne sont formées que par et dans les mots. Les mots devraient nous permettre de cerner les essences, d'où l'idée de créer un langue de la raison et non plus des apparences et du sensible dans leCratyle de Platon. III. Réduire le langage et les mots à des outils, c'est faire un usage bien limité de ceux-ci et être parfois doté d'un ustensile inadéquat. Réduire les mots à une communication utilitaire, c'est réduire le langage à un outil de survie qui peut même nous desservir en nous faisant manquer la réalité ; le langage est limité par cette fonction utilitaire, comme le suggère Bergson avec l'idée que les mots recouvrent la réalité plus qui ne nous permettent de la saisir, quand on est dans un découpage utilitaire de celle-ci. L'artiste aurait un coin du voile levé et il nous permettrait de renouer avec le cœur de la réalité et de nos états d'âme en deçà des mots, au-delà des mots les mots peuvent valoir pour eux-mêmes : leur sonorités, leur pouvoir évocateur peut susciter des états d'âmes ; C'est l'usage poétique des mots pour les mots, sans souci de communiquer mais simplement de faire advenir à l'être, rendre présent et sensible.

« plus des apparences et du sensible dans leCratyle de Platon. III.

Réduire le langage et les mots à des outils, c'est faire un usage bien limité de ceux-ci et être parfois doté d'un ustensile inadéquat. Réduire les mots à une communication utilitaire, c'est réduire le langage à un outil de survie qui peut même nous desservir en nous faisant manquer la réalité ; le langage est limité par cette fonction utilitaire, comme le suggère Bergson avec l'idée que les mots recouvrent la réalité plus qui ne nous permettent de la saisir, quand on est dans un découpage utilitaire de celle-ci. L'artiste aurait un coin du voile levé et il nous permettrait de renouer avec le coeur de la réalité et de nos états d'âme en deçà des mots, au-delà des mots les mots peuvent valoir pour eux-mêmes : leur sonorités, leur pouvoir évocateur peut susciter des états d'âmes ; C'est l'usage poétique des mots pour les mots, sans souci de communiquer mais simplement de faire advenir à l'être, rendre présent et sensible.. »

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