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atmosphérique, pollution (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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atmosphérique, pollution (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION atmosphérique, pollution, contamination de l'atmosphère par des constituants naturels ou anthropiques nocifs pour l'environnement et les êtres vivants. La pollution atmosphérique correspond à des gaz ou particules positionnés dans les basses couches de l'atmosphère (troposphère et stratosphère). Le taux de ces polluants étant quantitativement extrêmement faible, leur concentration s'exprime habituellement en microgramme par mètre cube d'air (µg/m3) ou en nombre de parties par million (ppm) pour les particules. Malgré la faible teneur des constituants mis en jeu, ces polluants sont néfastes pour l'environnement et les êtres vivants (dont l'homme), que ce soit directement (mauvaise qualité de l'air) ou indirectement (accentuation de l'effet de serre, formation du trou de la couche d'ozone). 2 ORIGINE DES POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES Certains polluants atmosphériques sont d'origine naturelle. Ce sont essentiellement le dioxyde de soufre (SO2) et le dioxyde d'azote (NO2). Ces composés proviennent principalement des éruptions volcaniques, des décompositions organiques, des feux de forêt, ainsi que des océans. Des particules en suspension sont également présentes dans l'atmosphère du fait des émissions volcaniques et des transports de poussières (en provenance du désert du Sahara, par exemple). Le transport de ces particules s'effectue sur de longues distances, mais il constitue un phénomène souvent limité dans le temps (phénomène épisodique). Le radon, gaz radioactif issu de la chaîne de désintégration radioactive de l'uranium présent dans certains sols et roches (pechblende notamment), représente également une forte source de pollution à l'intérieur des habitations. La majorité des polluants atmosphériques est cependant d'origine anthropique, et leur apparition coïncide avec le début de l'ère industrielle. Les principaux polluants anthropiques sont le dioxyde de carbone (CO2), le dioxyde de soufre (SO2), le dioxyde d'azote (NO2), ainsi que l'ozone (O3). Le dioxyde de carbone est majoritairement produit par la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel). Les industries -- principalement les usines métallurgiques et sidérurgiques, les incinérateurs municipaux, les raffineries de pétrole, les cimenteries et les usines d'acides nitrique et sulfurique -- contribuent quant à elles à d'importants rejets en dioxyde de soufre. Les transports routiers rejettent également une large palette de ces polluants, avec notamment du monoxyde de carbone (CO) et des particules en suspension. Enfin, l'ozone (polluant secondaire) se forme à partir d'autres polluants dits primaires (les oxydes d'azote notamment), selon un processus photochimique. L'ensemble de ces constituants se concentre exclusivement au-dessus des villes et des zones industrielles d'où ils ont été libérés. Par conséquent, cette pollution anthropique affecte directement la qualité de l'air de la région pollueuse, entraînant de graves problèmes de santé chez la population environnante. 3 LES EFFETS SUR LA SANTÉ Au niveau de la surface terrestre, les effets visibles d'une pollution atmosphérique commencent en général par des irritations oculaires dues aux fines particules en suspension dans l'air, ainsi que par des déficiences significatives de la vue et de la respiration. Des mauvaises odeurs peuvent se faire sentir, comme celle d'oeuf pourri émanant du sulfure d'hydrogène. Des douleurs de poitrine ainsi que des toux répétées constituent d'autres symptômes caractéristiques. Lors de situations extrêmes avec de forts taux de toxicité, les risques de cancer sont accentués et des cas mortels peuvent se présenter. Les personnes particulièrement exposées à ces risques sont les jeunes enfants, les personnes âgées, ainsi que les personnes sensibles (asthmatiques, fumeurs, malades du coeur ou des poumons). Dans tous les cas, une exposition à long terme accentue ces effets néfastes. Cette pollution atmosphérique peut également avoir des effets désastreux sur le bétail, ou occasionner des dégâts importants sur les récoltes. Les concentrations en polluants sont réduites par le mélange permanent de l'atmosphère, qui permet d'atténuer leur effet nocif. Ce degré de mélange est fortement dépendant des conditions météorologiques, comme la température de l'air (forte chaleur) et la vitesse du vent (absence de vent). Le mouvement des systèmes de hautes et basses pressions et leur interaction avec la topographie locale peuvent également influer sur ce mélange atmosphérique. Théoriquement, la température de l'air diminue avec l'altitude. Cependant, lorsqu'une couche d'air froide se trouve au-dessous d'une couche d'air chaude, il se produit une inversion thermique. Ce phénomène retarde le mélange atmosphérique, laissant ainsi les polluants s'accumuler près de la surface. Ces situations d'inversion thermique peuvent se prolonger dans le temps lors de systèmes stationnaires de hautes pressions associés à de très faibles vents. La combinaison de circonstances extrêmes (taux de polluants, conditions atmosphériques) peut conduire à des événements catastrophiques. Des situations de smog (brouillard et fumée) peuvent entraîner des conséquences dramatiques, notamment dans les grandes agglomérations mondiales. Par exemple, le « grand smog « de Londres en 1952 a entraîné la mort d'environ 4 000 personnes, compte tenu d'un fort taux en fumée et en dioxyde de soufre (SO2). 4 LA SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ DE L'AIR De nombreux pays ont établi des normes de qualité de l'air à l'égard des substances dangereuses. Ces normes fixent les niveaux de concentration jugés acceptables pour garantir la protection de la santé publique. En France, la qualité de l'air est suivie par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA), telle que AIRPARIF en Île-de-France. La qualité de l'air est quantifiée à partir de l'indice ATMO, calculé pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Cet indice journalier prend en compte les concentrations de quatre polluants : trois polluants primaires -- dioxyde de soufre (SO2), dioxyde d'azote (NO2), particules en suspension --, et un polluant secondaire -- l'ozone (O3). L'indice ATMO varie de 1 (très bonne qualité de l'air) à 10 (très mauvaise qualité de l'air). Il est égal à l'indice le plus fort parmi ceux des quatre polluants, déterminés à partir de tables prédéfinies. Deux niveaux d'urgence sont pris en compte. Le premier niveau « d'information et de recommandation « comprend des actions d'information de la population et des recommandations sanitaires aux personnes particulièrement sensibles. Le second niveau « d'alerte « comprend des mesures de restriction et/ou de suspension des activités responsables de la pollution (transports, industries). Ces états d'urgence concernent les concentrations en dioxyde d'azote (respectivement de 200 et 400 µg/m3 en moyenne horaire pour les deux niveaux d'urgence), en dioxyde de soufre (300 et 600 µg/m3) et en ozone (180 et 360 µg/m3). 5 UNE POLLUTION À GRANDE ÉCHELLE Les cheminées qui surplombent les installations industrielles n'éliminent pas les polluants, mais les rejettent simplement plus haut dans l'atmosphère, réduisant ainsi leur concentration sur le site même. Ces polluants peuvent ensuite être transportés sur de grandes distances et provoquer des effets nocifs dans des régions très éloignées de leur lieu d'émission. Ainsi, certains rejets en Grande-Bretagne provoquent des pluies acides en Norvège et en Suède. Dans ces pays, le niveau du pH (taux d'acidité) de nombreux lacs a été à un tel point affecté par les pluies acides que des populations entières de poissons ont péri. Par ailleurs, ces pluies acides sont également à l'origine de la corrosion de divers matériaux de construction, entraînant des dommages sur les bâtiments d'habitation et les monuments des grandes cités industrielles. Les émissions atmosphériques d'origine anthropique tendent également à accentuer certains processus naturels qui s'établissent à l'échelle de la planète. L'augmentation des émissions des gaz à effet de serre a, par exemple, fortement accentué le phénomène naturel d'effet de serre, à l'origine du réchauffement climatique (+ 0,6 °C au cours du XXe siècle). Les composés chlorés émis dans l'atmosphère ont également réagi au niveau de la stratosphère, en réduisant de manière significative la couche d'ozone. 6 LA MAÎTRISE DES SOURCES DE POLLUTION Les causes et les conséquences de la pollution atmosphérique sont presque exclusivement imputables aux activités humaines. La maîtrise et la gestion des rejets anthropiques sont donc désormais devenues nécessaires. Cependant, ceci est difficile à mettre en oeuvre étant donné le mode de développement économique actuel et du fait d'une sphère politique souvent peu sensible aux problèmes environnementaux. C'est notamment le cas des États-Unis -- premier pollueur de la planète, rejetant à eux seuls 25 p. 100 des émissions mondiales en dioxyde de carbone (CO2) --, qui n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto (1997) visant à réduire les émissions des gaz à effet de serre. Diverses solutions techniques peuvent toutefois permettre de limiter les rejets nocifs. La première méthode consiste à remplacer les modes d'énergie actuels par des énergies dites « propres «, comme les énergies solaire, éolienne ou marémotrice (voir économies d'énergie). Une seconde solution consiste à modifier les substances dangereuses avant leur transformation, puis à mieux contrôler le processus même de transformation. Les polluants automobiles peuvent ainsi être réduits en rendant la combustion d'essence aussi complète que possible. Les carburants pollueurs (diesel, essence) peuvent être remplacés par des carburants plus propres, tels que le gaz de pétrole liquéfié (GPL) ou le gaz naturel comprimé (GNC). Ces nouveaux combustibles émettent en effet un plus faible taux de matières polluantes (en monoxyde de carbone notamment). Une autre méthode consiste à retirer partiellement le polluant formé, en recyclant par exemple les vapeurs d'essence qui s'échappent du véhicule. Ceci peut s'effectuer en transformant les gaz brûlés en substances moins nocives par l'intermédiaire d'un convertisseur catalytique ( voir pot catalytique). Son utilisation sur les véhicules neufs est d'ailleurs obligatoire depuis 1993 au sein de l'Union européenne. Dans l'industrie, les particules émises peuvent être récupérées grâce à des cyclones, des précipitateurs électrostatiques ou des systèmes de filtre (voir filtre électrostatique). Les gaz polluants recueillis peuvent ensuite être incinérés afin d'obtenir des substances inoffensives. Par ailleurs, des véhicules équipés de piles à combustibles, rejetant uniquement de la vapeur d'eau dans l'atmosphère, constituent à première vue une alternative séduisante du point de vue écologique ; mais sur le long terme, cette solution aboutirait à une augmentation significative du taux de vapeur d'eau dans l'atmosphère, ce qui aurait pour conséquence d'accroître l'effet de serre. En tout état de cause, dans un avenir proche, les modes actuels de transport et de production d'énergie devront être remis en cause selon un modèle de développement durable.

« Les causes et les conséquences de la pollution atmosphérique sont presque exclusivement imputables aux activités humaines.

La maîtrise et la gestion des rejetsanthropiques sont donc désormais devenues nécessaires.

Cependant, ceci est difficile à mettre en œuvre étant donné le mode de développement économique actuel et dufait d’une sphère politique souvent peu sensible aux problèmes environnementaux.

C’est notamment le cas des États-Unis — premier pollueur de la planète, rejetant à euxseuls 25 p.

100 des émissions mondiales en dioxyde de carbone (CO 2) —, qui n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto (1997) visant à réduire les émissions des gaz à effet de serre. Diverses solutions techniques peuvent toutefois permettre de limiter les rejets nocifs.

La première méthode consiste à remplacer les modes d’énergie actuels par desénergies dites « propres », comme les énergies solaire, éolienne ou marémotrice ( voir économies d’énergie).

Une seconde solution consiste à modifier les substances dangereuses avant leur transformation, puis à mieux contrôler le processus même de transformation.

Les polluants automobiles peuvent ainsi être réduits en rendant lacombustion d’essence aussi complète que possible.

Les carburants pollueurs (diesel, essence) peuvent être remplacés par des carburants plus propres, tels que le gaz depétrole liquéfié (GPL) ou le gaz naturel comprimé (GNC).

Ces nouveaux combustibles émettent en effet un plus faible taux de matières polluantes (en monoxyde de carbonenotamment).

Une autre méthode consiste à retirer partiellement le polluant formé, en recyclant par exemple les vapeurs d’essence qui s’échappent du véhicule.

Ceci peuts’effectuer en transformant les gaz brûlés en substances moins nocives par l’intermédiaire d’un convertisseur catalytique ( voir pot catalytique).

Son utilisation sur les véhicules neufs est d’ailleurs obligatoire depuis 1993 au sein de l’Union européenne.

Dans l’industrie, les particules émises peuvent être récupérées grâce à des cyclones,des précipitateurs électrostatiques ou des systèmes de filtre ( voir filtre électrostatique).

Les gaz polluants recueillis peuvent ensuite être incinérés afin d’obtenir des substances inoffensives.

Par ailleurs, des véhicules équipés de piles à combustibles, rejetant uniquement de la vapeur d’eau dans l’atmosphère, constituent à première vueune alternative séduisante du point de vue écologique ; mais sur le long terme, cette solution aboutirait à une augmentation significative du taux de vapeur d’eau dansl’atmosphère, ce qui aurait pour conséquence d’accroître l’effet de serre. En tout état de cause, dans un avenir proche, les modes actuels de transport et de production d’énergie devront être remis en cause selon un modèle de développementdurable.. »

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