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astéroïde - astronomie.

Publié le 24/04/2013

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astéroïde - astronomie. 1 PRÉSENTATION astéroïde, petit corps céleste, de forme généralement irrégulière, dont le diamètre n'excède pas 1 500 km. En dépit de leur taille modeste, les astéroïdes sont de véritables planètes, car ils tournent autour d'une étoile, à la différence des satellites qui tournent autour d'une planète. Dans le Système solaire, on a identifié plus de 7 000 astéroïdes, dont la plupart se répartissent en un anneau, la ceinture d'astéroïdes, située entre les orbites de Mars et de Jupiter. 2 IDENTIFICATION ET NOMENCLATURE L'identification des astéroïdes suit une nomenclature spécifique. Dans un premier temps, ils sont répertoriés par un numéro temporaire du type AAAA XY indiquant l'année (AAAA), la quinzaine du mois (X) et l'ordre (Y) de leur découverte ; par exemple, 1986 TO est le quinzième (O) astéroïde découvert dans la vingtième quinzaine (T) -- soit dans la seconde moitié du mois de septembre -- de l'année 1986. Une fois leur orbite connue, un comité de l'Union astronomique internationale (UAI) leur attribue un chiffre et un nom définitifs ; par exemple, 433 Éros est le 433e astéroïde numéroté par l'UAI. 3 DIMENSIONS Le plus gros astéroïde du Système solaire est également le premier à avoir été observé, en 1801 par l'astronome italien Giuseppe Piazzi : il s'agit de 1 Cérès, dont le diamètre est d'environ 930 km. Il représente, à lui tout seul, environ 25 p. 100 de la masse de tous les astéroïdes. Les deux autres plus gros astéroïdes sont 2 Pallas et 4 Vesta, tous deux d'un diamètre d'environ 525 km. Sur l'ensemble des astéroïdes répertoriés, seuls 200 d'entre eux affichent un diamètre supérieur à 100 km -- et seulement 26 de ces astéroïdes ont plus de 200 km de diamètre. Les planétologues estiment à plusieurs centaines de milliers le nombre d'astéroïdes inconnus, dont le diamètre inférieur à 1 km est trop petit pour permettre leur observation depuis la Terre (voir observatoire). Toutefois, la masse totale de tous les astéroïdes du Système solaire est inférieure à celle de la Lune. Les plus gros sont approximativement sphériques, mais des formes allongées et irrégulières sont fréquemment observées pour ceux dont le diamètre est inférieur à 160 km. Par ailleurs, de nombreux astéroïdes possèdent des satellites. On dénombre actuellement une vingtaine de ce type d'astéroïdes dits binaires ou doubles, comme l'astéroïde 243 Ida et son satellite Dactyle, ou encore l'astéroïde 90 Antiope qui forme un système binaire (paire d'astéroïdes de taille similaire) où chaque corps tourne autour de l'autre. L'observation de satellites gravitant autour d'astéroïdes est d'une importance capitale pour la compréhension de la genèse du Système solaire. 4 CLASSIFICATIONS La classification des astéroïdes, comètes, planètes et satellites naturels (ou lunes) est toujours sujette à controverses au sein de la communauté scientifique. En effet, certaines lunes sont plus grosses que certaines planètes, d'autres sont assimilables à des astéroïdes capturés, et les couples Terre-Lune ou Pluton-Charon sont parfois considérés comme des « planètes doubles «. Ainsi, deux grandes tendances de classification des astéroïdes -- chacune présentant des avantages et des inconvénients -- se dégagent sur l'horizon : l'une classe les astéroïdes selon leur spectre (c'est-à-dire leur composition chimique) et leur albédo (pourcentage de lumière réfléchie), l'autre selon leur position dans le Système solaire. 4.1 Classification selon le spectre et l'albédo Des techniques telles que la polarimétrie ou la radiométrie dans l'infrarouge permettent d'étudier de nombreuses caractéristiques physico-chimiques des astéroïdes. Sur la base des mesures de leur composition chimique et de leur albédo, la majorité des astéroïdes sont classés en trois grands types : C, S et M -- les deux premiers regroupant près de 90 p. 100 des astéroïdes analysés. Il existe toutefois une douzaine d'autres types rares, représentant moins de 1 p. 100 des astéroïdes connus. 4.1.1 Astéroïdes de type C Près de 75 p. 100 des astéroïdes observables depuis la Terre, y compris 1 Cérès, appartiennent au type C (carbonés), associé à une catégorie de météorites chondrites carbonées. Ces astéroïdes seraient les matériaux les plus anciens du Système solaire, de composition semblable à celle de la nébuleuse d'origine. À la différence de ceux qui composent la Terre et la Lune, ces matériaux n'auraient jamais fondu depuis leur formation. En outre, en raison de leur teneur élevée en carbone, ils affichent un albédo de l'ordre de 0,03 et sont, par conséquent, extrêmement sombres. 4.1.2 Astéroïdes de type S Les astéroïdes de type S (silicatés) représentent environ 17 p. 100 des astéroïdes connus. Ils sont composés de fer et de nickel, mélangés à des silicates de fer et de magnésium tels que les pyroxènes et l'olivine. Avec un albédo compris entre 0,10 et 0,22, ces astéroïdes sont relativement brillants. 4.1.3 Astéroïdes de type M Les astéroïdes de type M (métalliques) représentent environ les 8 p. 100 restants. Leur composition chimique, à base de fer et de nickel, est similaire à celle des météorites ferreuses. Ils pourraient provenir des noyaux de corps planétaires fondus, dont les couches supérieures auraient été éliminées par des impacts. À l'instar des astéroïdes de type S, ils sont assez brillants, avec un albédo compris entre 0,10 et 0,18. 4.2 Classification selon la position dans le Système solaire La précision sous-tendue par cette méthode de classement implique une démultiplication de classes et d'exceptions. 4.2.1 Ceinture principale d'astéroïdes La ceinture principale d'astéroïdes est située entre les orbites de Mars et de Jupiter, à une distance moyenne de 400 millions de km du Soleil -- soit entre 2 et 4 UA (unités astronomiques). Elle est subdivisée en groupes portant le nom de l'astéroïde principal : Hungaria, Flora, Phocaea, Koronis, Éos, Thémis, Cibeles et Hildas. 4.2.2 Géocroiseurs NEA (Near Earth Asteroids) et ECA (Earth-Crossing Asteroids) Les géocroiseurs NEA et ECA sont respectivement des astéroïdes dont l'orbite frôle ou croise celle de la Terre. Lors de leurs passages rapprochés de la Terre (à l'échelle du Système solaire), leurs orbites sont perturbées par le champ gravitationnel de la Terre et certains de ces géocroiseurs pourraient même heurter notre planète. C'est pourquoi ces astéroïdes potentiellement dangereux suscitent un grand intérêt dans la communauté scientifique. Plusieurs centaines de ces astéroïdes sont connus et placés sous haute surveillance. Ils sont répartis en trois groupes selon leurs caractéristiques orbitales ( voir orbite). Le groupe Aten regroupe les astéroïdes dont le demi-grand axe orbital est inférieur à 1 UA (c'est-à-dire inférieur à celui de la Terre) et l'aphélie (point de l'orbite le plus éloigné du Soleil) supérieur à 0,983 UA. Ainsi, ces astéroïdes ont des orbites plus petites que celle de la Terre. Le groupe Apollo regroupe les astéroïdes de demi-grand axe orbital supérieur à 1 UA et de périhélie (point de l'orbite le plus proche du Soleil) inférieur à 1,017 UA. Par conséquent, ces astéroïdes peuvent croiser l'orbite de la Terre. L'astéroïde de ce groupe qui s'approche le plus du Soleil est 3200 Phaéton, d'un diamètre d'environ 5 km et de périhélie de 0,15 UA. Le groupe Amor regroupe les astéroïdes de demi-grand axe orbital supérieur à 1 UA et de périhélie compris entre 1,017 et 1,3 UA. L'orbite de ces astéroïdes croise celle de Mars mais pas celle de la Terre. Le plus connu de ce type est l'astéroïde 433 Éros, qui a été observé minutieusement par la sonde NEAR-Shoemaker en 2000-2001. 4.2.3 Troyens Les Troyens sont des astéroïdes situés à la limite de la ceinture principale, près des points de Lagrange de Jupiter. Ils se répartissent en deux groupes, l'un se déplaçant à 60° en avant de Jupiter et l'autre à 60° en arrière. Les planétologues estiment leur nombre à un millier, mais seule la moitié d'entre eux ont pour l'instant été identifiés. De petits astéroïdes situés aux points de Lagrange de Vénus et de la Terre ont également été observés : ils sont appelés Lagrangiens ou Troyens. 4.2.4 Centaures Les Centaures sont des astéroïdes situés en dehors de la ceinture principale, comme l'astéroïde 2060 Chiron, découvert en 1977, qui orbite entre Saturne et Uranus. La composition chimique des Centaures s'apparente à celle des comètes et des objets de la ceinture de Kuiper ( voir planétologie). 5 ORIGINE Si quelques scientifiques pensent que les astéroïdes sont des restes d'une ancienne planète, il apparaît plus probable que la plupart soient issus directement de la nébuleuse qui a donné naissance au Système solaire. Les perturbations de gravitation causées par l'attraction formidable qu'exerce Jupiter auraient empêché leur agrégation en une planète unique, située entre Mars et Jupiter. Plusieurs astéroïdes s'approchant périodiquement de la Terre ont pu être étudiés lors de missions spatiales. En 1991, la sonde spatiale américaine Galileo, en route vers Jupiter, a pris les premières photos rapprochées d'un astéroïde nommé 951 Gaspra. Ces images montrent un astre de petite dimension, asymétrique et criblé de cratères. Un véritable manteau de débris fragmentés couvre sa surface. Par ailleurs, l'analyse en cours des millions de données collectées par la sonde NEAR-Shoemaker, lancée en 1996 pour observer les astéroïdes 433 Éros et 253 Mathilde, devrait améliorer sensiblement notre compréhension de l'origine des astéroïdes et du Système solaire. À l'exception de ceux qui proviennent de fragments rocheux repérés à proximité de la Lune et de Mars, la plupart des météorites recensées sur Terre seraient des fragments d'astéroïdes. Ainsi, l'étude de ces météorites contribue également à une meilleure connaissance des astéroïdes. Des observations au télescope, utilisant notamment l'analyse par spectroscopie, confirment la parenté de composition entre météorites et astéroïdes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« pourquoi ces astéroïdes potentiellement dangereux suscitent un grand intérêt dans la communauté scientifique.

Plusieurs centaines de ces astéroïdes sont connus et placéssous haute surveillance.

Ils sont répartis en trois groupes selon leurs caractéristiques orbitales ( voir orbite). Le groupe Aten regroupe les astéroïdes dont le demi-grand axe orbital est inférieur à 1 UA (c’est-à-dire inférieur à celui de la Terre) et l’aphélie (point de l’orbite le pluséloigné du Soleil) supérieur à 0,983 UA.

Ainsi, ces astéroïdes ont des orbites plus petites que celle de la Terre. Le groupe Apollo regroupe les astéroïdes de demi-grand axe orbital supérieur à 1 UA et de périhélie (point de l’orbite le plus proche du Soleil) inférieur à 1,017 UA.

Parconséquent, ces astéroïdes peuvent croiser l’orbite de la Terre.

L’astéroïde de ce groupe qui s’approche le plus du Soleil est 3200 Phaéton, d’un diamètre d’environ 5 km etde périhélie de 0,15 UA. Le groupe Amor regroupe les astéroïdes de demi-grand axe orbital supérieur à 1 UA et de périhélie compris entre 1,017 et 1,3 UA.

L’orbite de ces astéroïdes croise celle deMars mais pas celle de la Terre.

Le plus connu de ce type est l’astéroïde 433 Éros, qui a été observé minutieusement par la sonde NEAR-Shoemaker en 2000-2001. 4.2. 3 Troyens Les Troyens sont des astéroïdes situés à la limite de la ceinture principale, près des points de Lagrange de Jupiter.

Ils se répartissent en deux groupes, l’un se déplaçant à60° en avant de Jupiter et l’autre à 60° en arrière.

Les planétologues estiment leur nombre à un millier, mais seule la moitié d’entre eux ont pour l’instant été identifiés.

Depetits astéroïdes situés aux points de Lagrange de Vénus et de la Terre ont également été observés : ils sont appelés Lagrangiens ou Troyens. 4.2. 4 Centaures Les Centaures sont des astéroïdes situés en dehors de la ceinture principale, comme l’astéroïde 2060 Chiron, découvert en 1977, qui orbite entre Saturne et Uranus.

Lacomposition chimique des Centaures s’apparente à celle des comètes et des objets de la ceinture de Kuiper ( voir planétologie). 5 ORIGINE Si quelques scientifiques pensent que les astéroïdes sont des restes d’une ancienne planète, il apparaît plus probable que la plupart soient issus directement de la nébuleusequi a donné naissance au Système solaire.

Les perturbations de gravitation causées par l’attraction formidable qu’exerce Jupiter auraient empêché leur agrégation en uneplanète unique, située entre Mars et Jupiter. Plusieurs astéroïdes s’approchant périodiquement de la Terre ont pu être étudiés lors de missions spatiales.

En 1991, la sonde spatiale américaine Galileo, en route versJupiter, a pris les premières photos rapprochées d’un astéroïde nommé 951 Gaspra.

Ces images montrent un astre de petite dimension, asymétrique et criblé de cratères.Un véritable manteau de débris fragmentés couvre sa surface. Par ailleurs, l’analyse en cours des millions de données collectées par la sonde NEAR-Shoemaker, lancée en 1996 pour observer les astéroïdes 433 Éros et 253 Mathilde,devrait améliorer sensiblement notre compréhension de l’origine des astéroïdes et du Système solaire. À l’exception de ceux qui proviennent de fragments rocheux repérés à proximité de la Lune et de Mars, la plupart des météorites recensées sur Terre seraient des fragmentsd’astéroïdes.

Ainsi, l’étude de ces météorites contribue également à une meilleure connaissance des astéroïdes.

Des observations au télescope, utilisant notammentl’analyse par spectroscopie, confirment la parenté de composition entre météorites et astéroïdes. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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