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Aristote explication de texte l' aurore

Publié le 04/03/2011

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aristote

Dans cet extrait  du livre les Politiques  écrit par Aristote,  l’auteur s’appuie sur les principes de philosophie politique. Cet extrait montre précisément que si les hommes forment des sociétés c’est pour mieux réaliser ce qu’ils sont au fond de leur nature. Pour Aristote, l’homme est un animal politique car il est doté de la parole et qu’il est le seul à posséder le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, du tolérable ou de l’intolérable. La combinaison des ces éléments vont lui permettre de dicter  les lois qui vont organiser la vie de l’homme en société de la manière la plus juste possible et ainsi lui permettant de vivre en cité.

 

Premièrement, l’homme évolue en société. Tout d’abord, l’homme a besoin de vivre en société pour être un homme. Privé de la société, l’homme peut retourner à l’état primitif, l’état naturel, dont il était sujet avant d’évoluer. La nature et la perfection de l'homme se trouve dans la construction d'une vie avec ses semblables. L'être isolé, exclus de la communauté, est un être soit « dégradé »(l-2) c’est-à-dire sauvage, l’homme à l’état naturel est différent de celui qui vit en société car il ne sait pas utiliser la parole et qu’il n’a pas le même langage que ces semblables, soit surhumain, Aristote lui dit «  au dessus de l’humanité »dans cet extrait, autrement dit un dieu, une personne avec un grand sens de la politique.  Ainsi, c’est la société qui encourage l’homme à évoluer et lui évite de tomber dans certains états primitifs.

En suite, la distinction entre l’homme et l’animal. Contrairement aux animaux, ce n’est pas l’instinct de survie qui lie les hommes mais un lien fondé sur le discours, l’échange et l’organisation autour de lois justes. Chez les animaux, les règles régissant leur « société » sont basées sur le rapport de force et la domination alors que chez les hommes, l’égalité et la liberté sont les valeurs du fondement des lois.

En  fin,  les hommes sont dotés de la parole, d’un langage qui permet le dialogue, l’expression de la pensée et la confrontation des idées qui suite à des réflexions leur permet d’établir les règles visant au bon fonctionnement de la société. Les animaux quant à eux ne possèdent que leur « voix » pour exprimer leurs sensations de peine et de plaisir. Aristote  désigne l’homme comme un animal parlant «  l’homme, seul de tous les animaux, possède la parole. » ( l. 8.9) , il pense que l’homme à donc cette capacité a prendre du recul par rapport a son environnement naturel, contrairement à l’animal, il peut ainsi l’apprécier, le juger et le transformer à sa guise, le fait qu’Aristote accorde la parole à l’Homme et non la voie ,qui caractérise l’animal,  illustre ainsi le creux que sépare ces deux êtres, la voie est en effet l’expression de l’âme sensitive tandis que la parole celle de la pensée , on voit alors une nette supériorité de l’Homme qui est la finalité d’un animal associé au politique .Un politique que l’on comprend quand  on voit que la cité est au service de l’Homme, qu’elle lui permet de bien vivre non pas dans le sens de consommer ou produire mais plutôt afin de vivre en harmonie.

 

Deuxièmement, «  l’homme un animal politique ». Avec tout d’abord,   Aristote expose une spécificité humaine absente chez le règne animale, lui accordant le privilège du politique. L’Homme est naturellement sociable il est donc appelé à sortir d’un état de solitude. Etre un homme est alors nécessairement associé au fait d’appartenir à une communauté de semblable possédant un moyen de communication qu’est le langage. Ils doivent donc établir un lieu  où réunit, ils traiteront notamment des sujets appartenant au politique les permettant ainsi de vivre ensemble. Ils pourront en ce lieu distinguer le bien du mal, apprendre la justice et s’épanouir. Le langage, permettant la création de ce lieu, procure alors aux hommes un savoir vivre qui caractérise sa supériorité.

En suite, la société de l’homme. Une société désigne un groupement d’individus dépendant les uns des autres et agissant en fonction des biens communs, ce qui peut nous rapprocher de la société des animaux. L’animal doit vivre en priorité avec sa mère mais aussi au sein d’un groupe. Contrairement aux sociétés humaines, les sociétés animales n’ont pas de passé historique, elles vivent suivant un instinct. Les humains quant à eux, évoluent et changent avec le temps. Ils sont dotés de ce pouvoir grâce au langage, qui leur a apporté la raison. Ils vivent grâce aux règles qui les gouvernent, cette mentalité évolue de génération en génération. Dès la naissance, l’être humain hérite des coutumes de sa famille, c’est une suite temporelle. Vivre de cette façon est devenu une habitude. Ces institutions font partie de nous, elles deviennent évidentes, on ne s’imagine plus vivre sans elles. Ces lois, qui se plient aux différents cas, imposent des contraintes et permettent à l’humain de différencier le juste et l’injuste. Elles regroupent des droits, des autorisations, mais également  des interdits et par conséquent des sanctions. Cette société se transforme et devient une cité.

De plus, une cité achevée permet à l’Homme de vivre avec ses semblables est donc lui donne ce titre que lui accorde Aristote d’être un  « animal politique ».L’homme a le pouvoir de différencier le juste de l’injuste, ou l’utile de l’inutile ainsi que l’égalité de l’inégalité .Mais l’homme ne peut atteindre la totalité de ses pouvoirs qu’au sein de la cité. Si l'homme est un animal politique, la politique n'est sa fin que s'il est vertueux et c'est à la vertu du gouvernement que l'on juge la valeur d'un régime. Le citoyen se définit par son droit au suffrage et sa participation à l'exercice de la puissance publique. De ce fait, on comprend que, pour Aristote, ce n’est pas par contrainte que les hommes s’associent entre eux mais par nature.

 

En conclusion,  l’Homme est donc dans le besoin de devenir une société, il se trouve dans l’obligation de créer une société  incarné par la cité. Cette cité sera constituée d’une  politique qui révèlera la vraie nature de l’Homme qui le détachera du monde animal, de l’état naturel .Il devient alors « animal politique » terme que l’on peut encore aujourd’hui associer à l’Homme moderne.

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