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Antananarivo

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Antananarivo, capitale de Madagascar et de la province d'Antananarivo, située dans le centre-est du pays. Située sur le versant d'une colline qui s'élève à 1 248 m au-dessus d’une zone de rizières, la capitale malgache est le centre économique, culturel et administratif du pays. Les industries locales produisent des denrées alimentaires, du tabac, des textiles et des objets en cuir. Desservie par l’aéroport international d’Ivato, situé à 17 km au nord, Antananarivo dispose de plusieurs liaisons ferroviaires, notamment avec Toamasina, son principal débouché sur l'océan Indien. Elle abrite l'université de Madagascar (1961), un musée d'Art et d'Archéologie (1970) et un observatoire astronomique. Antananarivo a pour origine une forteresse construite au XVIIe siècle par des chefs merina. Ceux-ci en font leur principale résidence dans les années 1790 et érigent un palais qui surplombe toujours la ville. L'essor de la région est lié au règne de Radama Ier, qui prend le contrôle de la plus grande partie de l'île au XIXe siècle. En 1895, les Français occupent la ville et la choisissent comme capitale de la nouvelle colonie française de Madagascar. Restée capitale du pays après l’accession de Madagascar à l’indépendance (1960), la ville a porté jusqu’en 1977 le nom de Tananarive. Population (2003) : 1 678 000 habitants.

« religion».

Les croisés étaient absous par avance de leurs tueries par le Pape, qui leur promettait qu’ils iraient au ciel.

Les fidèles d’Allah ont appris de leur religionque lorsqu’ils tuent un infidèle, ils l’envoient au paradis.

S’ils sont des martyrs de la guerre sainte, c’est pour aller rejoindre Allah et s’asseoir parmi les justes.Nousnous retrouvons dans une époque où l'appartenance religieuse suffit à identifier un individu comme un ennemi.

La religion semble raisonner dans une dualité:Tort/Raison.

Les torts sont pour le mécréant et le païen et la raison est pour le fidèle et le croyant.

Jamais il ne semble venir à l’esprit du religieux qu’une part de sescroyances peut être erronée ou tout simplement non-fonctionnelle dans le monde actuel.

Il sembleraît que l’homme a été fait à l’image de Dieu, mais ce que nousvoyons d’abord, c’est que le Dieu des religions est le plus souvent fait à l’image de l’homme.

Il est à l’origine un concept né de la surimposition de la nature humainesur les phénomènes inexplicables de la nature.

Est-ce que la religion est au coeur de l'expérience humaine? Pour y répondre, je cite Frédéric Lenoir: « La religion estle langage symbolique d’un groupe social, la quête spirituelle naît de la confrontation de chacun d’entre nous à l’énigme de l’existence.

La religion dit à tous ce qu’ilfaut croire et ce qu’il faut faire, la spiritualité est un chemin où l’on s’engage seul, sans connaître le terme du voyage »[2].

Bref, la religion n’est qu’unereprésentation de fidèle se disant en chemin vers le sacré et accomplissant ce qu’il pense être une ascèse nécessaire pour l'atteindre.

Pourtant, de nombreusespersonnes ont un sens du sacré sans pour autant adhérer à une religion.

Plusieurs sont les individus qui effectuent un travail spirituel sur eux-mêmes en dehors detoute religion établie.

Mais comment admettre une religion sans dogmes et pouvant même se passer de l'hypothèse de l'existence de Dieu? Mieux veux y voir unephilosophie non? À ce moment-ci, qu'est-ce que le sacré? LE SPIRITUEL OU LE SACRÉTout d'abord, il est nécessaire de faire quelques remarques sur la terminologie de la spiritualité dans son contexte contemporain.

Le mot spiritualité veut dire« Qualité de ce qui est esprit ou âme, concerne sa vie ou qui est du domaine des valeurs morales »[3].

Tel qu'il est aujourd'hui employé, ce terme signifie aussi lareconnaissance du fondement dans toute réalité dans le spirituel, ce qui implique le dépassement de toute vision du réel réduit au matériel.

C'est un dépassement de lanégation, qui tend à réconcilier le matériel et le spirituel dans une unité vivante.

Il signifie aussi la transformation concrète de l'existence humaine en relation avec lespirituel, ce qui implique des pratiques et un art de vivre permettant la manifestation du spirituel dans le matériel.

Maintenant, je sais qu'on peut estimer que ce termerecoupe beaucoup de confusion.

Cependant, il est nécessaire que ce terme reste flou, en accord avec ce qu'il désigne.

D'autre part, comme il n'y a pas de dogmatiquereligieuse dans la spiritualité vivante, il est aussi indispensable de laisser à chacun le libre choix de nommer, en fonction de sa propre démarche, ce qu'il désignecomme le fondement de toute réalité.

Dans ce cas, la spiritualité ne suppose pas d'organisation et cette absence d'organisation est peu propice à la formation d'undogme.

De ce point de vue, il est possible d'admettre une grande diversité de voies d'accès vers un absolu.

Il est tout de même possible de retrouver, au sein d'unereligion organisée, une spiritualité dans le sens que l'on vient de définir.

Elle se rencontre dans ce qu'on appelle la mystique.

Le mysticisme représente un idéald'union avec l'absolu par l'entremise d'une approche expérimentale.

On peut donner ici des exemples de personnalités religieuses dans le christianisme, dont entreautres, Bernard de Clairveaux, Meister Eckhart.

Il y a le mouvement soufisme, tiré de l'islam et la Kabbale, tiré du judaïsme.

Il y a le mysticisme grec et oriental.

Lelien entre une religion organisée et la mystique qui lui est rattachée est très, très vague.

Il est dans une catégorie imposée de l’extérieur par ceux qui jugent.

Lamystique n’est pas dogmatique et très souvent leurs propos, soit-disant orthodoxes, ont des allures franchement hérétiques.

Bergson, dans ce registre, parle de religiondynamique. De plus, il est bien possible qu'un individu puisse vivre une expérience spirituelle ou voire même mystique, en dehors de tout cadre religieux.

Michel Hulin, dans sonlivre Mystique sauvage fait référence à de nombreuses personnes qui ont vécus des extases, qui sont du moins comparables à celles des figures religieuses ducatholicisme, de l'islam ou de l'hindouisme et qui pourtant ne s'inscrivent dans aucun cadre religieux.

Un de ces exemples est celui de Miss Montague.

Elle à vécuune expérience dont Michel Hulin appella « la transfiguration soudaine – apparemment inexplicable – d'un environnement plus ou moins morne ou sinistre ».[4]Miss Montague fut hospitalisée pour une opération chirurgicale.

Cet épisode se passe en mars 1915.

Elle fut amenée avec son lit roulant, dans une véranda qui donneun aperçu du jardin de l'hôpital et son récit va de suite: « D'une manière entièrement inattendue (car je n'avais jamais rêvé d'une telle chose) mes yeux s'ouvrirent et, pour la première fois de ma vie, j'eus un aperçu fugitifde la beauté extatique du réel...Je ne vis aucun chose nouvelles mais je vis toutes les choses habituelles dans une lumière nouvelle et miraculeuse, dans ce qui, jecrois, est leur véritable lumière.

Je perçus l'extravagante splendeur, la joie, défiant toute tentative de description de ma part, de la vie en sa totalité.

Chacun des êtreshumains qui traversaient la véranda, chaque moineau dans son vol, chaque rameau oscillant dans le vent était partie intégrante d'un tout, comme pris dans cette folleextase de joie, de signification, de vie enivrée.

Je vis cette beauté partout présente.

Mon coeur fondit et m'abandonna, pour ainsi dire, dans un ravissement d'amour etde délices...Une fois au moins, milieu de la grisaille des jours de ma vie, j'aurais regardé dans le coeur de la réalité, j'aurai été témoin de la vérité.

»[5] Cette épisode ressemble énormement à la signification du terme sanskrit Brahman, souvent utilisé dans l'hindouisme qui enveloppe l'absolu et le relatif.

Chacun destermes adoptés mettent l'accent sur un aspect privilégié, d'une réalité englobante qui ne se renferme pas dans une définition rigide.

Bien des mots sont employés dansla spiritualité vivante pour désigner cette réalité.

Le mot Dieu est surchargé de connotations contradictoires et compromis avec la dogmatique religieuse.

Spinoza, àemployé le terme Substance ou bien Nature pour désigner cette réalité, dans son traité théologico-politique.

Par contre, bien des auteurs contemporains évitentd'utiliser ce terme.

Très souvent, on emploie le terme Divin ou Sacré justement pour faire mention de cette réalité.

Là où la religion oblige à croire, à défendre sesdogmes et à les imposer, la spiritualité porte son attention sur l'expérience personnelle.

C'est cette dernière qui est la pierre de touche de la spiritualité.

Elle invitechacun à devenir sa propre autorité au lieu de se soumettre à l’autorité d’un autre.

La spiritualité conduit chacun à l’autoréférence consciente.

Elle se situe en dehorsdu temps historique.

La connaissance que l’on tire de la religion est une connaissance de seconde main, une connaissance empruntée, qui a été répétée de générationen génération.

Elle ne s’enracine pas dans l’expérience personnelle.

Pour donner un exemple inverse, je peux faire témoignage de mon propre vécu.

Faisant partied'une communauté de croyants, il m'est souvent arrivé de croiser des chrétiens, qui fréquente leur église depuis des années, mais qui n'avaient guère de vigueurspirituelle, aucun engagement sérieux et dont la religion consiste seulement dans une morale appuyé sur l'argument d'autorité des textes sacrés.

La compréhension dela complexité de notre situation par rapport au monde, nous ramène au sens de la relation que nous avons avec elle.

Ainsi, nous pouvons donc voir qu'il y a unedifférence entre la religion organisée et ce qu'on appelle le sacré.

Je dirais que nous pouvons même les opposer.

La raison pourquoi ces deux termes sont souventconfondus, est parce que les religions organisées sont des organisations construites autour d'une idée qui prend sa source dans un mythe d'origine.

La codification dumythe est devenue une doctrine.

Lorsque la doctrine est solidifiée, elle est devenue un dogme.

Certes que la religion peut avoir une certaine valeur spirituelle, maiscette dernière est enfermée dans le passé et elle se perpétue par la tradition, espérant pouvoir recréer l'expérience du sacré.

Juddi Krishnamurti nous donne uneexplication beaucoup plus claire: « L'esprit religieux est radicalement différent de l'esprit de croyance à une religion.

L'esprit religieux est psychologiquement affranchi de la culture et de la société.

Ilest également affranchi de toute forme de croyance et n'a nul besoin de passer par l'expérience ni de s'exprimer.

Or l'homme, au fil de ses croyances, a crée au coursdes siècles un concept auquel il a donné le nom de Dieu.

La croyance en ce concept de Dieu lui est devenue nécessaire face à ce constat – que la vie est faite desouffrances, d'une infinité de luttes, de conflits, de tourments, avec une étincelle occasionnelle de lumière, de beauté et de joie.

»[6] En effet, « Cette croyance à un concept, à une formule, à une idée lui est devenue nécessaire, parce que la vie est si dépourvue de sens ».[7] Face à la mortimminente, l'homme à une nécessité de croire.

À ce moment ci, Krishnamurti nous donne une différence entre la quête spirituelle de l'un et la dogmatique religieusede l'autre: « Intellectuellement, on voit bien l'absurdité de tout cela; intellectuellement, discursivement, on voit l'absurdité de toute croyance, la bêtise foncière de touteidéologie.

D'un point de vue intellectuel, l'esprit peut bien affirmer que tout cela n'est que des fadaises, et le rejeter, mais intérieurement demeure au plus profond de. »

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