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anophèle.

Publié le 21/04/2013

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anophèle. 1 PRÉSENTATION anophèle, moustique des régions chaudes et tempérées, dont il existe environ 600 espèces, et chez lequel la femelle, chez environ 70 espèces, peut transmettre le paludisme. 2 MODE DE VIE ET REPRODUCTION Comme chez la plupart des moustiques, le mâle se nourrit exclusivement de nectar de fleurs et de sucs de fruits ; il ne pique jamais. La femelle, en revanche, doit absorber du sang pour pouvoir pondre. Elle vit de deux semaines à un mois en fonction des conditions climatiques, et ne s'accouple qu'une seule fois. Le stock de spermatozoïdes déposé dans son corps par le mâle lui permet d'assurer la fécondation de tous les oeufs des pontes successives. Elle pond une fois tous les deux à trois jours, de 30 à 150 oeufs, et doit absorber un repas de sang avant chaque ponte. Elle pique la nuit, du crépuscule à l'aube ; sa piqûre est quasiment indolore. Les oeufs sont pondus dans l'eau (stagnante ou mouvante selon les espèces) -- une petite flaque peut suffire. Les larves qui en sortent sont aquatiques. Elles restent sous la surface de l'eau, horizontalement à celle-ci, et se nourrissent d'algues unicellulaires. Leur développement les conduit au stade de nymphes, desquelles sortiront les insectes adultes, aériens. Selon les conditions climatiques, il s'écoule de une à trois semaines entre le stade oeuf et le stade adulte. 3 DIVERSITÉ Il existe plus de 600 espèces d'anophèles, dont 70 sont vecteurs des plasmodiums responsables du paludisme. La plupart des espèces vivent dans les régions tropicales de la planète ; une trentaine seulement se rencontre en régions tempérées. En Europe, on trouve notamment l'anophèle à ailes tachetées, qui est un vecteur potentiel de la maladie. L'espèce Anopheles gambiae est le principal vecteur du paludisme en Afrique. En octobre 2002, un consortium scientifique international créé en 2001 à l'instigation de l'Institut Pasteur, a annoncé le séquençage complet du génome d'Anopheles gambiae (parallèlement à celui du parasite Plasmodium falciparum). Ces résultats devraient permettre de déterminer quels gènes du moustique sont impliqués dans le maintien du parasite dans son organisme. Les chercheurs espèrent ainsi pouvoir fabriquer des anophèles transgéniques résistants au paludisme. Le séquençage du génome Anopheles gambiae pourrait également permettre de mettre au point de nouveaux insecticides et de contourner les phénomènes de résistance aux insecticides actuels. 4 ÉLÉMENTS DE CLASSIFICATION Les anophèles forment le genre Anopheles de la famille des culicidés, ordre des diptères. Au nombre des espèces pouvant transmettre le paludisme figurent entre autres Anopheles gambiae, Anopheles funestus, Anopheles minimus, Anopheles quadrimaculatus et Anopheles stephensi. L'anophèle à ailes tachetées des régions tempérées a pour nom scientifique Anopheles maculipennis. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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